Chapitre 3: Mission 1

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Je roula pendant une bonne vingtaine de minutes avant d'arriver au point de rendez-vous. Je gara ma voiture dans l'avenue principale et marcha jusqu'à un croisement où je m'avantura dans une petite ruelle. Je trouva enfin la porte attitré et vis un petit coffre devant l'entrée. Je fis sauté le cadenas et pris l'argent et le dossier qu'il y avait à l'intérieur. Il y avait toujours trois étapes dans mes transactions. La première était la prise de contact anonyme avec seulement une adresse, la deuxième était de me rendre à  celle-ci où je trouverais les informations complémentaires qui me permettraient de réaliser convenablement mon travail ainsi que l'argent de celui-ci, la troisième était la réalisation de ce travail. Ça ce passais toujours de cette manière. Pas de contact, pas d'interaction.

Je repartis m'installer dans ma voiture et ouvris le dossier :

Nom: Peterson
Prénom: Oliver

Age: 44ans

Adresse: 45 sainstreet banlieue nord.
Travail: Chômage
Proches: Non jusqu'à preuve du contraire.

Je lus sa fiche d'identité rapidement ainsi qu'un cours résumé de sa vie détenant quelques informations personnelles qui permettraient de l'identifier rapidement en cas de doute. 

"courtier ayant travaillé vingt et un ans dans l'entreprise de son beau père "Agency of Moonner", quitté par sa femme pour le supérieur hiérarchique de ce dernier ainsi qu'avec la moitié de son argent suite au divorce. Au chômage depuis neuf mois."

Pauvre type, il y aura personne pour le pleurer. Pensais-je avec une pointé d'ironie, quoique cela me faisais tout de même un peu de peine. Je démarra ma vielle voiture et me dirigea vers la banlieue des riches (nord), je mis environ 30 minutes avant de m'arrêter à deux rue de chez lui. Ce serait dommage que je me fasse prendre juste à cause de ma voiture.

Je pris mon sac que j'avais balancé sur la banquette arrière et troqua mon Jean et mon débardeur noir, contre une robe à l'anglaise à fleur bleu et noir qui me descendais juste au dessus du genou. Je glissa mon flingue dans le harnais accroché à ma cuisse droite et mon couteau militaire à celle de gauche. Je sortis de la voiture et marchais sans me presser haussé sur mes talons de de dix centimètres et tourna au coin de la rue, je pouvais déjà apercevoir sa maison.

Elle était sur trois étages, rehaussé par de grande colonnes romaine. Elle était plus grande que l'immeuble entier où j'avais mon appartement, je me demandais franchement comment une personne seule pouvait entretenir et vivre dans cette immense baraque sachant qu'il était au chômage.

Arrivé sur le perron je sonna assez longtemps sur la sonnette et attendis. L'homme d'une quarantaine d'année m'ouvrit la porte et me parla d'un ton dédaigneux:

-Vous voulez quoi ?

Celui , j'allais prendre plaisir à le butter !

-Je suis venus voir M. Peterson, j'ai quelque chose d'important à lui dire, dis-je le plus poliment possible.

-C'est moi ! Bon bah entrez, restez pas planté là comme une cruche !

Je marchais directement vers la table du séjour, qui était plus grande que la totalité de mon appartement et m'appuya sur la table.

-Qu'est ce que vous foutez, dit-il en s'approchant de moi, virée votre gros cul de là, vous allez tout salir ! Vous êtes démarcheuses ? Qu'est ce que vous vendez ?

Quand il fut assez proche de moi je me décolla de la table et pris bien appui sur mes deux jambes, je ferma fermement ma main sur son bras et le fit voler au-dessus de moi. Il atterrit sur la table avec un bruit sourd.

Le choc lui coupa le souffle quand il atterrit en plein milieu de la table.

Bien fait pour toi ! On ne traite pas une femme comme ça !

Je me dirigeais vers le bout de la table et penchais ma tête au-dessus de la sienne. Il avait une expression effrayé, je peut le comprendre, une jeune fille de 17 ans faisant passer plus de soixante dix kilos au-dessus d'elle, on je voit pas ça tous les jours.

-Alors mon vieux toujours aussi polie ?

-Je,...je...bégailla-t-il.

-Ne te fatigue pas ça sert à rien, tu n'a plus qu'à fermer les yeux et penser à quelques chose de joyeux.

Je lui souris de toutes mes dents et souleva ma jupe pour prendre mon couteau et d'un coup sec, je lui lacéra toute la gorge.

La manière de tué les victimes est toujours précisé à la fin du dossier. Il y en avait de très créative parfois, on y voit l'horreur de l'imagination de certains.

Je le regardais une dernière fois et essuya mes empreintes de son bras.

Je pris la fleur de lys qui se trouvait dans mes cheveux et la déposa sur son cœur.

Il n'avait qu'à pas me traiter de cruche et me dire que j'avais de grosses fesses !

Je me penchait en arrière pour mieux les voir.

C'est vrai que j'ai pris des fesses moi...

J'enfilais des gants et ouvrit la porte d'entrée. Le soleil m'ébloui les yeux et je senti la chaleur de ce dernier sur mon visage et mes bras. Je rejoignis ma voiture tranquillement et alluma le moteur.

Au bout d'environ 40 minutes de trajet j'arrivais enfin chez moi. Ce n'était pas l'appartement le plus joli au monde mais c'était mon chez moi, mon espace de bien-être, mon cocon.

J'habitais au huitième étages et l'ascenseur avait tendance à être souvent en panne, ce qui était le cas aujourd'hui malheureusement.

merde ! Moi qui pensais avoir une soirée tranquille après la journée que je viens de passer !

J'enlevais les chaussure à talons que j'avais gradé jusque là et gravi les derniers mètres qui me séparaient de ma porte. Je l'ouvrit, la claqua derrière moi et marcha comme un zombie jusqu'à ma chambre en balançant mon sac près de mon bureau.

Je plongea dans mon lit en prenant la peine de ne retirer que ma robe et me mis sous la couette. Je ferma les yeux et le sommeil me gagna peu à peu, ce fut le noir complet.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant