C'est lundi, nous sommes en septembre pour le moment, et c'est la rentrée scolaire. Je ne fais pas partie des meufs clichés qui se réveillent chaque premier jour d'école en retard, mais bon j'avoue quand même que j'ai un peu de difficultés à se lever tôt.
Bref, j'ouvre mes yeux péniblement et regarda l'heure, 7h 02min, Dieu merci ! Je me leva du lit et commença ma routine matinale.
J'attachais mes cheveux en un haut chignon mal fait, et opte pour une tenue simple et décontractée; je pense qu'une chemise rouge, un legging noir et mes vieilles converses blanches feront l'affaire. Petit astuce: pas de maquillage, mon budget ne me permet pas d'en acheter. Après avoir pris mon sac, je ferme la porte de mon appartement et appuie sur le bouton de l'ascenseur.
En attendant que la porte de ce dernier s'ouvre, plusieurs questions me rongeaient intérieurement; genre comment va se passer cette journée ? Est ce que je serai humilier par mes camarades ? Dans quelle classe serai-je ? Pourquoi je suis unique ? Qu'est ce que j'ai fait au juste ?! Mais le son de l'ouverture de la porte me fait sortir de mes pensées.
Je sortais de l'immeuble et marcha direction le lycée. Après 15min de route, j'arrive finalement à ma destination. Je remarqua qu'une foule de gens entouraient un énorme tableau, dont plusieurs noms sont inscrits. Sûrement la répartition des classes. Je respira une grande bouffée d'air et me faufilais entre les élèves. Du coup devant le tableau, je cherchais mon nom parmi les autres.
Une fois mon nom repéré, je ne perdis aucune seconde et me dirigea vers les casiers. En fait, je n'ai vraiment pas envie de me disputer avec quelqu'un, j'en suis tannée. Je mets mes livres dans mon casier et pris ceux de maths. La cloche retentit. C'est l'heure du cours !
J'entra en classe et m'assoit tranquillement à la première table, près du bureau. Les autres étudiants se sont assis à leurs places respectivement. Quant au prof, il entra et d'un coup, il commença le cours. Quoi ?! Mais ce n'est que le premier jour d'école quoi ?
_"Bonjour chers étudiants, comme vous le savez, je suis M. Fischer; votre prof de maths pour cette année. Vous devez bien savoir que je déteste perdre le temps, il faut profiter de notre précieux temps... . Répliqua le prof rapidement de sa voie aiguë.
Ah bah maintenant je comprends mieux pour quoi il a déjà commencé le cours.
_Chaque minute passé dans un cours, vous êtes obligés d'en retenir une nouvelle information... . Continua-t-il mais il fut couper par la brusque entrée d'un groupe, pour être plus précise, les bad boys et leurs miss populaires.
Le prof resta planter les yeux grands ouverts à fixer la bande qui se fait 'rebelle', mais cet être pitoyable était transparent voire même invisible aux yeux euphoriques du gang. Après avoir gagner leurs places, M.Fischer a enfin pu se délivrer de son moment de choc, on a donc repris ce cours.
Six heures, six minables heures équivalentes à 60 ans suivies de cours.
En tout cas, elles sont belle et bien achevées, je n'ai qu'à les oublier et penser au futur.Une fois les livres dans le casier, je dépassa les gens le plus rapidement possible, luttant de toutes les sortes pour ne pas être remarquée.
Aujourd'hui, je n'ai pas de travail, je ne sais point en fait la particularité de ce choix, mais ma patronne m'as appeler pour m'avertir de mon mini congé, si je peux l'appeler comme cela.
En empruntant mon chemin habituel, je me livra discrètement à des souvenirs lointains, dont la quasi-totalité sont péjoratifs. Comme le jour où mes camarades ont dessiné une caricature du directeur sur le mur de la cour, et je fus automatiquement accusée d'être fautive, et le jour où les petits diablotins qui me servaient de camarades ont mis du pâté de canard sur la chaise du prof; et vous savez la suite, et encore d'autres anecdotes défavorables.
Je me rendais compte alors qu'au fur et à mesure que je me perds dans mes pensées, je ralentissais et mes pas furent de plus en plus lourds. Je secoua la tête pour faire disparaître ces souvenirs, continua alors mes mouvements et m'activais jusqu'à atteindre mon quartier. Mon immeuble se prétendait déjà dans mon champ de vision, je pénètra dans le hall de ce dernier et chercha l'ascenseur, la lassitude dévorante mon corps et mon âme . À peine ai-je mit mon pied au fond de l'ascenseur, ces portes se fermèrent brutalement sur ma jambe, puis s'ouvrirent et se refermèrent, un mal terrible parcouru la partie inférieure de mon corps. Ses actions se répétaient d'une façon aléatoire alors que je frappais le bouton de l'ascenseur et gémissait de douleur, en guise de les arrêter.
Après limite 7 secondes, ce chaos s'arrêta finalement. Je lâcha un long soupir de soulagement et courru en boitant vers les escaliers, pris mes forces à deux mains et monta ces derniers, le moral tendu et presque négligeable.
Heureusement pour moi qu'il n'y avait personne, on pouvait bien entendre que mon fameux combat.
Yékathrina vs l'ascenseur !
Sur la troisième démarche, je me retourna et prononça doucement.
_Eh toi, estime toi chanceux que je ne t'ai pas donné un coup dans la gueule, bah là c'est un round vaincue pour toi, mais je suis toujours là hein ! Fais gaffe." Dis-je en parlant avec l'ascenseur, en agitant mes deux doigts de mes yeux vers les soit-disant yeux de l'ascenseur. Je n'ai pas perdu le sens d'humour malgré toutes les malchances !
J'ouvris la porte de l'appartement et la claqua de toutes les forces que je possèdais, et poursuis mon chemin vers le lit sans précautions, d'ailleurs je ne voyais rien devant moi sauf l'image de mon cher et bien aimé de lit. Aucunement dérangée, je me jeta comme une baleine sur le lit et tomba immédiatement dans le bras de Morphée.
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Apparition de nouveaux personnages dans le prochain chapitre, dont ils vont jouer le rôle d'éléments perturbateurs.Veuillez m'excusez pour mes fautes d'orthographe et merci pour la lecture. ♡
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Princesse à moi même
Novela Juvenil_"Tu crois que tu n'es pas forte, tu l'es !" La réplique qui changea complètement la lamentable vie de la jeune orpheline, Yékatherina. Mensonges, souffrance, injustice, pauvreté... . Elle en avait marre. Or, dans un moment, tout peut changer; ce qu...