CHAPITRE 10

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Elle sourit. Épuisée après leurs ébats elle s'était endormis pelotonnée contre lui, la tête sur son torse.
À présent, elle caressait son visage. Il était le pilier de son existence. Elle avait été tellement soulagé quand elle avait remarqué qu'aucune lueur de dégoût ne brillait dans ses yeux. Elle n'avait pu s'empêcher de la chercher, en vain. S'il... s'il l'avait rejeté, jamais elle n'aurait pu s'en relever.

Ah... ça faisait drôlement gnan-gnan. Elle gloussa et jeta un rapide coup d'oeil au bel Apollon assoupis à ses côtés.

_Je t'aime tellement.

Il remua et passa son bras sur sa taille et la tira contre lui avec brusquerie. Elle poussa un cri de suprise qui se transforma en un rire sincère et amusé.

_Tu as vraiment des manières d'homme des cavernes.

Alors qu'un rictus ourla ses lèvres, ses yeux demeuraient fermés. Elle se mordit la lèvres et les posa tendrement sur son front. Voyant qu'il ne bougeait pas elle les fit glisser sur son visage.

_Vegeta...

_ Continue.

Elle éclata de rire et lui embrassa le nez. Mais son rire mourrut immédiatement lorsque quelqu'un toqua à la porte de leur chambre. Elle se mit a trembler et les larmes lui montèrent aux yeux. Vegeta enfila un caleçon et ordonna à Bulma d'enfiler des vêtements. Elle dû s'y reprendre à deux fois avant de réussir à accrocher les agrafes de son soutien-gorge. Puis elle enfila un débardeur et un short. Elle se frotta les bras, elle ne se sentait pas assez couverte pour voir des gens. Qui que se soit. Surtout des hommes. Il dû le sentir car il prit un des pulls lui appartenant et lui fit enfiler.
Il la regarda s'asseoir sur le bord du lit, les poings serrer sur les cuisses. Il plissa les yeux, se rendant du compte a quel point elle était affectée, traumatisée.

C'est Chichi qui leur ammenait Trunk. Un grand sourire s'épanouit sur les lèvres du petit garçon qui s'accrocha au cou de son père. Puis en voyant sa mère ses yeux s'illuminèrent.

_Mama!

Elle ouvrit les bras et le bambin enfouit son visage dans son cou. Elle lui embrassa le visage, elle ne laissa aucun morceau de peau. Chaque partie de son visage avait été couverte de baiser. Chichi lui lança un regard inquiet et fixa Vegeta quelques seconde. Sa colère s'échappait de chacun de ses pores. Elle-même en était mal à l'aise contrairement à son amie et son fils qui semblaient apaisés par cette atmosphère -qu'elle pouvait décemment considérer comme étouffante-.
Elle alla embrassa la joue de Bulma et après un dernier signe de main disparut. Ils avaient besoin d'intimité et de temps.

Les jours qui suivirent ils restèrent tous les trois enfermés dans la suite. Bardock, la plupart du temps accompagné de Chichi, Gohan et Goten -bien que celui-ci ne soit qu'un nouveau né-, se chargeait personnellement de leur apporter le repas.

En faite il s'inquiétait pour la femme de son prince. Lorsque celui-ci n'était qu'un enfant, seul avec son père. Bardock avait prit peur, croyant qu'il prendrait l'exemple du roi. Mais désormais il était en bonne voie. Lui-même avait du mal à se faire à sa nouvelle famille, au début il avait voulu les détester et les repousser. Mais les enfants semblaient amusés par ses grondements mauvais et ignorer complètement le fait qu'il puisse ne pas les aimer. Leur mère, elle, même après les insultes et les rejets était revenu à la charge prétextant qu'elle était sûr qu'il était bon. Que son mari devait tenir sa gentillesse de ses parents, surtout si l'on ne prenait pas en compte la brusquerie naturelle des hommes saiyens.
Il avait fini par s'habituer à cette... famille.
La femme de son fils... Chichi... Elle ne devait pas avoir complètement tord lorsqu'elle disait que certains tenaient leur gentillesse de leurs parents. C'était le cas du Prince qui le tenait indubitablement de sa mère. La défunte reine Xia kujin.

La planète VegetaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant