À la fin de ma "prestation" , je m'écroule à terre à bout de souffle. Ce sentiment de ne faire plus qu'un avec ce qu'on aime est tout simplement merveilleux. Connaissez vous cette sensation de pureté, qui parcourt chaque centimètre de votre corps ? Moi, oui et je viens à peine de l'expérimenté. Je me relevais afin de reprendre ma route pour rentrer me promettant à moi même de revenir plus souvent dans ce lieu. Alors que je ramassais mes clics et mes clacs , j'entendis quelqu'un frapper dans ses mains comme pour applaudir à la fin d'un spectacle. Je me retournais et aperçu ..un garçon qui devait avoir mon âge. Je dois dire qu'il en imposait avec sa musculation bien distinguées, du haut de son mètres quatre vingt je pouvais voir des cheveux couleur caramel. Trop concentré à l'observer , je ne me rendis pas compte que l'on se retrouvait face à face. L'inconnu rompt alors le silence:
- Belle prestation sweety !
- Qui es tu ?
- En général on est censé dire "merci" à la suite d'un compliment.
- Merci. Alors qui es tu ?
- Je te donne mon nom si toi tu me donnes le tiens d'abord.
- Et pourquoi je ferais ça ? Demandais-je en croisant les bras sur ma poitrine qui gonflait aussitôt.
- Dans ce cas dis moi également pourquoi, moi , je dois le faire ?
- C'est vrai tu as totalement raison. Bon ..au plaisir de ne plus te revoir.
Je tournais les talons pour reprendre ma route mais l'inconnu en avais décidé autrement en me retenant par le bras.
- Tyron...Tyron Carter.
- Zoïlia Martinez. Je lui tendais ma main qu'il empoignait immédiatement. Puis se recule et en deux temps trois mouvements celui ci se retrouve devant la porte , prêt à s'en aller. Avant d'ouvrir là porte , l'inconnu ou plutôt Tyron se retourna et me lança :
- À bientôt sweety !
Encore ce surnom complètement débile.
- Qui a dit que l'on va se revoir ? Demandais-je avec un sourcil arqué.
- On va se revoir. J'en suis très certain.
Puis il disparut , me laissant ,là, seule et en sueur en plein milieu de salle.
Sur le chemin du retour, je pris le temps d'observer les maisons qui bornaient les rues. Tout ici me paraît plus luxueux, plus moderne... Comparé à là où j'ai grandi. Certes il n'y a pas grande différence entre la Californie et Porto Rico mais je préfère de loin ma ville natale.
J'arrivais devant le pas de la porte, mais avant d'ouvrir celle ci je sentais que quelqu'un mobservais , je me retournais mais personne à l'horizon. Tout le monde était levé. Ils se tenaient tous dans la cuisine, Scott y compris. Ça ne lui a pas pris du temps de s'adapter. Mia, la plus jeune de tous m'aperçure et courait dans ma direction , elle encercla mes jambes de ses petits bras. Elle releva la tête vers moi et me dit :
- Tu es enfin là 'Lia. On va bientôt mangé ! Hé tu te mets à côté de moi ?! Dis oui s'il te plait ! Dit-elle en insistant sur le "i".
Cette adorable créature est la seule personne - en dehors de mon frère - dont j'apprécie le plus dans cette maison. Il est donc impossible pour moi de lui résisté.
- Bien sûr ma puce ! Ce serait avec plaisir !
- C'est quoi "avec Plaisir" ?
J'esquisse un sourire , me rappelant qu'elle n'a que trois ans , je me mis à genoux pour être à sa hauteur et lui réponds :
- Ça veut dire que je suis très contente de m'asseoir près de toi.
- Youpi ! Oui, oui ! Crit-elle en courant autour de moi les bras en l'air.
Cette image de Mia courant les bras en l'air, fit surgir un souvenir amusant mais aussi douloureux de Scott et moi étant petits : je venais à peine de me réveiller et déjà le soleil de Porto Rico brillait de mille feux. Ce jour là , j'étais vraiment très excité à l'idée que se soit notre anniversaire. Et comme chaque année , le premier réveillé était le premier qui faisait une blague à l'autre , et cette fois c'était moi, Scott allait être très en colère. Je me dirigeais tout d'abord dans la salle de bain remplir un seau d'eau bien glacée. Une fois ma tâche accompli je me dirigeais à pas de loups dans la chambre de Scott et lui renversait mon seau d'eau sur la tête en criant : << C'est notre anniversaire frérot ! >>. Celui ci se leva et se mit à me poursuivre fou de rage. Pendant ce temps moi, je courais morte de rire , pour aller me réfugié sous les jupons de maman. Cette époque où on était que tous les trois me manque terriblement.
Sans m'en rendre compte une larme coulait le long de ma joue.
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Next To Me
RomanceComment faire lorsque tout le monde, même ta famille ne comprends pas ce que tu ressens... Comment faire confiance quand le seul homme qui ne doit jamais te décevoir te déçois... Tu te renfermes et tu n'exprime plus rien car le seul moyen de ne plus...