Military Love, Military Hatred

Rencontre redoutée

~~LUI en multimédia ~~
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Mais je n'entendais plus le colonel. Je n'entendais plus que les battements de mon propre coeur. Ils résonnaient dans ma tête de plus en plus fort et de plus en vite. Plus rien autour de moi n'existait.

En face du bureau du colonel, assis sur une chaise, se tenait un jeune homme. C'était LUI...

Par réflexe, je cherchai une quelconque manière de me défendre. Évidemment il n'y avait rien autour de moi qui puisse m'aider.

Ce n'est pas vrai, Alys. Tu es en train de rêver

Ce ne pouvait tout simplement pas être vrai. Ce fut alors que SON regard se posa sur moi. Son regard sombre que j'avais autrefois si bien connu. Ce regard, je le reconnaîtrais entre mille. Ce qui justifiait hélas mes soupçons.

-Cadette Cachemire?

Je déportai mon regard d'une lenteur extrême sur le colonel en prenant garde à ne pas LUI tourner le dos.

-Je crois que je vous ai interrompu, colonel. Devrais-je sortir pour réparer cette erreur? Demandai-je la main déjà sur la poignée de la porte.

-Non ça va. J'en ai presque fini avec ce jeune homme. Je vous en prie, restez.

Il faut vraiment que ce soit maintenant que cet orgueilleux décide d'être sympa avec moi?!

Je croisai mes mains devant ma poitrine pour dissimuler leur tremblement. Ce qui franchement ne m'aida pas spécialement car je tremblais de tout mon corps.

Le colonel se tourna vers LUI et lui tendit un papier.

-Voici votre horaire.

Je faillis m'évanouir. IL s'inscrivait? Mon dieu, non! Je cherchai un appui sur la poignée de la porte pour ne pas trébucher. IL hocha et se leva. Je remarquai alors que je me trouvai exactement à l'endroit où il devait passer.

Je me décalai rapidement et fis semblant de trébucher à cause du pied d'une chaise pour la faire tomber. Elle formait ainsi une petite barrière entre LUI et moi.

C'est mieux que rien.

IL passa près de moi. Je reconnus sans difficulté la lueur malicieuse dans son regard. SON regard se posa d'abord sur la chaise renversée ensuite sur moi. Les coins de ses lèvres se relevèrent doucement. Ce sourire... SON sourire.

Il sortit et ferma la porte derrière lui. Je me précipitai de relever la chaise. Je m'assis sur celle en face du bureau du colonel en mordant sur ma lèvre inférieure.

-Vous le connaissez? Me demanda Owen.

J'essayai d'avoir l'air le plus naturelle possible en répondant:

-Non.

Il me dévisagea encore quelques instants et finis par se lever. Il alla se poster à la fenêtre en mettant ses mains dans ses poches.

-Pourquoi avoir frappé Henri? S'informa-t-il finalement.

Pour l'instant c'était le moindre de mes problèmes.

-Il m'a énervée.

-Et vous souvenez-vous de ce que j'ai dit à propos de vos sentiments et du combat.

-Qu'il ne faut pas les laisser intervenir... Soupirai-je la tête complètement ailleurs.

-Bien je laisserais passer cette inattention pour cette fois-ci mais sachez que je serais moins clément la fois prochaine.