Chapitre 14,"Les arrangements du destin"

146 6 0
                                    


Charlie Sanders avait toujours été un garçon à la mauvaise réputation. Lorsqu'il était petit, il avait sa petite bande et il faisait la terreur. Il avait pris sous son aile un petit anglais aux longs cheveux et ils étaient devenus des potes. Personne n'avait le droit de toucher à un cheveu de la tête de Terry. En grandissant, sa notoriété avait grandi avec lui et tout le monde avait peur de lui. Les autres bandes n'aimaient pas avoir à faire avec lui, car il était aussi sans pitié quand il s'agissait de faire des règlements de compte. Terry et lui avaient évolués dans des mondes totalement différents, si on veut, car certains disent qu'Hollywood et la mafia c'est la même chose... Charlie Sanders avait en effet fait un investissement légitime, il avait une petite compagnie qui investissait dans les films d'Hollywood et qui lui avait rapporté une belle petite fortune et en partie grâce à son meilleur ami, Terrence Grandchester dont les films faisaient des milliards et dont les conseils sur d'autres films lui avaient aussi permis de gagner plusieurs milliards de dollars. Si bien que personne ne touchait au pote de Charlie Sanders, et Terrence Grandchester était son pote numéro un. Lorsqu'il reçut un coup de fil sur sa ligne privée et directe, il répondit sans hésitation :


- Ouais ?


- Monsieur Sanders ? Hunter à l'appareil, l'assistant de Monsieur Grandchester.


- Oui, Hunter ?


- Je pense que Monsieur Grandchester a besoin de vous tout de suite...


- Où est-il ?


- Ici à Chicago...


Hunter lui donna l'adresse ...


- Je serai là dans 5 minutes, dit Charlie.


- Merci Monsieur Sanders...


oOoOoOoOoOo


Terry était en train de se dire qu'il ne regrettait pas d'avoir aidé Eliza et que ces gangsters allaient peut être avaler cette histoire à dormir debout... Il leva la tête, et il soutint le regard de Lucky Malone, il n'avait pas peur de lui. Il devait se montrer fort, sinon il n'allait faire de lui qu'une bouchée...


Daniel Legrand était indigné ! C'était quoi cette histoire de fous ?


- Eliza, dit-il finalement, tu plaisantes ? Grandchester ne te supporte pas !


- N'exagérons pas, dit Terry, elle était moins sympa, mais c'était bien une amie à moi en Écosse...


- Il n'a pas hésité une seconde pour venir me sauver dans l'eau...


- Quand tu faisais semblant de ne pas savoir nager ? Dit Daniel ironiquement.


- En effet, j'aurai fait n'importe quoi pour être dans ses bras, dit Eliza.


- Je le savais et j'étais flatté, dit Terry.


La fête des pèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant