11. Mon père.

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Ça doit bien faire plus d'une heure que nous roulons et j'ai déjà finis d'écouter ma playlist du mois. Je n'ai pas grand chose pour m'occuper à part mon iPhone et un carnet dans lequel je peux dessiner ou écrire, n'importe.
Je n'ai pas envie d'utiliser mon téléphone pour l'instant parce qu'après je vais vider la batterie et si je reçois des messages de Laïa je serais encore capable de sauter sur mon père pour lui prendre le volant et faire demi-tour. Je vais opter pour dessiner tous ce que je vois et ce que j'imagine dans mon carnet.
Avant que je trouve ce carnet, je remplissais mes cahiers de cours de petits dessins ce qui ne faisait pas forcément plaisir aux profs donc j'ai trouvé ce carnet et je le remplis lui de tous ce qui me passe par la tête quand je m'ennuie. Mes profs n'aime toujours pas que je n'écoute pas les cours mais au moins mes cahiers restent propres. Au lycée les profs font leurs cours et ne font plus attention si tout le monde suis ou pas. Si tu travaille c'est tans mieux pour toi et si tu ne fais rien c'est ton problème et uniquement le tien.
Je ne dis pas que je ne travaille pas mais il y a certaines matières où je me demande a quoi ça sert.

Nous arrivons dans une sorte de vallée magnifique, la vue est juste à en couper le souffle, une centaine de mètres derrière se trouve enfin Washington, ma mère me regarde pour me dire :

- Nous sommes bientôt arrivés
Je pose ma tête sur son épaule en lui tenant le bras et elle me caresse la tête.
En effet, cinq minutes plus tard, mon père stoppe la camionnette dans un magnifique quartier.
Notre camionnette fait vraiment tâche au milieu de la rue, il n'y a que de belles voitures de sport qui doivent coûter un bras. Si mes "parents" habitent ce quartier, je ne sais comment ils ont fait mais ils ne doivent pas être les plus pauvre. J'espère que si c'est le cas, ce ne sont pas des gens qui ont la grosse tête.
Je descends de la camionnette et prend uniquement ma première valise pour le moment. Je suis mes parents se diriger devant un gigantesque portail en métal, ils sonnent et entrent dans la cour principale. Je suis impressionnée par la taille ne serait ce que du jardin.
Nous marchons exactement sur le chemin fait en dalles par terre pour ne pas marcher sur le gazon.
Ça y est, je suis devant une porte, entourés de mes "faux parents" pour rencontrer mes "vrais parents". C'est une situation assez bizarre sur le coup.
Je regarde mon père puis ma mère qui me sourient et me font un signe de tête, je fais un pas et j'appuie sur la sonnette. Je me recule d'un pas et attends, tête baissée.

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre et une petite femme ronde, qui doit avoir la quarantaine apparaît. Je relève la tête pour la regarder.
Elle me sourit et s'approche de moi pour me prendre dans les bras. J'ignore qui elle est mais elle me paraît gentille. Elle salut mes parents et rentre en nous demandant de la suivre.
L'entrée donne directement sur le séjour. Un grand, très grand séjour.
Le canapé est gigantesque, il est placé en plein milieu de la pièce, ce canapé en L est en cuir blanc, au sol se trouve un tapis gris - beige. Autour se trouve deux fauteuils de mêmes couleurs. La femme s'adresse à moi.

- Je suis Mary, je fais office de gouvernante, nourrisse, femme de ménage, je suis un peu la femme à tout faire de la maison.
- Si vous n'êtes pas ma mère, où sont mes parents ?
- Prenez place, ils arrivent. Je vais les appeler.
- Merci beaucoup madame.
- Tu es ici chez toi, appelle moi Mary, j'ai horreur qu'on m'appelle Madame.

Elle me sourit et je rigola, je l'aime bien. Elle nous laissa là, je m'assied, elle parti un petit instant et monta les escaliers en disant "Elle est la ! David elle est la !"
Elle redescendit aussitôt suivi d'un homme qui doit surement être mon père. Elle arrive devant moi, David, je suppose, reste caché derrière elle pour garder l'effet de surprise, sauf que je n'en peux plus d'attendre, je veux savoir de qui je viens, qui est mon géniteur. Mary me dit.

- Anna, je te présente ton père, David.
Elle se mise de côté et je n'en crois pas mes yeux, il est grand, blond châtain, et c'est surtout un grand joueur de foot, du moins c'était. David c'est David Beckham. Mon père est David Beckham.
Il rigole en me regardant avant de me dire.

- Pourquoi fais tu cette tête ?
- Vous êtes David Beckham, c'est une blague ?
- Pas vraiment non.
- Comment ça se fait, j'en reviens pas.
- Nous t'expliquerons toute l'histoire plus tard, pour l'instant je suis seul à la maison avec ta petite sœur. Victoria est a l'entraînement de foot avec les garçons.
- J'ai des frères et sœurs. Wahou. Et ils sont au courant au moins ?
- Évidemment, ça fait des mois qu'ils sont au courant et qu'ils sont impatient de te rencontrer. Je suis content que tu sois enfin là.

Il ouvrit grand les bras pour me faire signe de lui faire un câlin. Je me lève avec hésitation et je fais un câlin à David Beckham, mon père.

C'était inimaginable. "Je suis une Beckham"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant