Elle tend légèrement la main
Elle palpe, frôle un souffle...
Enlace la brise, bercée par un parfum
La vie inexprimable,
Un gouffre.
La soif de l'espace,
Un alizé,
Un souvenir.
Elle caresse, réinvente un visage
Iréel.
Les lèvres frémissent,
Un délire.
La main tremble, se penche davantage
Et comme une vague sous la mer,
L'amour s'était assoupi,
Par les routes d'étoiles, à minuit.
Les larmes naissent,
Se pressent,
Pour que le même amour revienne.
Mais lentement, tout se meurt à présent,
Le souvenir, la caresse.
L'angoisse se noie dans les veines
Insomnie éternelle.
La nuit oublie son nom
La main brûle, glacée de douleur...
Meurtrie.
Les larmes s'écrasent. Au plus parfond.
Seule. Elle est seule.
Et l'oeil sèche, flétri...
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Si le désespoir m'attend là-bas, sur la rive
PoetryRecueil poétique. Et puisque sous mes veines S'assèche la vaine prière Et puisqu'encore je traîne L'anathème, l'Autel mortifère...