Je suis si seule dans cette chambre. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis cachée sous ma couette mais j'entend encore les bombes secouer les murs de la maison. Je ne les comptent plus.. J'ai si peur, j'espère que mes parents ne s'inquiètent pas. Ils m'ont dis de rester cachée et de dormir. Mais comment es ce possible si je suis si terrifiée ? Je sers de toute mes force la peluche que ma grand mère m'a offerte pour mon anniversaire. Il y a une semaine, elle serait si peu fière de moi si elle me voyait en ce moment, elle m'avait demandé d'être forte maintenant. Dehors il n'y a plus de bruit. Peut être que la guerre est finie, que tout le monde est mort et que je suis la seule dans ce monde qui ai survécu. Mais non car ce n'est plus le bruit des bombes intenses qui me perturbe mais le sentiment de danger qui me pèse. Comment le monde peut-il finir ainsi ? Meme Satan ne voudrait pas ce qui arrive sur Terre. Si j'ai la chance de m'en sortir, je raconterais cette nuit d'horreur pour montrer au monde ce que le gouvernement cherche a masquer. Moi Lucie, je deviendrais forte et je combattrais tout les terroristes du monde. Je les ferais changer car c'est ce que je veux. Je ne souhaite à personne ce que je vis en ce moment. Je ne veux pas qu'un autre enfant ai peur. La vie n'est pas rose mais elle n'est pas noire non plus, je refuse de mourir. Alors je me lève, ne dirige vers la porte le regard meurtrie, ma peluche toujours à la main. La porte grince quand je l'ouvre mais ce n'est rien comparé au brouillard dans lequel je me trouve. Sur ma droite, je descend l'escalier sans chercher mes parents. Ils n'ont pas pu me protéger alors je le ferais moi même. Je les protégerais tous. Certaines marches sont tremblantes, mais j'avance dans le noir. Je connais trop bien cette maison pour m'y perdre. Une fois en bas, je prends a droite pour passer par le salon. Je longe le canapé gris dans cette ambiance macabre et j'ose regarder par la fenêtre. J'y vois des gravas, des flammes au loin qui se rapprochent. Je reste pétrifiée. Je ne voulais pas voir ça, j'aurais mieux fait de rester dans ma chambre. J'ai été stupide de croire que j'aurais pue changer quelques chose. Mais ce monde est bien trop fou. Personne ne va survivre a cette guerre stupide. Ils vont tous nous tuer... Je me rend compte que quelques chose perle sur la joue. Je pleure devant ce monstrueux spectacle. La lune est pleine ce soir, qu'elle belle nuit pour mourir. Je n'ai plus rien a perdre. Je me retourne, regarde la porte d'entrée et cours, cours aussi vite que je peux escaladant les chaises qui ne sont plus en ordre autour de la table. Les clés sont encore sur la serrure alors je les tournent, je pousse, pousse sur la porte de toute mes forces pour l'ouvrir. Elle me parait lourde, autant qu'une voiture. Mais j'y met toute la peur. Je ne peux pas rester enfermé, je refuse cela. Dans un dernier effort, elle se brise, d'un coup d'épaule je l'enfonce et me faufile entre les battants. L'air n'est pas respirable. Des cendres volent autour de moi, je regarde la ville, démolie par les ouvrier qui l'ont battis. Cette histoire est triste, je sais mais la bêtise humaine l'est encore plus. Demain c'est mon anniversaire j'aurais 14 ans et j'écris ce texte sur un coup de tete car plus rien a de sens. Chez moi tout est flou. Qui suis-je ? Ou suis-je ? Je ne sais pas mais j'avais besoins d'écrire car ce ci a du sens pour moi. Car je vais me battre pour ce que je veux. Car sinon la vie ne sert a rien. Alors je vais gagner, pour prouver a tous les gens qui m'entours que je pouvais le faire. Et qu'ils sois fier de moi car j'ai réussi.
Ecoutez juste cette musique, c'est avec elle que j'ai écris.
Je me fou des fautes qui restent.