Maddie.

Dernière journée à Rome !

C'était notre dernière journée à Rome.

Nous partions dans quelques heures.

Dans trois heures pour être exacte.

Ces vacances étaient les meilleures.

Mais malheureusement, je devais partir.

Mackenzie et moi étions dans la chambre d'hôtel, nous étions entrain de préparer nos valises.

Mario comptait venir nous chercher pour nous accompagner boire un dernier verre et nous emmener par la suite à l'aéroport.

Entre lui et moi, ces derniers jours s'étaient très bien passés.

J'avais découvert un Mario très attentionné, qui voulait que je me sente bien et que je ne manque de rien.

Mackenzie disait d'ailleurs qu'il en faisait un peu trop mais moi j'aimais l'attention qu'il me portait.

"- Mario est en bas, je l'ai vue entrer dans l'hôtel, me dit Mackenzie. Tu as fini de faire tes valises ?
- J'ai terminé la et toi ?
- Oui. Bon, passons nos dernières heures à Rome. Profitons au max.
- Nous n'avons que deux voire trois heures.
- Ce n'est rien, je veux profiter au maximum."

Soudain, on toqua à la porte.
Mackenzie se leva et alla ouvrir.

C'était bel et bien Mario.

Il avait une belle chemise, d'un rose pâle qui lui allait pourtant très bien.

Il tenait dans ses mains des fleurs.

"- Bonjour les filles !
- Salut Mario, cria Mack."

Je le regardais, toute joyeuse.

"- Hey.

- Je vous au ramené des fleurs, je me suis dis que ça pourrait peut-être vous plaire ..."

Mackenzie s'avança et prit Mario dans ses bras.

"- Oh, mon petit idiot préféré, tu vas drôlement me manquer toi.
- Et bien, je suis ravi de l'entendre. Mais, j'ai une surprise pour vous.
- Ah bon ? Dis-je étonnée. Les fleurs étaient deja suffisantes.
- Ah bon ... Pourtant quand tu le saura, tu ne dira pas la même chose.
- Dis-le Mario, parles ! Cria Mackenzie.
- Je vais venir avec vous aux États-Unis pour faire un petit stage de 2 mois dans une école d'art. "

Je sursautais et lui sautais dans les bras.

Ce qu'il venait de m'annoncer venait de me faire du bien.
Nous allions nous voir, nous n'allions pas être loin, et cela, pendant 2 mois.

J'étais si contente.

La base de notre couple allait se fonder dans une bonne stabilité.

"- Oh non. Je vais devoir encore te saquer pendant combien de temps Moi ... marmonnais Mackenzie.
- Je suis ravi de le savoir encore Mackenzie, dit Mario d'un air joyeux.
- Tu viens avec nous, enfin, tu prends le même avion ?
- Non, je viendrais dans une semaine.
- Oh, dommage.
- Je sais mais une semaine ce n'est pas si long que sa tu sais.
- On s'appellera.
- Et tu m'enverra des photos.
- Bon les gars, vous êtes bien mignons à vous donner la main et à parler de tout l'amour que vous portez l'un pour l'autre mais on a un avion à prendre nous, et puis il me tarde de revoir ma famille et MON amoureux, dit Mackenzie."

Mario lâcha ma main subitement.

"- Oui, désolé Madame qui a un Manque affectif."

Mackenzie se mit à rougir et Mario rigolait de plus belle.

Moi je les regardais, heureuse.

Ces vacances étaient les meilleures.

Mario se tourna vers Moi, m'embrassa et nous partîmes, Mackenzie et moi.

Les États-Unis me manquaient un peu aussi.
À vrai dire, nous n'avons pas les mêmes habitudes ici et en Italie.

Durant tout le vol, Mackenzie et moi n'arrêtions pas de parler de ce merveilleux voyage que nous avions entrepris.

Elle n'arrêtais pas de penser à Jimmy et leurs retrouvailles.

Il avait décidé de venir nous attendre à l'aéroport, surtout quand il a su que les parents de Mackenzie travaillaient donc ils ne pouvaient pas venir la chercher.

Moi, c'était Tony qui venait me chercher.

Abby et Steve avaient un rendez-vous amoureux de prévu et ne pouvaient pas venir.

Mackenzie se mit soudainement à toucher Le Bras.

"- Mmh, Mackenzie, qu'y-a-t-il ? Je commençais tout juste à dormir.
- Maddie, t'es vraiment un alien toi, on est bientôt arrivés alors pourquoi dormir. Parlons ! "

Je soupirais et me retourna vers elle.

"- De quoi tu veux parler ?
- De Tony.
- Et c'est parti pour un tour ! Dis-je en levant les yeux.
- Écoutes avant de te plaindre. Il faut que tu prévienne Mario que tu pars chez Tony Nan ?
- Mais pourquoi ? Je n'ai pas de comptes à lui rendre Mack, je ne vais pas lui dire quand je serai aux toilettes et quand j'en sortirais.
- Tu ne comprends pas ... C'est quand même un ex que tu as aimé non. Préviens-Lui on ne sait jamais.
- Ok. Je Lui préviendrais quand je serais là-bas. Et Jimmy ?
- Quoi Jimmy ? On en a déjà parlé tout à l'heure.
- Oui tu n'as jamais répondue à ma question.
- Maddison non ...
- Allez, imagine vous, tous les deux. Dans deux ans. Tu penses que ça peut marcher.
- Si toi tu penses que sa peut marcher avec Mario Alors ce sera de même pour Jimmy et Moi.
- Pfff t'es pas marrante.
- Tu peux dormir c'est bon, je n'ai plus besoin de toi.
- Mack, sérieusement ...
- ... Bon, ok. Et bien, j'aimerais bien nous imaginer ensemble, sans rien qui ne puisse nous séparer. Pas la distance, pas la maladie, La jalousie, les infidélités et tout le reste.
- Tu le vivra, ne t'inquiète pas pour ça.
- Je l'espère bien, j'estime que j'ai déjà assez souffert comme ça.
- Tu mérite d'être heureuse, mais, repris-je, je pensais qu'avec moi tu étais bien, dis-je en faisant une mine boudeuse. "

Elle se mit à rigoler et me prit dans ses bras, malgré le fait que son câlin ne ressemblait plus à un câlin étant donné que nous étions toutes les deux collées à nos chaises.

"- Je t'aime trop Maddison. Tu fait partie de mon bonheur.
- Moi aussi je t'aime beaucoup Macky. Et je n'en revient même pas.
- Comment ça ?
- Et bien, tu ne te rappelle pas comment nous nous étions rencontrés ... par rapport à Justin.
- Ah oui ! Des ennemies devenues amies, c'est génial ça ! Une idée de roman tiens !
- Oh, tu vas en écrire un ? Dis-je étonnée de la voir prendre cette initiative.
- Non, tu vas l'écrire pour nous. "

Je me mis à rire.

"- Et puis je parlerais de nos babysitting.
- Oui, de notre club des jeunes demoiselles babysitteurs de Miami !
- Évite un peu de crier s'il-te-plaît, hein, fais moi plaisir.
- Rooh, dit-elle, tout en marmonnant dans sa barbe. On est arrivés ! Regarde, c'est beau de loin non ? La vue est pleinement magnifique. "

Je tournais ma tête vers la vue magnifique que nous offrait les fenêtres de l'avion.

Nous étions enfin de retour !