Next To Me

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Sans m'en rendre compte je m'étais endormis durant le trajet , en me réveillant tous mes membres étaient endoloris en particulier mon cou et mon postérieure. Ce qui ne m'étonne pas le moins du monde car le siège où je suis actuellement assise à l'arrière de la voiture de Mickaël, mon géniteur qui apparemment se considère comme mon père , était atrocement inconfortable. Je me redresse convenablement afin d'étirer mes bras et mon dos , mais malheureusement pour moi les rayons de soleil de Californie venaient d'agresser mes pauvres yeux gris. Je fis une légère grimace en mettant mes mains devant mon visage, amusé par mon geste, Scott mon frère jumeau me lança un sourire moqueur. Se demandant sûrement pourquoi Scott souriait tel un idiot, Mickaël vit que je j'étais réveillée à travers le rétroviseur et me dit :

- Tiens tu es réveillé ! Bien dormis 'Lia ?

À l'entente de ce surnom plusieurs sentiments que je ne saurais décrire déferlaient en moi.

- Ne t'avise plus de m'appeler ainsi. Lui dis-je froidement.

- Oh...excuse moi Zoïlia. Il fit une pause puis repris, nous arrivons dans quinze minutes.

Vous vous demandez pourquoi j'ai adopté ce ton avec Mickaël tantôt ? Eh bien laissez moi vous dire que quand l'homme qui vous a conçu prend la fuite au moment où on lui annonce qu'il sera père ; forcément cela laisse des traces. Et maintenant qu'il refait surface, il s'attribue tous les droits qu'un père puisse avoir y compris celui de m'appeler par mon surnom. Mickaël n'est donc pas et ne sera jamais mon père.

Une certaine tension c'était installée depuis ma remarque ce qui avait engendrer un silence des plus assourdissant. Au bout de quinze minutes comme nous l'avait dit Mickaël , nous arrivons devant ce qui me semble être un château et non une maison. La façade était d'un blanc crème magnifique, la maison était encerclé de deux jardins , le premier servait juste de présentation je suppose et le second était beaucoup plus grand et plus large. En entrant dans la demeure, je me rendis compte que l'intérieur est encore plus immense que l'extérieur.
J'eus à peine le temps de jeter un coup d'œil qu'une femme ayant la trentaine environ, cheveux blond attaché en un chignon propre et soigné, taille moyenne avec une peau assez bronzée : remarque la Californie est connu pour son soleil monstrueux et ses belles plages... . Elle s'avançait vers moi avec un sourire des plus éclatant et me prit dans ses bras touts fins :

- Tu dois être Zoïlia n'est ce pas ? Ravie de faire enfin ta connaissance ! Moi c'est Jane.

Je ne répondis pas à son étreinte , à la place je me contentais juste d'hocher la tête. Quand Scott fit son apparition derrière moi, Jane me contourna - toujours sourire aux lèvres - et fit une embrassade à Scott de la même manière qu'elle l'avait fait une minute auparavant avec moi.

Jane nous proposa de nous guider vers nous chambres , ce que j'acceptai avec grand plaisir car je n'en pouvais plus de voir ce sourire qui pouvait être retenu pour une publicité de dentifrice. On commença par la chambre de mon frère qui était d'un gris foncé très class. Tous les meubles, je dis bien tous les meubles étaient blanc ce qui contrastait avec le gris foncé. On passait ensuite à la mienne, qui se situait à quelques pas de celle de Scott. Pour ma part mon mur était d'une teinte beige virant au rose pâle, mais à l'inverse de Scott mes meubles à moi étaient noire et blanc, bizarre mais avec un certain charme. Elle ne me déplaît pas cette chambre, au contraire il ya énormément d'espace ce que j'apprécie encore plus.

Je me retournais pour faire face à Jane et la remercier mais celle ci mourrait d'envie de me poser une question alors je lui dis :

- Allez-y ! Posez votre question.

- Quoi !? Mais comment tu..., peu importe je me lance. Je me disais que toi et Scott vous ressemblez tellement, je sais c'est idiot étant donné que vous êtes de la même famille , mais est ce que vous êtes...

- Jumeaux !? Effectivement nous le sommes.

- Oh... Je m'en doutais un peu à vrai dire ! Dit-elle encore avec ce sourire niais.

- Dans ce cas pourquoi avoir posé la question si vous connaissiez la réponse !? Demandais-je froidement.

Ma remarque semblait la déstabiliser car ses joues s'empourprèrent rapidement. Quelques seconde plus tard, elle sortit de la pièce pour me laisser le temps de me "familiarisé" avec les lieux. Une fois mes valises défaitent et mes affaires rangées par ci , par là, je m'étendis sur le lit et souffla comme si j'avais retenu ma respiration depuis une bonne dizaine de minutes.

Une nouvelle page est sur le point de commencer mais je ne suis pas du tout prête et cela m'effraie plus qu'autre chose.