Il faut que je l'annonce à Laïa. Mais comment ? Je ne sais pas comment elle va le prendre ni si elle va comprendre. Je ne sais pas quoi lui dire tout simplement.
Après cette scène je suis directement remonter me coucher, j'ai voulu dormir mais impossible, cette histoire d'adoption m'a retourné le cerveau toute la nuit.
Le lendemain après les cours je me décide et rappelle Laïa en Skype. Elle décroche. Elle remarque immédiatement que je n'ai pas la même tête que d'habitude et me demande qu'est ce que j'ai.
- J'ai été adoptée.
Elle ouvre grand les yeux. Je répète alors :
- J'ai été adoptée.
- Quoi ? Mais explique moi !
- Mes parents biologiques ont signés un contrat pour récupérer ma garde. Je m'en vais vendredi soir après les cours.
- Vendredi ? Mais ils habitent où ?
- À Washington, à deux heures et demi d'ici.
- Mais comment je vais faire moi sans toi, ça me laisse deux petits jours pour profiter un max de toi et après je suis censé te dire au revoir ? C'est impossible.
- Laïa, s'il te plait.
En l'entendant dire ça, je suis dégoûté, elle me dit clairement qu'elle ne peut pas rester sans moi. Elle ne veut pas que je la laisse et je comprends parce que je ne le veux pas non plus mais je n'ai pas vraiment le choix. Je reprends.
- Tu sais quoi ? Washington n'est qu'à deux heures et demi, ce n'est pas comme si j'étais à l'autre bout du pays, d'accord, donc si on veut on pourra se voir chaque week-end Laïa.
Son visage affiche un léger sourire.
- Très bien, en attendant je vais venir chez toi pour t'aider à faire tes bagages et tes cartons Anna.
- Je t'attends, la porte est ouverte.
- Je suis là dans deux minutes.
Le Skype se coupe.Comme elle me l'avais dit deux minutes plus tard Laïa est là, en même temps ce n'est pas compliqué quand on habite la même rue. En me voyant, elle me saute dessus, comme toujours. Vous pouvez me dire que c'est l'exagération des filles qui, dès qu'elles se voient, elles se sautent dessus comme si elle ne s'étaient pas vu depuis dix ans et bien avec Laïa je dirais juste que notre relation est quelque chose d'extravagant, une amitié qui dépasse toutes les exagérations du monde, nous sommes juste comme ça, c'est une sorte d'habitude.
A ce moment précis, je regarde la totalité de ma chambre et de tout ce qui s'y trouve. D'une part je voudrais tout emballer, pour me débarrasser de cette foutu tâche et d'une autre part, j'aurais envie de tout laisser pour repartir de zéro. Certe je ne vais pas tout emmener comme mon lit, ils doivent avoir un lit non ? Et puis même je reviendrais ici c'est sur donc je serais bien contente d'y trouver mon lit qui a fait toute mon adolescence, bien que je sois encore dans cette période.
Tellement de choses se trouve dans cette pièce qu'il m'est presque impossible de choisir mais je me résonne très vite à ne prendre que le nécessaire. Je commence alors par prendre mes plus grosses valises parce qu'avec tous les vêtements que j'ai, une seule ne suffira jamais, au total j'ai trois grosses valises. Je commence par en ouvrir une.
J'ouvre alors ma commode, à ce moment précis, je remercie ma mère de toujours plier mes affaires. Grâce à ça je peux donc les mettre directement dans ma valise. Laïa se lève pour m'aider et remarque un tee shirt.- Anna t'as gardé ça ?
Je me retourne pour savoir de quoi elle parle. Elle me montre un vieux tee shirt qui doit avoir dans les quatre ans, c'était un tee shirt que j'adorais avant, je me souviens même qu'on l'avait en commun avec Laïa.
- Oui, je pense que je vais en profiter pour faire du tri.
Nous rigolons toute deux.Après deux bonnes heures à faire du tri, je me rends compte que je n'ai pas autans de fringues que je pensais, la majorité était des vieux trucs. Et je n'ai donc rempli qu'une valise et demi.
Soudainement, il me vient l'idée de faire une liste de tout ce qu'il faudrait que j'achète avant vendredi soir. Étant donner que nous sommes mercredi après midi, nous avons énormément de temps. Je regarde l'écran de mon IPhone, il n'est que seize heures trente.Après avoir fais le tri dans mes vêtements nous nous regardons avec Laïa et je comprends qu'elle en a autant marre que moi.
- Anna ? Étant donner qu'il ne te reste pratiquement aucun vêtement et que j'ai affreusement envie de sortir après être restée des heures à ranger sachant que je déteste ça. Et si on allait faire un peu de shopping ?
Elle lit dans mes pensées.
- Je dis que c'est une putain de bonne idée en plus de ça il fait beau.
Je dis ça comme si c'était étonnant alors que nous sommes début mai, le trois mai pour être exact.Par la suite je prends mon IPhone, de l'argent, un petit sac et nous descendons. Le temps que je mette mes chaussures, je hurle à ma mère pour qu'elle m'entende que nous sortons, elle me répondit d'un bref "d'accord".
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C'était inimaginable. "Je suis une Beckham"
JugendliteraturJe m'appelle Anna Collins, jusqu'à ce que ma famille m'apprenne que j'ai été adoptée et que mes parents biologiques ont signés un contrat pour reprendre ma garde. Je me retrouve donc à 17 ans dans une nouvelle famille que je ne connais pas du tout...