New part 28

12 1 0
                                    

 « Les rêves sont les clés pour sortir de nous-mêmes. »

                         Georges Rodenbach

Le lendemain

9h
Vers le sentier bâtit de Woods, jaylan et son équipe de football américain font de petite foulées pour maintenir la forme…

-Hé, Jay, ce n’est pas le trajet que nous a indiqué le coach, retentit une voix geignarde dans son dos tandis qu’il conduisait l’équipe  loin des rues goudronnées, le long du sentier longeant la rivière de la forêt  de Woods. Il nous a dit que…..
-Le coach n’est pas là, lança Jaylan par-dessus son épaule. Alors s’il y a d’autres volontaires pour mener le groupe…
Jaylan n’attendait même pas de réponse ; c’était lui qu’ils voulaient suivre. Lui, leur capitaine. Si l’un d’entre eux passait devant lui, ça ne durerait pas longtemps. Il se tuerait les poumons sous l’effort plutôt que de laisser sa place à qui que ce soit.
-Je déteste ce sentier ; protesta Andrew d’une voie forte.
- Moi, aussi, marmonna Jay entre ces dents.
Mais il devait absolument refaire ce trajet. Il fallait qu’il revoie l’endroit. Qu’il affronte la réalité.
À mesure qu’ils s’enfonçaient dans la forêt, le feuillage des arbres se faisaient de plus en plus dense au-dessus de leur tête, occultant la lumière du soleil de ce mois de septembre. Des ombres dansaient le long du sentier. Le sentier de ces cauchemars, celui dans lequel Debby avait soudainement disparue.
《Arrête Jaylan》, l’ordonna une voie dans sa tête.
《Ressaisit toi. Tu te fais du mal…..Oublie.》
Il accéléra le rythme, comme pour tenter de fuir ces images qui rejaillissaient de son inconscient. Elles ne le quittaient pas d’une semelle, menaçant de l’assaillir à chaque pas, l’incitant à courir de plus en plus vite.
La vision d’une Debby effrayée, implorant de l’aide le faisait souffrir. Il se sentait impuissant.
Il allongea sa foulée, accélérant encore la cadence.
-Hé, ho Jay !! Protesta un autre de ses coéquipiers. C’est juste un entrainement !
Entrainement. Son rêve n’était-il qu’une forme d’entrainement, comme pour lui prédire où était Debby ?
Pourquoi rêvait-il de Debby constamment avec un visage apeuré, tremblante dans le noir ?
Etait-elle  réellement dans le noir ?
Effrayée…
Il n’avait jamais eu de don prémonitoire….
Alors pourquoi rêvait-il d’elle sans arrêt ? Etait-ce parce qu'il était inquiet?
Devant lui, le sentier se rapprochait de la rive du fleuve et s’élargissait au niveau de la clairière, là où il l’avait retrouvé la police cette nuit-là, ce fameux soir de fin Août. Ce lieu maudit qui ne cessait de revenir hanter ses cauchemars.
En effet, il faisait des cauchemars depuis ce jour-la où il voyait Debby avec une lueur terrifiée dans le regard. Au début de ses mauvais rêves, elle était bien entre ses bras.Et puis, le noir, un détail dont sa mémoire n’avait pas gardé la moindre trace. Quand il était revenu à lui, il était tout en sueur dans son lit avec dans ses mains la photo de Debby.
Alors, si c’était vraiment un rêve, que faisait les affiches de Debby collées partout dans la ville avec écris en grand caractères :
*Disparue*
Elle avait disparue depuis presque que deux semaines.Depuis cette nuit. Que s’était-il vraiment passé ?
Qui avait bien pu faire du mal à Debby ?
 la nièce du maire….
Elle était introuvable mais la police continuait toujours les recherches car elle n’était pas la seule portée disparue sur ce sentier, un autre homme avait aussi disparu. Il se nommait Franck Russel, un Viel homme qui séjournait sans doute dans la maison que Debby avait aperçût pendant ces derniers instants.
Jaylan ne pouvait pas se faire à l’idée que Debby soit abandonnée quelques parts, sauvagement assassinée .Il ne pouvait pas s’admettre cette dure réalité, même si selon la police, les chances étaient faibles pour espérer de la revoir encore en vie.
Ce soir-là, la police avait mis fin à la soirée en renvoyant les fêtards chez eux après leur avoir interrogé un par un.
Personne n’avait vu Debby s’éloigner vers la forêt.
Personne.
Et le plus étrange c’était que la police n’avait rien retrouvée de suspect près de la maison déserte, il n’y avait aucune trace de sang. Mais pourtant dans son dernier appel Debby avait dit avoir vu du sang.
Jaylan  était sûr que le tueur épiait Debby lorsque désespérée elle avait contacté la police. Il avait tenu à effacer toutes traces suspectes. Même la voiture de Debby avait disparue.
Mais pourtant,  lorsqu’il recherchait Debby ce même soir-là, quelques heures avant l’arrivée de la police, il avait vu la voiture de Debby quitter le parking. Pensant que c’était Debby, Il l’avait appelé mais la personne l’avait royalement ignorée et il n’avait pas eu le temps de voir son visage.il avait juste aperçut  des cheveux.
Si la police n’avait pas signalé sa disparition, il aurait toujours cru que la fille qu’il avait aperçue de loin dans la voiture était Debby.
Cette fille  lui avait volé sa voiture.
Mais de là à savoir qui c’était……. ? Il ne pouvait pas se souvenir, il avait à peine vu .Mais il était sûr que c’était une fille aux longs cheveux, comme Debby.
Cette fille est responsable de la disparition de Debby.
Et si c’était Debby, elle-même…
Non
Dans quel but aurait-elle planifiée sa propre disparition.Non ça ne collait pas.Y’avait bien quelqu’un qui la détenait quelque parts, cette fille.
Si seulement il pouvait savoir qui c’est.
Derrière lui, ses camarades peinaient le long du sentier. Leurs pas résonnaient de plus en plus lourdement sur le sol, évoquant presque le bruit d’une foule lancée à sa poursuite.
  Une foule vengeresse et en colère.
Une autre fille.
Redoublant d’effort pour les distancer, il s’élançait comme une flèche à travers la clairière tandis que des images de cette fête défilaient dans sa tête. La fête où Il s’était éclipsé loin des autres pour s’asseoir dans sa voiture, en tentant encore une fois de joindre Debby quand il
Avait vu sa voiture quitter le parking,quelques temps après,  une voiture de patrouille s’était garée devant le local.
Deux policiers.
À cet instant, il vit de l’autre côté de la route, trois filles qui revenaient du sentier. Elles s’étaient figées en voyant la police, surprise.
Etaient-elles juste choquées de voir la police ou tout simplement parce qu’elles se reprochaient de quelque chose ?
De quoi
Tout ce sang qui voyait toujours dans ses rêves.
Etait- ce de l’imagination ?
Bêtement, il fermait les yeux et trébucha sur un gros caillou. Sous le choc, sa cheville se tordit, et il s’effondra. Lancés derrière lui à toute vitesse, ses camarades s’efforcèrent de l’éviter, s’écartant précipitamment du sentier et fonçant droit dans les buissons, ou bien l’enjambant d’un bond tandis qu’il protégeait sa tête avec ses bras, à moitié asphyxié par la poussière que soulevaient leurs semelles. Après leur passage, il s’assit sur le sol et fit signe aux derniers du groupe de continuer sans lui. Puis, une fois debout, il époussetait en toussant, attentif au bruissement du vent à travers les feuilles mortes et au crissement des sauterelles. Il avait honte de lui. Ce n’était qu’un sentier, se dit-il, comme les autres. Et ses cauchemars n’étaient que des simples rêves sans significations comme l’avaient assuré son psy. Il s’inventait des choses parce que Debby avait disparu sur ce lieu. C’était une explication logique.
Mais, il savait que ces rêves avaient quelque chose de vraie, Debby était là quelques parts, condamnée.
Il devait savoir qui  était la fille qu’il avait aperçût au volant. Comme toute personne sensée, Debby ne laissait jamais ses clés sur le contact de sa voiture, alors cette personne ne pouvait que les avoir pris à Debby.
Il devait essayer de découvrir qui était cette fille. Elle était responsable de la disparition de Debby.
Il en était sure !!!
Mais pourquoi cette mascarade.
 Marine, Helena et Julie sont les trois seules filles qu’ils avaient vu revenir du sentier. Elles sont tout comme lui membre de lotus.
Il  aimait bien leur assemblée de sorcier et jusqu’à présent, il n’avait rien à les reprocher mais voilà que trois de leur membres semblaient suspects…
Avaient-elles vraiment quelques choses à avoir avec l’enlèvement de Debby ?
Il était peut être parano de les suspecter mais il devait au moins découvrir ce qu’elle faisait là-bas et pourquoi avaient-elle mentit à la police.
En effet, lorsqu’elles ont été interrogées, elles n’avaient pas dit à la police qu’elles avaient été dans le sentier maudit.
Il se remit toute de suite en course en regardant l’affiche de Debby Chefferd sans tenir compte de la douleur qui lui vrillait la cheville.
Il mourait d’envie de revoir encore une dernière fois son jolie sourire…
Mais il avait peur…
Il voulait s’éloigner d’ici. Loin de cette photo.
Inspirant à fond, il se remit à courir vers le reste du groupe. Reprenant sa place de capitaine, il guidait ses coéquipiers hors de cette maudites forêt pour retrouver la lumière du jour.

                           ---------------

Chez Sidney

Des heures plus tard….

Sidney dormait profondément quand un craquement sonore, pareil à celui d’une branche cassé la ramena à elle. Le craquement continue de résonner dans sa tête mais autour d’elle n’était que silence. Elle sortit de la chambre, il ne faisait pas encore nuit mais l’après-midi tirait à sa fin, plongeant la pièce dans la pénombre. Elle sursauta en entendant quelque chose se briser et se raidit, le cœur battant.
Que diable….
Le bruit venait-il de l’intérieur ou de l’extérieur ?
Elle se rappela que trop tard qu’elle avait oubliée de passer le verrou à la porte lorsqu’elle rentrait de son boulot fatiguée.
- Oh, fit-elle en escaladant les escaliers lentement en s’appuyant sur la balustrade. Bizarrement ces forces l’abandonnaient, elle devint toute blanche. Mais lentement, elle descendit complètement les escaliers.
Dans le hall, il n’y avait personne. La maison était silencieuse. Elle scruta les alentours d’un air méfiant.
-Il y a quelqu’un ? demanda-t-elle en se maudissement du frémissement de sa voix.
Mais qui pouvait bien venir lui rendre visite ?
CAM était-il entré plutôt que prévu de sa mission ?
À l’instant, sans qu’elle ne s’en aperçoive, une silhouette passa derrière elle à une vitesse incroyable.
Sidney entra dans le salon et vu qu’un cadre photo s’était brisé en tombant. Elle se précipita en s’agenouillant pour le tenir dans ses mains. Le magnifique visage de sa mère était brisé, Cam allait le réparer quand il rentrera .
Prise de nostalgie, elle sourit en se souvenant de l’époque de la photo. Le visage épanoui de sa mère lui manquait tellement. Cette époque était déjà loin derrière elle. Elle remit le cadre à sa place. Soudain La mélodie de son téléphone résonna alors dans le silence de la maison. Pendant qu’elle fouillait son sac à main, elle entendit un bruit dans son dos. Elle se retourna et remarqua que le mannequin en tenu de sorcier blanc n’était plus à sa place habituelle, à moins qu’elle ne l’est déplacé plus tôt, elle le déplaçait si souvent car sa présence l’indisposait.
La première fois qu’elle l’avait vue, elle avait eu du mal à rester seule dans le salon, il semblait vivant et ça lui foutrait la trouille. Mais Cam l’avait tout de suite rassurée qu’elle n’avait rien à craindre. C’était juste un mannequin.
Elle prit son phone dans son sac et décrocha aussitôt.
- Allo…Mais personne ne répondit…. Allo ?
Elle fronça les sourcils en jetant un coup d’œil rapide autour d’elle.
-Y a quelqu’un ?
Il eut un profond silence, mais elle savait qu’il y avait quelqu’un au bout du fil.
Mais qui etait-ce ? Pourquoi la personne ne parlait-elle pas ?
Sidney raccrocha sèchement en allant jeter un coup d’œil sur le calendrier. Bientôt Cam sera de retour, remarqua-t-elle, soudain inquiète d’être seule.
Elle se précipita vers le combiner pour joindre Cam, entendre sa voix, devait la rassurer. Le téléphone sonnait mais personne ne décrochait. Elle attendit en vain, il ne décrochait toujours pas.
Un autre bruit ce fut derrière elle. Elle se retourna et….voulut poussé un cri. Mais il resta bloqué dans sa gorge.
Les lumières du salon s'arrêtèrent brusquement.
Dans cette lueur sombre, une personne dont les yeux brillaient  d’une lueurs rouges vif, s’approchait lentement de Sidney.

######
Part 28 repostee

Sarioki : "Je suis de l'ombre"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant