Maddie.

Deux mois plus tard ...

                 Je caressai tendrement ma mèche de cheveux blonde.

J'attendais avec impatience le retour de celui dont j'étais tombée éperduement amoureuse depuis maintenant 4 mois et demie : Tony.

Son voyage en Suisse m'avais montré à quel point je tenais énormément à lui et que je ne pouvais en aucun cas me passer de lui.

Je restai face à l'écran qui indiquait l'arrivée ou le retard des avions,  le scrutant, attendant avec impatience l'arrivée de l'homme avec qui j'étais en couple.

Mes mains étaient moites.

J'étais si angoissé que je fixais de temps à autre la sortie de secours.

Soudain, l'écran affichait que le vol de Tony était bel et bien arrivé ici, en Floride.

Je me mis droite mais je ne pu m'empêcher de me ronger les ongles.

Quelques instants plus tard, il était devant moi, une grosse valise entre les mains, avançant comme si il  venait d'accomplir une tâche compliquée.

Lorsqu'il fut plus près de moi, il laissa sa valise et me prit dans ses bras.

Je sentais ses mains trembler et je poussais un soupir qui exprimait toute l'ampleur de ma satisfaction.

Il descendit ses mains vers ma taille et  creusa sa tête dans mon cou afin de poser ses lèvres délicatement sur les miennes.

Lorsqu'il enleva ses douces mains autour de ma taille, il les mit au niveau de mes joues et me regarda avec passion.

- Hey, me dit-il. Comment tu vas ?

Il affichait un sourire si éclairant que j'en perdais la tête.

- On s'en fiche de comment je vais Tony. L'essentiel, c'est que tu m'as manqué et te voilà !

Je sautai dans ses bras et souriais en sortant toutes mes dents.

- Et si on partait ...

J'acquiesai et je l'aidais à rouler un de ses valises.

Nous étions arrivés devant chez moi.

- Mais, dis-je surprise, pourquoi tu veux qu'on aille chez moi ?

- Je veux juste rentrer seul à la maison pour me reposer suite à ce voyage. En grand gentleman, je te dépose juste à ta demeure.

Je fis un sourire timide, un pei déçue de ne pas pouvoir passer le reste de la journée avec Tony.

Je comprenais tout à fait qu'il était fatigué, alors, je ne voulais pas me lançer dans une argumentation veine et sans arguments potables.

J'ouvris donc la porte de chez moi et je lui fit un baiser de loin.

Il se retourna et s'en  alla tandis que moi je rentrais à la maison.

J'eût le plaisir de retrouver George dans la cuisine, un tabliet autour des hanches, faisant un repas tandis que ma mère travaillait dur.

- Beh, fit George. Tu n'est pas avec Tony ?

- Non. Il m'a raccompagné à la maison parce qu'il est fatigué.

- Ah, sinon, son voyage s'est bien passé, continua-t-il.

- Oh, on n'en a pas trop parler à vrai dire ... Bon, je vais appeler Macky pour lui demander si elle veut bien sortir avec moi ...

Je montais les marches d'escaliers avec une lenteur si nouvelle que je poussai un soupir face à ma faiblesse.