Maddie.

Confrontation.

"- Tu vas donc te remettre avec cet enfoiré, dit Tony, froidement."

Maddison, surprise, se redressa, et le regarda.

"- Il t'as fait du mal, reprit-il. Il t'as blessé  ....

- Ce n'est pas à toi de me dire ce que je dois ressentir Tony !

- Pourquoi ce changement de comportement envers moi ?

- Tony, tu me déranges ! Tu es un obstacle à l'évolution de notre couple. Tu ne le comprends donc pas ? dit-elle en haussant le ton.

- Maddison, Mario t'as frappée. Et il arrive à te manipuler, tu veux que je te rappelle ce que tu as vécu dans ton passé ou est-ce que tu t'en rappelle assez bien !"

Il vit le visage de Maddison se fermer.

"- ... Je ne voulais pas dire ça.

- Tu l'as quand même dit.  Mais, je suis une grande fille. Je sais me débrouiller.

- Oui, ta mère aussi sait se débrouiller. Pourtant ton père lui a quand même mit des coups.

- Tu n'as pas a parler comme ça de ma mère ni de mon père, cria-t-elle. Tu n'es personne pour pouvoir oser critiquer ma famille !

- Je ne suis donc personne Maddison Peets ...

- C'est exact !

- On le sait, toi et moi que c'est faux."

Il se rapprocha d'elle en s'asseyant sur le lit.

"- Maddison, je t'en supplie, ne retournes pas vers Mario ... dit-il tendrement.

- Mais pourquoi Tony ?

- Parce que je t'aime. Je t'ai toujours aimé Maddison, et je sais que toi aussi tu m'aimes Maddison. Ca crève les yeux. Alors je t'en supplie, quittes-le. Ne reviens pas vers lui."

Maddison toucha tendrement son visage.

"- Oui, Tony. Je t'aime, et je t'aimerai toujours ... Mais, c'est fini toi et moi. C'est trop tard. J'ai maintenant rencontré une nouvelle personne et je ne peux pas revenir en arrière sur cette décision.

- Pourquoi Maddison, pourquoi ?

- Parce que quand j'aime Tony, c'est pour de vrai. Je ferai tout pour la personne, je la suivrai partout, je pardonnerai tout, tout ça par amour. Il fut un temps où j'étais prête à faire la même chose pour toi.

- Maddison, ne restes pas avec lui. Tu viens de le dire, tu m'aime.

- Oui, mais c'est fini entre nous. C'est trop tard Tony ...

- Maddison ...

- Tony. Ne rends pas les choses plus compliquées qu'elles ne le sont. Tu as été mon premier amour, certes, mais nous ne pouvons pas rester amis. C'est trop compliqué.

- Maddison, j'ai merdé. Je le sais, et j'en suis désolé. Je me mords les doigts chaque jours pour avoir voulut quelqu'un d'autre que toi. C'est lorsque l'on perd quelqu'un que l'on se rend compte de sa valeur. Mais tu n'es pas quelqu'un de passage Maddison, tu es la seule et unique personne que je n'ai jamais aimé de cette manière-là. Peu importe où tu veux qu'on aille, je suis prêt à te suivre par amour. Je préfère te voir avec quelqu'un qui te rend heureuse que quelqu'un qui te donne des coups. Et je suis prêts à te rendre heureuse Maddison, donc je t'en supplie, quittes-le.

- Tony, Tony ... Je suis désolée. Mais, non. Désormais, je dois faire ma route avec Mario.

- Faire ta route avec Mario implique que notre amitié doit s'arrêter-là j'imagine ...

- Prendre simplement des distances Tony. Nous allons au même lycée, nous avons le même groupe d'amis, ta famille est comme ma famille et inversement, ce sera compliqué de directement couper les ponts.

- Mais, Maddison ! dit-il enervé. A chaque fois on a essayé de prendre nos distance et ça n'a jamais fonctionné. Jamais ! Soit ton Mario est jaloux et pète toujours un câble, soit on se fréquente de nouveaux sans forcément le vouloir. On est attirés l'un par l'autre Maddison, c'est comme ça et ça ne peut pas être autrement ! Combien de fois on a essayés, hein.

- Eh bien on continuera Tony, on continuera ...

- ... D'accord, j'abandonne.

- Merci Tony, merci, dit-elle en touchant ses mains, signe de reconnaissance.

- Je vais m'en aller, j'ai séché un cours pour venir.

- Oh, d'accord."

Tony se leva.

"- Tony ?

- Oui Maddison ?

- On peut se prendre dans les bras, juste le temps d'un instant, avant notre séparation ?"

Tony avança vers elle, la prit dans ses bras.

Ils crurent être restés comme cela pendant deux minutes, mais en réalité, ce moment avait duré 10 minutes.

Puis Tony partit.