Chapitre 5

60 9 14
                                    

_"Quoi ?! Vocifèraient tout les élèves au même moment.

_Oui ! C'est bien ce que j'ai décidé, vous êtes obligé de travailler sur ce projet pour la fin du semestre. Réclama le professeur de chimie en notant quelques informations sur le tableau.

_ Ce projet est très avantageux pour vos notes en chimie,et favorise aussi vos chances de réussite par une moyenne de 50 % voire même plus ! Continua celui-ci enthousiaste par son idée de génies.

Toute la classe; du plus brillant, jusqu'au plus fainéant et flemmard, grogna d'insatisfaction. Bah logiquement, le prof a déjà été un élève ! Alors logiquement, il doit être conscient du sentiment de souffrance que ressent l'élève en lui donnant des devoirs ! Donc logiquement, il doit être un peu plus agréable dans cette partie là ! Non ?

La sonnerie retentit finalement, et les élèves quittaient graduellement la classe. Je me rends dans la cafétéria, pris mon plat, puis m'installa dans une table isolée au coin de la pièce. Quelques personnes s'installèrent à leur tour à mes côtés, mais je ne leur accordais guère mon attention et continua à manger. Mes petits morceaux de tomates dans ma salade méritent mille fois plus de contemplation que les êtres qui m'entourent. Tiens ! Il est beau gosse ce cornichon !

Bref, une fois le repas fini, je me leva et me dirigea vers un banc dans la cour, puis envoya un message à Enzo, qui répond tout de suite.

_ Salut :)

_Hey cv ;)

_ Oui oui mrc et toi ?

_ Bof ça passe ! Ça te dit que je passe te prendre à 16h ?

_ Bien sûr, avec plaisir :)

_ Parfait, donc à bientôt.

_ Bye, à plus tard.

Je rangea mon portable, le sourire aux lèvres. Ce mec a le don de me faire sourire malgré tout. Mais, chaque chose a un début et une fin, et c'est le cas alors pour mon petit instant de joie, Caroliene et ses chiens de compagnie se prétendaient devant moi, avec leurs sourires hypocrites scotchés aux visages. La catastrophe s'approcha de moi, tandis que je me contente de baisser la tête et fixer le sol.

_ Je connais quelques uns qui font les forts devant les inconnus, et les chiens devant moi. Ricana-t-elle.

Vue mon silence, Enca m'attrapa brutalement par le menton en me forçant à regarder leur spectacle.

_ Tu as perdu ta langue idiote ! S'exclama Enca.

Ce n'est pas la peine de perdre le temps et l'énergie en la décrivant. Car, comme toutes les autres filles du groupe, elle est le même genre de Caroliene. Corps tellement faux + Pot de peinture = Enca, Caroliene et leurs servantes. Avantageusement que je n'ai aucun cour en commun avec Enca, si non la troisième guerre mondial sera déjà en cours d'exécution.

Je me redressa et m'apprêta à partir, mais cette dernière me gifla et m'adula de ses deux iris de vipère de la tête aux pieds.

Un rassemblement de curieux se formaient déjà au côté.

_ Une autre règle que tu dois bien conserver dans ta cervelle pourrie, lorsque les seigneurs parlent, les esclaves acquisent. Prononça Enca en prenant bien soin d'appuyer sur sa dernière réplique.

_ Mais ! Si l'esclave ne respecte pas une des règles. Caroliene lança en regard vers Enca, puis elle railla en me dévisageant. Il va souffrir jusqu'à en demander la mort. Poursuivit-elle avant de tourner les talons et partir.

Le regard dans le vide, la joue légèrement rosie par la claque, l'esprit dans un autre univers, les larmes qui humidifient mon visage, j'ai franchement l'air d'une petite mioche perdue et abandonnée au milieu d'une volière saturée de bêtes féroces et incontrôlables. La mioche est moi, la volière est la vie et les bêtes sont les humains.

Princesse à moi mêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant