Maddie.

~ Une soirée tendue ~

Maddie prépara la table, les larmes aux yeux. Ensuite, elle regarda la télévion. Elle regardait attentivement Greys Anatomy, - série qu'elle n'aimait pas mais qui, depuis la révélation de Justin, l'intéressait un peu- quand on toqua à la porte. Elle regarda dans le judas ouvrit la porte. Elle enlaça la premiére personne qui se trouvait devant elle, à savoir, George.
"- Je ne savais pas que tu était si content de me voir, dit-il en la prenant dans ses bras.
- Ce n'est pas ça George.
- ... Sympa."
Saddie qui avait vue et entendue toute la scène se mit à rire.
"- Entrons, Maddie ma puce, tu nous diras ce que tu as quand on sera rentrés."
Maddie les laissa entrer et ils s'installèrent dans la salle à manger.
"- Qu'y-a-t-il ma chérie ? Demanda Saddie inquiète.
- Maman, j'ai un ami qui a une maladie mortelle ... C'est horrible.
- Qui est-ce ? Demanda-t-elle.
- Je ne veux pas te le dire tant que la personne en question ne m'a pas autorisé. Mais c'est si triste ...
- Je te comprends Maddison, dit George. C'est compliqué d'apprendre qu'un être proche est entre la vie et la mort.
- Mais que faire ? J'aimerais tant l'aider ...
- Mais tu ne peux rien faire ma chérie, dit Saddie en mâchant son bout de steack. Ce n'est pas à toi de gérer ça mais aux médecins.
- Mhh ...
- Aller, changeons de sujet, un sujet un peu plus heureux, dit George.
- Quoi ? Dit Maddison en boudant.
- Ta mère à réussit à nous faire signer un contrat avec une société. Et pas n'importe laquelle ...
- Vous m'excusez, je ne suis pas d'humeur à faire la fête. Je vais me faire un pansement et après je vais aller me coucher, sans oublier de parler avec Tony au passage. Sur ce, bonne nuit.
- Mais, ma puce, tu n'as même pas mangé.
- Je n'ai pas faim.
- Je suis désolé Maddie ... Dit George triste.
- Ce n'est pas de ta faute George."
Maddie quitta la table, se fit un pansement tout en désinfectant sa plaie. Le fait de voir le sang sur son pieds la fit pleurer. Elle se remémorait les fois où sa mère était en sang face aux coups que lui donnaient son père. Elle se rappellait aussi des quelques fois où elle recevait les coups. Elle se soigna, toujours en pleurs et alla dans sa chambre, se changea, chargea son téléphone et appela Tony. Il répondit au bout de la troisième tentative.
"- Allô, dit Maddison en pleurs, reniflant chaque secondes.
- Maddie ça va ?
- Oui, j'ai juste eue un mauvais souvenir en tête et l'histoire avec Justin m'a un peu troublée.
- Quel souvenir ? Enfin, tu veux en parler ?
- Bah, avant, ... Enfin, si j'ai quitté le Bronx avec ma mère, c'est parce qu'on avait fuit mon père qui était violent et quand j'ai soigné ma plaie, ça m'a fait pensé à ma mère quand elle cachait ses blessures.
- Maddie ?
- Oui ?
- Je te rappelle dans dix minutes, ne dort pas.
- D'accord, mais, tu vas bien ?
- Oui, j'ai juste quelque chose d'urgent à régler."
Il raccrocha et Maddison s'allongea, regardant le plafond. Quelques minutes plus tard, elle reçut un appel de Tony.
"- Allô.
- Maddie, ouvres ta fenêtre, je vais monter.
- Hein ? Mais t'es fou, il est 22 heures Tony.
- Et alors ? On devait s'appeler vers 23h30, tu m'as appelé plus tôt et je voulais te consoler.
- Et c'était donc ça le truc urgent à régler ?
- Oui Maddie, tu es ma priorité. Bon, maintenant ouvres."
Maddison fermit la porte de sa chambre à clé et ouvrit la fenêtre.
Tony monta et quand il arriva, Maddison l'enlaça.
"- Merci Tony d'avoir fait ça pour moi."
Tony la porta. Elle avait donc ses deux jambes autour de la taille de Tony et elle le serrait, comme si elle avait peur qu'il s'en aille ...
"- C'est un plaisir de le faire, Maddie. Mais, fait attention avec ta blessure.
- Oui, Tony. Je t'aime tellement. Tu es là quand j'en ai le plus besoin.
- Tu as aussi été là pour moi quand j'en avais aussi besoin. Allez, ma chérie, c'est pas que tu es lourde mais tu es lourde.
- Con.
- Pardon ?
- Rien, rien.
- Ouais, j'aime mieu ça.
- Pfff...
- Ne me Pffeu pas, dit-il en rigolant. Maddie ...
- Oui ?
- Pour l'histoire avec ton père, saches que désormais, il ne pourra plus rien vous faire. Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. On est là. Je suis là.
- Je le sais. C'est pour ça que je suis rassurée à tes côtés. "
Ils passèrent une partie de la nuit à veiller mais lorsque George partit aux alentours de 00h00, Tony partit aussi - en passant par la fenêtre- afin d'égarer tous soupçons et Maddie n'oublia pas de dévérouiller sa porte.