Comme Une Aide De L'au-delà ( Terminé / En Correction )

Chapitre 7 : Soupçons

Marc

Marc se réveilla d'excellente humeur. Se coucher tôt lui avait fait un bien fou. Il se sentait d'attaque pour mener à bien son interrogatoire en face de John Parker, il voulait des réponses et il les aurait. Et, plus vite il aurait terminé son interrogatoire, plus vite il pourrait se remettre à la lecture du journal. Il était pour l'instant consacré à l'adolescence de Sandy mais il avait le pressentiment qu'il n'aurait certaines réponses que grâce à Elle où en tout cas qu'il ne pourrait les confirmer qu'avec ses écrits.

Sur ces pensées, il termina de se préparer. Pendant le trajet jusqu'à son bureau, il pensa à l'interrogatoire. Il était quasiment sûr que ce John Parker avait eu une liaison avec Sandy et qu'il savait où se trouvait son mari. Son instinct de flic le trompait rarement pour ne pas dire jamais et il l'écoutait toujours.

Il rentra dans son bureau et cette fois John Parker s'y trouvait bien. Celui-ci releva la tête à son approche et le scruta jusqu'à ce que Marc s'assit. 

- Pourquoi m'avez-vous fait convoquer? demanda John.

- Eh bien disons que je suis resté sceptique après votre dernière révélation, qui de surcroît a été confirmé lors de l'autopsie. J'ai donc quelques questions à vous poser.

- Bien, allez y, dit-il d'un ton résigné.

- Déjà, question très simple, comment saviez-vous que madame Johnson était enceinte?

- Euh... Eh bien... Elle m'en avait parlé, comme ça, un jour où elle m'avait invité à rentrer.

- Et pour quelles raisons vous a-t-elle invité à rentrer ? demanda t-il toujours pas rassasié de cette réponse.

- J'étais venu lui demander si elle allait bien, j'avais entendu des éclats de voix puis son mari est parti.

- Et depuis quand un simple voisin s'intéresse t-il à la vie conjugale de sa voisine? demanda t-il en ne le quittant pas du regard et cette fois John le soutint.

- Un voisin compatissant peut-être, répondit il sur la défensive.

- Mmmh j'en doute, comme je doute de la nature de la relation que vous entreteniez avec madame Johnson.

- Qu'insinuez vous? Je vous rappelle que nous étions tout deux mariés! dit-il en s'échauffant de plus en plus.

Apparemment c'était la bonne tactique. S'il l'énervait, peut-être lâcherait il une information malencontreusement.

- Eh bien je pense que vous étiez plus qu'un simple voisin pour elle, dit-il sur son ton le plus calme et le plus innocent possible afin de l'irriter.

- Je n'étais pas son amant! explosa t-il.

- Qui vous a dit ça? J'insinuez juste que vous étiez peut-être des amis proches sans que cela ne soit connu de votre femme.

- Pourquoi lui aurais-je caché?

- Je ne sais pas, à vous de me le dire.

- Mais merde! Arrêtez de prendre ce ton innocent, arrêtez d'insinuer des choses sans même savoir, vous ne comprenez pas!

- Eh voilà! Qu'est ce que je ne comprends pas?

John ignora sa question.

- Que vous vous êtes rapprochés après ses révélations? continua t-il. Que vous étiez là pour la réconforter quand son mari la frappait? Que vous êtes allés plus loin? Que vous avez entamés une liaison? Qu'elle est tombé enceinte? De qui était ce bébé monsieur Parker!?

- Je... Je ne sais pas, abdiqua-t-il sous le ton menaçant de Marc.

- Vous confirmer donc que vous aviez bien une liaison?

- Oui, souffla-t-il honteux.

- Où est son mari?

- Je ne sais pas.

- En êtes vous sûr?

- Oui je ne mens pas. J'ai appris en même temps que tout le monde sa dispariton.

- Bien, nous allons en rester là pour le moment.

John Parker sortit du bureau, la tête basse. Voilà une question de résolu où plutôt de confirmé, mais il en restait d'autres car il avait remarqué le manque d'assurance de John Parker lorsqu'il à répondu ne pas savoir où se trouvait Nick Johnson.

Peut-être qu'une nouvelle visite à la mère de ce dernier était la bienvenue. Mais pour le moment il allait se remettre à la lecture du journal.