D'une âme toujours à contre-jour
Mon air peu à peu se renferme
Éclairant les milles lanternes
De ce qu'il me reste de nocturne
De mes désirs tout autour,
D'un silence clos sous la lune.
Et j'entasse dans ma nuit
Confidences, atmosphères à vide
Douce violence d'une esquisse
D'un gris-noir sans racines...
Éther fuyant de mélancolie
Et sur la toile, étamines d'éternités
Doucement se faufilent
Aux nuances démultipliées
De mon bleu-nuit si fragile.
Mais de cette esquisse à présent
Moi je ne suis rien de plus
Que l'observatrice s'éloignant
Me cherchant de sa longue-vue.
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Si le désespoir m'attend là-bas, sur la rive
PoesíaRecueil poétique. Et puisque sous mes veines S'assèche la vaine prière Et puisqu'encore je traîne L'anathème, l'Autel mortifère...