Episode VI : Un club libertin le samedi soir, il peut y avoir foule

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Seconde sortie au Mask de Paris, club libertin uniquement dédié aux couples, cette fois-ci un samedi soir.
Rien que devant l'entrée, tout est différent : arrivés à 23h00, là où il n'y avait qu'une porte close la fois précédente, on se retrouve à attendre derrière 2 couples, inspectés par un vigile avec oreillette. Il y a même un voiturier pour l'occasion!

Une fois entrés – après que notre look ait été validé -, nous constatons que les différences ne s'arrêtent pas là. Au lieu d'une seule personne en gestion, il y en a au moins trois rien qu'au niveau du bar, tous masqués : 2 belles barmaids, et un gars en chemise blanche et bretelles, qui semble gérer l'intendance dans tout le club.
Nous commandons alors vite un cocktail au bar déjà pas mal bondé, et nous passons le rideau pour constater que tous les box sont occupés et que des couples s'ébattent déjà : là une fellation, ici un cunnilingus, plus loin un couple en plein coït. Dit comme cela, cela paraît choquant, limite brut de fonderie, mais en fait, dans ce lieu, ça passe pas trop mal...

Difficile de se poser tranquillement cette fois, peu d'espace de libre à cette heure.
Nous primes le parti de nousasseoir en bout de canapé, en laissant une place raisonnable avec nos voisins les plus proches.
Sabine et moi discutons alors tout deux : nos premières impressions, ce qu'on pensait des couples entrevus...

Le nombre de couples était impressionnant par rapport à la fois dernière, et l'écart entre les âges s'était aussi amplifié : même si la grande majorité restait des trentenaires et des quarantenaires, nous avons entraperçu au moins 3 couples de 25 ans environ, et deux approchant bien la soixantaine.
Les gens sont cependant toujours élégants, souriants, parfois même beaux, mais ni Sabine ni moi ne trouvons vraiment de couples à notre goût : d'un commun accord, il faut que l'homme et la femme nous plaisent...à chaque fois, un truc clochait.

Et surtout, à moins de 10 jours de retrouver Ludivine et Franck, nous n'envisageons pas de vivre quelque chose avec un autre couple ce soir.

Néanmoins, l'atmosphère et les regards aidant, nous avons de plus en plus envie de faire l'amour ensemble.
Nous nous dirigeons difficilement, tant l'endroit est bondé, vers l'escalier où nous pensons trouver un coin câlin plus intimiste.

En bas, la piste de danse est pleine et un DJ est à la manœuvre. A notre grand dépit, et malgré ces deux éléments pourtant moteurs, il ne se passe rien de sensuel ou attirant sur cette piste : la pénombre ne laissant que peu de lumière sur les corps en mouvement.
On se dirige donc dans les deux pièces à droite, celles où nous avions déjà pu nous ébattre, entre nous, puis avec Ludivine et Franck.

Plus de monde qui font l'amour ne fait pas nécessairement monter la température

Les deux sont hélas bien remplies. Plus une seule place : des couples sont à des niveaux plus ou moins avancés de leurs ébats, remplissant chacun des deux lits.
Je suis étonné par deux choses : Pas un seul couple entièrement nu... Un homme gardait même son slip et sa chemise, un autre carrément le pantalon; plus loin une femme chevauchait son compagnon, son corps bien couvert par une jupe très ample, une autre conservait toujours son haut...

Je me dis alors que la psychologie vestimentaire du libertin devait être bien intéressante, mais nous n'allons pas nous arrêter pour faire la causette sur le sujet !

La seconde chose qui me chiffonne est l'absence totale, malgré le grand nombre de personnes, d'un quelconque rapprochement entre couples : pas de mélangisme, encore moins d'échangisme.
Encore trop tôt? Soirée côte-à-côtiste?
Les couples semblent cependant bien s'éclater; les hommes parlent beaucoup à leurs femmes, et en s'approchant, on peut entendre des mots tendres et amoureux : le libertinage est vraiment loin des clichés que l'on en donne...

Histoire d'un couple coquinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant