Chapitre 4: Littérature

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-Biiiiiiip biiiiiip biiiiiip !

Je balançais le réveil à l'autre bout de la pièce et il cessa enfin de fonctionner ! J'enfonçais ma tête le plus loin possible dans mon oreiller et  grognais de frustration. J'avais une courbature au gras gauche et ne souhaitais qu'une chose, rester sous la couette toute la mâtiné et rattraper les nombreuses heures de sommeil perdu durant les missions que j'effectuais la nuit. Je pris une douche froide pour me réveiller et me prépara pour aller au lycée. j'enfilais bien entendu ma veste en cuir par dessus un débardeur et un jean en similicuir avec un accessoire indispensable, mon silencieux.

Je pris l'ascenseur et appuya sur le bouton du rez de chaussé, j'arrivais au quatrième étage quand tout à coup il se stoppa entre les deux niveaux.

-Ho non mais c'est pas vrai, commençais-je à pester en appuyant sur tous les boutons .

Réalisant que ça n'allait rien donné et n'ayant pas le temps d'attendre un réparateur, je pris mon couteau militaire et le coinça dans la mince ouverture de la porte. Je l'ouvris de quelques centimètres et continua avec mes mains. Une fois les portes suffisamment ouvertes pour que je m'y faufile je lançais mon sac par terre et sautais pour atterrir en roulé boulé au quatrième devant une grand-mère qui me regardait avec des yeux sortant de leurs orbites.

-Quoi ?dis-je en me relavant. Vous n'avez jamais fais ça peut-être ?!

Je pris mon sac au passage et dévala les escaliers. Je me retrouvais tout à coup mouillé de la tête au pieds, une pluie torrentielle s'abattait sur moi. Je couru le plus vite possible jusqu'à ma voiture et enfonça les clés dans la serrure de la portière, cette satané clef resta coincée à l'intérieur et je la tournais de route mes forces pour débloquer cette vielle serrure. Et ce qui devais arriver arriva, la clef se cassa et je resta avec l'autre bout dans la main.

Génial ! Manque plus qu'il y ait une grève des bus !

Je traversa la route et me dirigea vers l'arrêt de bus, et là sur le panneau des horaires, il y avait marqué: ligne fermée temporairement.

Et voilà, j'en étais sur !

Je me mis en marche ne voyant pas pourquoi je resterait chez moi, j'espérais juste que mes notes ne soient pas complètement trempé dans mon sac. Je marchais depuis à peine deux minutes quand j'entendis un klaxon à côté de moi mais choisis de l'ignorer et continua mon chemin.

-Hé, tu fais exprès de m'ignorer ou tu es juste sourde !

Je tourna la tête et désespéra en silence en voyant Hunter me faire un sourire aussi pétillant que sa voiture.

-Tu veux quoi, hurlais-je pour me faire entendre par-dessus les klaxons des automobilistes et de la pluie.

-Quoi !hurla-t-il encore plus fort.

Je m'approchais de lui, non sans regarder sa voiture, qui était pour ainsi dire juste magnifique et me pencha à la fenêtre ouverte et lui cria dessus.

-Les oreilles ça se nettoient !

Il leva un sourcil pour me montrer qu'il me prenait vraiment pour une folle en rigolant.

-Bon allé, monte.

Je me dépêchais de monter dedans et mit mon sac trempé entre mes pieds.

-C'est un Porsche 918 SPIDER ! C'est dingue. 718 chevaux et elle monte à 100 kilomètre heure en 3,2 secondes. Comment tu as fais pour te la payer ?

Il me regardait perplexe avec toujours le sourcil relevé.

-Et depuis quand tu en sais autant sur les voitures ? Parce qu'en plus d'avoir une arme sur toi et d'avoir le hobby de tuer pour de l'argent, tu es donc une fan de voitures...

Je le regardais fixement et me mis à faire apparaître de la panique sur mon visage, tandis que le sien pris un air de victoire. Et j'explosais littéralement de rire tandis que son visage tomba dans l'incompréhension.

-T'es trop toi ! Allez roule, dis-je plus du tout amusez et d'un air plus que sérieux, je n'ai pas envie d'être encore en retard.

Il tourna lentement la tête vers la route et mit la voiture en marche. Il n'avait rien dit de tout le trajet, ce qui m'avais permis d'avoir tout le temps pour me demander comment avait-il appris mes travaux extra-scolaire.

Une fois arrivé je descendis rapidement et arriva la première dans la salle de classe et me plaça tout au fond. La sonnerie retentit, la classe se remplit rapidement et le professeur de littérature arriva à son tour.

-Bien, dit-il en posant sa sacoche, je vais vous rendre vos rédactions de la dernière fois. Qui par ailleurs sont, comment dire...elles m'ont tellement ému que toute la classe à eu moins de la moyenne.

Il nous regarda tous fixement un par un, tandis que j'abandonnai l'idée d'avoir une bourse pour l'université l'année prochaine.

-Excepté une personne, s'exclama-t-il. Ce qui m'a drôlement étonné car CETTE personne a tendance à mettre sa capuche et ses écouteurs plutôt qu'écouter mon cour. Toute la classe se tourna vers moi en me fixant dédaigneusement.

-Quoi ? Tu veux quoi le binoclard ? dis-je au mec devant moi qui se retourna avec un air apeuré.

Le prof me regarda  un peu énervé tandis que je lui souriait provocatrice comme je suis.

-Bon le sujet était: selon-vous, qu'est ce qu'un meurtre signifie ? Vous avez tous plus ou moins répondu, enfin moins pour la plupart. Donc comme vous l'avez devinez, c'est Kate qui à eu la meilleure note: 19,5/20 pour être précis.

Il passa dans les rangs en distribuant les copies et, je souriais comme une folle en voyant la tête de certains se décomposer littéralement. Il me rendit la mienne.

-Bien, maintenant, lisez-la-nous !

J'ouvris la bouche, mais avant qu'un seul son en sorte, la porte s'ouvrit brusquement sur Hulk et Hunter.

-Il demande Kate Petrova, dit Hunter à mon professeur de littérature.

-Bien, répondit-il, allez-y.

Il s'approchèrent de moi et Hulk me pris un peu brutalement par le bras tandis que Hunter prenait mon sac. Nous sortîmes de la classe et ils me firent traverser tout le campus, jusqu'à un grand bâtiment en brique à l'anglaise, la forêt l'entourait complètement.

J'hésitais à les mettre à terre pour en être débarrasser ou laisser Hulk me mener je ne sais où. Finalement on entra dans le bâtiment et je décidais de laisser la curiosité l'emporter.

Le hall était majestueux et toutes sortes d'armes étaient accroché au mur, des épées moyenâgeuses jusqu'au pistolet automatique. Tout au long de notre trajet, les personnes nous regardaient fixement, les yeux remplis de haine. Enfin non, pas nous, juste moi. Encore !

On arriva dans un grand bureau où un homme d'une quarantaine d'années était penché sur des papiers. Il fit une geste de la main faisant comprendre que les garçons devaient partir. Hunter se colla à moi et me chuchota à l'oreille:

-Bonne chance ma belle.

Tandis que la porte se fermait derrière eux l'angoisse me serrais la gorge.

-Je suis Mr Rodriguez et je crois que vous avez les compétences nécessaire pour être ici. Mais pour y rester, cela ne dépendra que de vous.

Il continuais toujours à regarder ses papiers quand tout à coup, il sortit une arme de son tiroir et tira droit devant lui en me regardant dans les yeux, comme s'il y voyait mon âme.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant