CHAPITRE 7: JE VAIS ME CONSOLLER CHEZ VERSACE

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Je prends mon taxi dépôt pour la maison. La j'ai super mal. Une fois de plus j'ai le cœur brisé. Je sais qu'on n'était même pas ensemble mais... vous comprenez quand-même. Dans le taxi je n'arrive pas à me retenir. C'est plus fort que moi. J'appelle Nelly. Elle est toujours là pour moi comme vous le savez déjà.

-baby je te jure moi et l'amour c'est fini. Plus jamais (en pleurant tellement fort)

- bae qu'es ce qui t'arrives ?

- (je lui raconte tout)

- passe à la maison. On va dormir ensemble.

Je ne sais pas vous mais quand j'ai un problème et que je me retrouve avec mes amis, surtout NELLY, ça change. On rit de la situation et tout devient subitement plus léger à porter dans le cœur. On termine la soirée à manger des beignets banane qui étaient dans son congélateur. Avec elle je pleure quand j'en ai envie, et je ris quand j'en ai envie. Je suis moi-même. C'est elle ma VERSACE.
J'ai très mal au cœur mais franchement la vie c'est devant. Je ne vais plus penser à ce connard avec son prénom composé.
Les jours passent, les semaines passent, deux moi passent. Je me concentre plus sur mes études et les affaires de ma mère. J'ai déjà oublié cet idiot la... c'est quoi son nom déjà ?
J'ai mis un peu d'argent de côté donc je décide de changer la déco de ma chambre. Je vais donc à Orca chercher du papier peint et des rideaux. Mince ! Ce n'est pas le lait ici hein. C'est très cher mais ça en vaut le prix. Je suis chanceuse d'avoir mise assez d'argent de côté.
Je sillonne les rayons et je vois une tête que je connais, mais je ne sais pas ou je la connais celle-là. Elle vient vers moi

- Bonjour...

- Bonjour ?!

- Ah désolé je me présente. Belinda, vous m'avez croisé l'autre jour à la soirée de mode.
- Ah d'accord...
- Jetais avec Charles André.

Ah oui. Maintenant je vois d'où je la connais celle-là.

- Oui je vois (sourire)
- Vous devez être une très bonne amie à Charles. Il était très content de vous voir.

Ah ma chérie. Si tu savais...
- je suppose. Je dois y aller. Merci pour le bonjour. C'est très gentil de votre part. passez une bonne journée.
- Mais attendez. Vous ne voulez pas dire bonsoir à Charles ? il est juste...
- Non la prochaine fois.
En me retournant je vois le con derrière moi. Beau comme toujours. Ayeee pourquoi ce gars veut me traumatiser ? Pantalon bleu marine et polo blancs avec railleurs bleus. Il me fait la bise, en mettant sa main sur mon dos, juste au-dessus de mes hanches.
Frisson.
Jetais alors bien Dieu merci. Pantalon souple avec un démembré blanc. Sandale aux pieds avec des accessoires cartiers. Le tout avec mon petit sac chanel comme toujours. Simple mais PENG ! Comme si je savais que j'allais voir Charles André aujourd'hui.
Je vous jure je ne savais plus ou me mettre. J'avais tellement honte parce que je pensais que mes sentiments pour lui se voyaient sur mon visage. Et lui, si vous voyez comment il me regardait. Son regard sur moi était si profond, je pouvais presque lire ce qu'il se disait dans la tête. Pendant ce temps, Belinda nous regardait. Je pense qu'elle a compris qu'il y avait quelque chose entre moi et son mec.
Moi : je dois y aller là.
Charles : mais Naelle...
Je suis déjà partie mon ami. Reste la avec ta blonde. Sal Con !
Eh ah... revoir ce mec a fait resurgir tous les sentiments que j'avais pour lui. Je l'insulte mais dans mon cœur... malheureusement il a déjà une goh. Je ne vais pas me mettre entre eux. Je décide donc de tourner la page une fois pour toute. Je suis allée acheter des kalisses au Casino, je suis rentré, je me suis enfermée dans ma chambre et j'ai pleuré comme un petit bébé.
Bon Naelle c'est bon là. En plus c'est de ma faute. J'ai voulu faire la meuf et voilà. Mais il n'y a pas de place pour les regrets. Comme je dis toujours, la vie c'est devant.
Deux jours plus tard, je reçois un appel. « Numéro privé » Ekie !!! C'est encore qui ça ? Je décroche
- Allo ?
- Allo Naelle ?

Je connais cette voix. C'est Charles. Mon cœur commence à battre très fort. Il me veut quoi encore lui ?

- Oui c'est bien moi. C'est qui ?

- C'est Charles

- ...

- Tu me manques Naelle...

Ah oui ? Et sa blonde la ? Il me prend pour une conne ou quoi ?

- Je ne veux pas jouer CHARLES. Si tu n'as rien d'important à me dire j'aimerais me coucher maintenant.

- Mais Naelle. Ecoute au moins ce que j'ai à te dire.

- Ecouter quoi ? tu as une copine et tu viens me raconter du « tu me manques ? » apparemment tu as tourné la page, alors pourquoi as-tu encore mon numéro ?

- Parce que...
- Oui ?
- Parce que je t'aime !

Wolololo ! Mon sourire est arrivé jusqu'au front. Mon cœur s'est emballé. Ça m'a vraiment touché oh. Il m'aime ce mec, et je sais qu'il est sincère quand il me le dit. Je suis resté calme pendent au moins 20 secondes avant de me reprendre.

Une Goh 237Où les histoires vivent. Découvrez maintenant