Une Goh 237

CHAPITRE 1 :La routine quoi...

La porte de ma chambre s’ouvre brusquement. C’est ma mère. Rien de grave ne vous inquiétez pas. Cette femme elle est comme ça. Toujours en train d’ouvrir ma porte avec toute la force de son corps lol.
- Naelle ? Réveille-toi. Tu as cours aujourd’hui ?
- ouiiiiii !
- réveille-toi alors. Tu vas être en retard
- ok.
Je ferais quoi sans ma mère ? Je regarde mon téléphone. Il est 5 heures du matin. Non mais elle rigole la ? C’est moi qui va aller ouvrir l’école la aujourd’hui ? Je m’endors donc en mettant mon alarme à 6 heures du matin.
“Cring cring, cring cring”
Mon alarme sonne. Il est 6 heures du matin. Nous sommes mardi. Je me rendors un peu encore. Je me dis 5 minutes de plus et après je me lève pour de bon. Vous connaissez nor. Quand on dit ça on dort encore même pour 10 mille.
Bref, je me réveille 30 minutes plus tard. Je traine encore un peu la…je prends mon téléphone, je regarde tous les messages et les snaps. Bon la, je me lève.
Je fais comme d’habitude hein, crème, make up, parfum. Puis je m’habille. Pantalon jean noir, pull fleuri blancs et une adidas super star blanche avec des raillures noir. Ouais ouais, vous avez du comprendre que je ne blague pas avec la sap. Toujours PENG PENG !
Je prends mon sac inspired Hermès couleur noir, et je mets mon classeur et mon ordi a l’intérieur. Je suis donc prête pour l’école.
Je suis étudiante à l’ESSTIC, une école de communication. Je dis même quoi la ? La plus GRANDE école de communication en Afrique centrale. Le pôle de l’excellence de l’UNESCO. Ah oui oui. Ce n’est pas pour me venter hein, je voulais juste que vous aillez une idée lol.
Donc comme je disais, je vais à l’école. Je monte prendre le taxi.
« 400 château »
Oui nor, je prends le taxi normal. Qui va payer le depot ? Yaoundé est chère deh ! Bref comme je disais, je prends mon taxi ;
« 400 château » les deux premiers taxis ne me prennent pas
« 400 château »
Taxi man : donne 500 nor. Ça va te tuer si tu ajoutes 100francs ?
- le père je n’ai pas. Si j’avais je donnais.
Ou même ? J’avais les 100 francs la, je ne voulais pas ajouter parce que déjà 400 francs c’est trop bien payé le matin. Je ne voulais pas aussi manquer de respect a un vieux, sinon j’allais lui demander d’avancer avec sa casse qu’il appel taxi là.
Il me prend donc. A l’école, je retrouve ma bae, Nelly. Cette Goh je l’adore. Nelly a un teint chocolat, elle est mince, avec des hanches et seins juste comme il faut. Comme si ça ne suffisait pas, elle est très belle, avec un très beau sourire. Une shakira noir quoi !
On fait notre petit congossa du matin en classe. On se disait tout, absolument tout. Nous étions tellement proches qu’on dirait des lesbiennes.
En ce moment j’avais des problèmes de cœur. Je venais de rompre. Il m’avait trompé. Je n’avais que 20 ans mais j’avais déjà vécu de ces choses mon ami. Tchuips ! J’avais vraiment mal. Ca faisait deux semaines déjà et je n’arrivais pas à l’oublier. Bref, elle m’a réconforté comme d’habitude et nous avons fait cours. Les cours c’est ma priorité. Même si ça fini avec quel gars, l’école d’abord.
A 15 heures, les cours étaient terminés. Nous sommes donc passés chez monsieur Emile, à Alfresco. Il fait les meilleures pizzas de toute la planète. Je dis que même les mbenguiste la n’ont pas son niveau wesh. Il nous reçoit avec un grand sourire comme toujours. Pas besoin de prendre la carte, on savait déjà ce qu’on voulait prendre.
- une savoyarde
- une suisse, avec deux menthes au lait svp.
On va donc s’assoir. Les gens nous regardent comme si ils n’avaient jamais vu des filles. Nous aussi on les fixait. Ils pensent même que quoi ceux-là ? On commence donc à causer tranquille. On mange et on est épuisée. On a ri comme jamais. Il y avait une fille la qui ne voulait pas arrêter de nous regarder. Nelly me dit,
- bae regarde la fille la qui ne fait que regarder ici, avec sa greffe de 2006 la.
- Hahahahaha
- il faut d’abord qu’elle commence par porter des vêtements du 21eme siècle, et qu’elle trace correctement ses sourcils, et après elle aura le droit de nous regarder.
- hahahaha
J’étais morte de rire. Cette fille, elle me tue wallah ! J’avais déjà envie de faire pipi. Je pars donc aux toilettes. Je fais ce que j’ai à faire, et puis je ressors. En sortant je vois quoi ?
Un gars Peng Peng mon ami. Brun, grand de taille, bien bâti là. Il portait une veste bien taillé. Chaussures Italiennes aux pieds. Sa barbe était bien taillée. Mauf ! Le gars était chaud à mort. Je marchais en le regardant sans regarder, et la, nos regards se croisent.

Vous voulez connaitre la suite, c’est demain.
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