Le trajet en voiture me sembla bien trop court, je n'avais pas envie de quitter mon chez moi et surtout pour trouver de l'inconfort ailleurs. La seule chose qui me restait de maintenant ce qui ressemblait à mon ancienne vie était ces fleurs, était-ce une si bonne idée que ça de les garder ? Comment allai-je pouvoir continuer mes boulots avec si peu de temps pour moi ? Et surtout avec quelqu'un qui allait surveiller pratiquement tout mes faits et gestes ?
Une fois arrivé devant l'école, je m'arrêtai quelques instants pour l'observer, c'était un audacieux mélange entre le style romain et un manoir gothique. Le perron par lequel j'étais sorti faisait en réalité tout le tour de la maison soutenu par des colonnes romaines et au-dessus les balcons des étages de la maison s'enchaînaient. Quand on pénétra à l'intérieur, mes yeux mirent du temps à s'habituer à la pénombre ambiante comparé à la luminosité que le soleil donnait à l'extérieur.
-Met toi en tenu de sport et rejoint moi au gymnase dans dix minutes, on commence l'entrainement.
Vladimir me laissa sur ces belles paroles et j'entrepris de regagner ma chambre le cœur lourd et les pieds traînant au sol pour retarder un mauvais moment. Une fois que j'eu regagné ma chambre je déposai un pot de fleur sur le rebord de ma fenêtre et l'autre sur mon bureau. J'ouvris l'armoire et y pris le survêtement bleu que j'avais vu plu tôt, une brassière ainsi qu'un teeshirt du même bleu foncé orné du blason de l'école, la rose y était toujours blanche. Je mis une paire de basket et fila au gymnase. Une fois au sous-sol, je ne passai pas par le vestiaire mais directement sur la grande porte qui donnait aussi sur les tatamis. Ne voyant personnes à l'horizon excepté quelques courageux qui s'occupaient avec les machines de musculation, je décidai de commencer à m'étirer pour faire passer mes courbatures de la veille. J'enlevai mes basket et les mis avec mes chaussettes à l'intérieur sur le bord du tatami et alla dessus. Mes jambes étaient les plus endoloris et je penchai mon buste en avant pour que ma tête touche mes tibias. Puis je me redressai et mis une jambe en avant pour étiré le psoas de ma jambe de derrière. Je répétai cet exercice au moins quatre fois sur chaque jambe quand je me mis à plat ventre pour relever mon torse avec mes bras et étirer mes abdominaux. Quand j'ouvris enfin les yeux je le vis devant moi, les bras croisés, habillé le même survêtement et teeshirt bordeaux de la dernière fois, mais cette fois ses sourcils n'étaient pas froncé et il ne me regardait pas comme si j'avais fais une énième bêtise. Cet air apaisé s'en alla bien vite et son expression naturelle repris le dessus.
-Tu as finis ?
-Ca fait longtemps que tu m'observe ?
-Arrête de me répondre par des questions, si tu avais un minimum d'entrainement tu m'aurais entendu depuis longtemps.
Je me releva heurté par ces propos qu'il allait regretter quand je lui mettrais la pâté. Il faisait plus que me sous estimer.
-On va commencer par travailler ta force, tu es faible, tu dois développer tes muscles, apprendre à les utiliser autrement. Commence par faire 5 fois le tour du gymnase et réduis ton temps à chaque fois.
-Et donc là c'est le moment où je dois exécuter tout tes ordres sans discuter c'est ça ?
-Tu discute là...
Je soufflai un bon coût pour lui montrer mon mécontentement dont à mon avis il se fichait et commença à faire un premier tour de salle à une allure très tranquille. Il me regardait plutôt fixement alors que je réalisais quelque chose de très banal, je me demandais bien se qu'il y trouvait d'intéressant. A la fin du troisième tour j'avais une allure soutenu mais pas différente de mes entrainements habituels et pourtant le souffle commençait à me manquer, comme si j'étais en altitude. Je continuai tout de même à accélérer sur les deux derniers tours il était hors de question que je perde la face devant lui, il fallait au moins sauver les apparences. Une fois terminé je revins devant lui et ne pu m'empêcher d'être essoufflé, je ne l'avais pas été depuis très longtemps.
-Et bien je m'attendais à mieux qu'est ce qu'il t'arrive ?
-L'air est bizarre ici, vous avez vérifié la ventilation récemment ?
-A terre. Tu enchaine quarante pompes suivit de quarante squat sauté, allez !
Je m'exécutai une nouvelle fois avec le souffle toujours aussi court et les muscles me chauffant beaucoup plus vite que d'habitude.
-C'est mou tout ça, met plus de dynamisme. Tu ne veux quand même pas faire les pompes sur les genoux, met y de l'énergie.
-Quand tu auras terminé tu me fais la planche pendant dix minutes.
L'envie de l'insulter me chatouilla les lèvres, heureusement que l'air que j'arrivais à inspirer servais seulement à me maintenir en vie pour l'instant. La planche était décidément le pire exercice, en appui uniquement sur les coupes et la pointe des pieds, mes muscles brulaient et tout mon corps tremblait.
-Tu peux relâcher, on va passer à la souplesse.
Je me laissai tomber de tout mon poids sur le sol. J'étais presque à bout physiquement et quand je me relevai mes jambes tremblaient et je doutais de pouvoir continuer longtemps cette torture.
-Allonge toi sur le dos une jambe tendu au sol et ramène l'autre le plus près de ton corps.
J'étais déjà souple, j'avais longtemps fait de la danse classique plus jeune et avais donc mes grands écarts sans trop de douleur. Je fis donc ce qu'il dit en m'aidant de mes mains pour tirer ma jambe vers moi.
-Ce n'est pas assez, fit-il.
Il se rapprocha de moi et s'agenouilla. Il posa un genou sur la cuisse que j'avais à terre et poussa ma jambe jusqu'à ce qu'elle touche terre derrière ma tête. La douleur fut vive mais pas longue. Il l'a relâcha doucement et recommença puis il fit de même avec l'autres jambe. Et pendant tout ce temps là je ne pensais qu'à ses mains posé sur ma cuisse et mon mollet et son visage se rapprochant du mien lorsqu'il abaissait ma jambe. Je ne pouvais m'empêcher de regarder ses yeux, bleu foncé mais la pupille était entouré d'un bleu clair, azur. Lui par contre a fait soigneusement attention à ne pas me regarder.
-Assis toi et écarte les jambes.
Je relevai un sourcil et fit un demi sourire face à cet ordre qui dans un autre contexte voulais dire tout autre chose.
-Arrête de penser et fait ce que je te dis.
J'écartais donc mes jambes au maximum en écart facial mais ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas travaillé celui là. Il accrocha un les deux extrémités d'un élastique à chaque extrémité de mes pieds pour que mes jambes soit tiré vers l'arrière.
-Essaye de mettre ton ventre au sol et étire tes mains devant toi.
Je réussi à faire exactement ce qu'il disait quand je senti ses mains décoller l'élastique de mes fesses et ses pieds le remplacer. Il tirait de plus en plus sur ce dernier forçant sur mon écart car je ne pouvais pas bouger mes fesses. Je vis donc mes jambes s'écarter de plus en plus jusqu'à atteindre un bel angle de cent quatre vingt degrés et la douleur était maintenant à la limite du supportable.
Il relâcha enfin doucement l'élastique et l'enleva tandis que je rapprochais doucement mes jambes et me mis sur le dos en mettant mes genoux contre ma poitrine dans une position fœtal.
Je tournai la tête vers les machines de musculation et vis Hunter me regarder mort de rire avec Hulk et la fille au regard glacial qui m'avais suivit des yeux au lycée il y a trois jours, elle par contre, ne rigolait pas. Elle se leva du banc où ils étaient tous les trois assis et s'adressa à Hulk.
-J'y vais Toby on se rejoint dans la salle demain.
Et elle parti sans se retourner. Amuser par le prénom de Hulk je ne pu m'empêcher de lui lancer une pique.
-Alors Toby on ne dit pas au revoir à sa petite amie ?
Il s'arrêta brusquement de rire et se fut Hunter qui prie la parole à sa place.
-J'espère que tu as encore assez de force pour courir.
Et il se remit à rire de plus belle tandis que Toby s'approchai de moi. Quelle connerie je n'avais pas encore dis ?
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Lys
Любовные романыTous les tueurs en série on une chose en commun, une marque, tout comme moi. Mais eux, ils font des erreurs, pas moi. Tuer les excite ou leurs fait ressentir une émotion forte qui les poussent à refaire un meurtre. Moi je ne ressens strictement rien...