New part 34

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Une demi-heure plus tard, vêtu d’une belle robe d’été fleurie bleue sans manche, Monica descendit prendre son petit déjeuner en compagnie de sa famille. Mais Lena était déjà absente, remarqua Monica en prenant place à la gauche de son père qui mangeait lentement en lisant son journal. Elle fut même surprise de le voir encore à la maison en train de prendre son petit déjeuner tranquillement.
Maddie, leur femme à tout faire , versa du jus d’orange dans son verre et Monica tenta de l’en dissuader.
-Enfin, Maddie, tu n’es pas obligé de me servir, je peux le faire toute seule.
-C’est mon devoir de te servir, répliqua joyeusement Maddie en sortant de la salle à manger.
Monica sourit gaiement en se retrouvant seul avec son père. Il était très difficile et rare que sa mère ne déjeune le matin en famille. Elle prenait toujours son déjeuner dans son cabinet d’avocat. C’était une femme travailleuse et beaucoup trop chargée. Et Lena, avait sans doute déjà déjeuné.
Elle se tourna vers son père et remarqua qu’il manquait de sommeil. Son pauvre papa.
-Papa…
Il feuilleta le journal, sans toutefois la regarder, il répondit d’un ton las :
-Oui, chérie…
Son ton était dérisoire, Il ne voulait pas être dérangé. elle devait le laisser tranquille mais elle désirait en savoir plus sur son enquête.
-C’est à propos de ces disparitions….
Cette fois ci, interloqué, il leva les yeux vers elle,
-Je suis content que tu n’aimes pas assister à ce genre de soirée, Imagine que c’était toi qui avait disparu, déclara son père d’une voix triste, pleine de compassion.
Monica  savait que son père comprenait et partageait la douleur des parents des victimes, il essayait de se mettre à leur place….
Imaginé que l’une de ses deux filles venaient a disparaître …..l’aurait sans doute anéanti...
La douleur sera si profonde qu’il ne pourrait pas supporter à attendre en espérant des bonnes nouvelles ou en craignant le pire. Il déposa son journal puis  passa une main sur ses cheveux.
Un geste vulnérable qui soulignait un signe de fatigue.
Oui, elle y pensait sans arrêt et essayait d’être vigilante, hélas, cette nuit-là, Debby ne l’avait pas été. Elle aussi aurait pu y passer …au cimetière et deux fois de suite. Mais saura-t-elle s’en sortir la troisième fois…
Son père allait-il surmonter sa disparition, si elle venait à disparaitre, elle aussi ?
Elle ne devait pas y penser parcequ’elle savait que sa disparition est bien proche.
D’après le rapport de la police, Debby aurait entendu des cris et découvert du sang près d’une maison abandonnée. La pauvre avait voulu savoir qui était en danger et avait eu l’intention de lui venir en aide.
-Avez-vous une quelconque piste sur les cries qu’elle avait entendue…et du sang ?
-Non, appart Debby personne n’est porté disparue…Quoi que Tracy Malcoy ne répond pas à l’appelle. On a contacté son père, mais il est en déplacement pour l’instant. Sa fille devrait être en train de s’amuser quelque part comme elle savait mieux le faire, nous a-t-il dit.
-Il n’a pas l’air de se préoccuper de sa fille, souligna Monica en portant sa tasse à ses lèvres.
C’était bien le genre de Tracy trainer par ci par là…Dieu seul sait où elle était encore passée
-Sans doute, mais il faut qu’on la retrouve. Il est indispensable que tous les gamins à cette fête soient interrogés.
-Je l’espère…
-Faisait-elle partie de tes amies ?
-Qui ? Debby ?
-Non, Tracy Malcoy.
Tracy représentait la pute du coin. Elle ne trainait pas avec ce genre de fille qui ecartait a la moindre occasion ses jambes.
-Non. Je n’Aime pas son style de vie,
-C’est si terrible que ça ? Demanda son père crispé, aurait-il entendu PARLÉ DE ses frasques ? Lui même l'avait mis en  garde en vue tant de fois à cause de ses bêtises.
-Apparemment
-Je vois. Nous devons la trouver elle est recherchée…
-J’espère que tout rentrera dans l’ordre.
-Hum, fit son père en se levant.
-Pourquoi, ce *Hum* ?
-Je devrais peut être relativisé mais j’en suis incapable. Je ne suis pas chargé de cette mission…Et je n’aime pas ça .c’EST L’EQUIPE du gouvernement qui s’en charge. Apparemment nos autorités ne sont pas de taille pour régler cette affaire…Et ça me laisse perplexe.
J’AI L’impression que c’est quelque chose de grave qui se trame.

Sarioki : "Je suis de l'ombre"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant