Je me vois juste passer les portes de la patinoire, je sais juste que je suis enfin près que toi, tu joues derrière les vitres. Tu ne m'as pas encore vu mais moi je te vois. Je suis venue, j'ai prévu ça en une semaine. Mes parents ont dis oui pour une fois, mais je ne sais pas pourquoi. J'ai pris le train ce matin, pour venir. Je suis passée près de chez toi mais quand même assez loin pour que tu ne me vois. je t'ai suivie en vélo jusqu'ici. Je ne t'ai rien dis. J'avais émise l'hypothèse en rigolant mais j'y avais ensuite pensé toute la soirée. Elle me dévorait, cette putain d'envie de faire une chose impossible. Tu es monté, sans regardé autour. Je t'ai vu je voulais te prévenir mais j'aurais gâché le bon moment. Tu jouais déjà. Je me suis donc mise dans un coin sombre. A coté de la porte d'ou tu étais sortis. Et je te regardais dans l'ombre. La mis-temps sonna et je partie dans le vestiaire, j'avais prévenue. Avant que tu arrives, je suis aller mettre des patins. Je suis sortie sur la glace lisse en passant par une autre porte. Ils t'ont appelés au micro mais tu ne venais pas. Alors ils ont passés le message que j'avais enregistrée que toi seul pouvais comprendre: "près d'un feu ardant ou sur un lac gelé si tu entends ton nom rejoins moi." Il n'en à pas fallut plus pour que tu sortes comme un fou dès la fin de l'enregistrement. Je patinais lentement près du centre. Mais quand tu as posé un patin sur la glace, c'était toi et moi le feu ardant. Tu es venu vers moi si rapidement. On était ensemble et tu avais les larmes aux yeux. "C'est mieux que dans mes rêves". C'est tout ce que tu m'as dis avant de me prendre dans tes bras et me serrer contre toi. Apres de longues minutes, tu me lâchas à contre cœur. Je ne quittais pas tes yeux, ils brillaient. Une sonnerie retentit. La fin de la mis-temps. On quitta la glace, main dans la main. "Avant que tu ne partes je voulais te dire que je t'aime", je ne le dis qu'a demi-voix mais alors que tu etais déjà loin, tu te retournas et je pus lire sur tes lèvres: moi aussi.