Chapitre 5: coup de poing

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Mon pouls se mit à battre de plus en plus fort, et se fut comme si le temps se passait au ralentit, les sons avait disparus et seul les battements de mon cœur résonnait dans ce silence assourdissant. La balle avançait à une vitesse d'escargot, je la voyait se rapprocher de plus en plus, je me pencha à droite et la vit passer à côté de moi et atterrir pile dans une plaque de métal et tomber à terre. Les applaudissement me ramenèrent brutalement au temps présent et je regardais effaré la balle toute tordu au pied du mur et me tourna vers Mr Rodriguez qui souriait à pleine dent.

-Bienvenus dans la famille mademoiselle Petrova.

-Je...je ne comprend pas, comment c'est possible ? Enfin vous avez bien vu ce qu'il vient de se passer ! hurlais-je à moitié hystérique.

La porte s'ouvrit sur Hunter et Hulk légèrement inquiet, jusqu'à ce qu'il croise mon regard. Je vis la tension de ses épaules se relâcher et il me souffla:

-Aller viens, suis moi, je vais te montrer ton nouveau chez toi.

J'avais l'impression que mes jambes pesaient des tonnes tandis que je les suivaient sur le chemin de sens inverse que l'on avait pris il y a quelques minutes. On arriva dans le hall principal et une bande de filles légèrement armée et habillé se mit face à nous nous obligeant à nous arrêter.La blonde du milieu habillé tout en latex et avec un décolté plongeant mis les mains sur les hanches d'un air de défit et ses deux acolytes de chaque côté avaient l'air de se préparer à assister à un scandale.
La blonde pris la parole:

-Bienvenue dans la famille mon chou, dit-elle avant de me mettre son point dans la figure et que tout devienne noir.



Je me réveillais avec un horrible mal de tête et m'assis brutalement. Ma tête n'arrêtait pas de tourner.

-Doucement, fis Hunter en me tendant une poche de glace, tu risque de vomir et crois moi tu n'a pas envie que ta moquette le sente pendant 1 mois.

Je pris la poche de glace et la posa sur mon œil gauche en observant où je me trouvais. Le lit était doux comme de la soie et la couette aussi molle qu'un nuage, en face de moi une magnifique bibliothèque en merisier collé contre le mur droit tout comme le lit. A gauche de la bibliothèque, la porte m'avait tout l'air d'être blindé. A gauche, un bureau simple et une chaises à roulette ainsi qu'une table de chevet terminait le décor.

-Euh....Je suis où là ?

-Dans ta nouvelle chambre,répondit-il joyeusement.

-Si c'est une blague elle n'est vraiment pas drôle.

Je repris tout à coup mes esprits en me souvenant de ce qui c'était passé il y a pas même une heure.

-Ho mon dieu, mais c'est pas vrai ! Il m'a tiré dessus ! Et je suis toujours vivante ! C'est impossible !

-Euh tu devrais arrêter de paniqué, je ne sais pas gérer ça moi...

-Tu ne sais pas gérer quoi ? Moi ?! Laisse moi rire, je devrais être morte à l'heure qu'il est !

-Oui en effet, mais vous ne l'êtes pas, dit Mr Rodriguez à l'entré de la chambre.

Je me leva brusquement et envahis son espace.

-Mais allez y, dites-moi, comment avez-vous fais...

-Je n'ai rien fais, c'est vous .

Je le regarda comme si j'avais un extraterrestre en face de moi. La panique me monta à la gorge et une seule idée me vint à l'esprit, comme un instinct primaire. Fuir. Je le bouscula et pris mes jambes à mon coup, je traversais un long couloir ou plusieurs portes comme la mienne défilaient au fil de mes pas, je tourna brusquement dans un virage et heurta un véritable colosse d'un mètre quatre-vingt-quinze tout en muscle et en finesse. Je pris le couteau accroché à sa ceinture et il fit de même, je finis au sol le couteau sur sa gorge et lui au-dessus me bloquant les jambes et un couteau sur ma gorge. Ses yeux étaient bleu foncé comme l'océan, ses cheveux noir ondulé lui donnait l'air de sortir du lit et je m'imaginais déjà passer la main dedans.

-Enfin vous voilà, s'écria Rodriguez. Ho euh....ce n'est pas la peine de la menacer, elle est inoffensive.

Inoffensive ? J'ai un couteau sur sa gorge quand même !

Il se releva lentement  et me tendis la main. Mais au lieu de m'aider à me relever, il me pris le couteau des mains.

-Nouvelle recrue ?fit-il d'une voix grave et profonde à l'intention de celui-ci.

-Oui, enfin si elle coopère...

Comment ça si ?

Je me leva et redressa le menton pour montrer ma détermination, ce qui ne parut convaincre personne, pas même moi.

-Elle ne tiendra pas la semaine, trop faible, chétive. Elle n'a aucune chance.

-Oh de quoi il parle celui-là !m'exclamais-je.

Il tourna les yeux vers moi et je fis de même. Il me détailla des yeux et je le scruta à mon tour. Tout chez lui respirait la force.
Il s'approcha de moi jusqu'à se qu'il ne reste plus vingt centimètres entre nous, puis il me contourna et disparut au coin du couloir.

-Mademoiselle Clarck pourriez-vous lui faire la visite et lui expliquer les règles de la maison, j'ai encore pleins de choses à faire.

Il décampa plus vite que son ombre et je me tourna face à Clarck, qui m'avais mis son point dans l'œil quelques temps au paravent.

-J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour ton œil, c'est la tradition de la maison.

-Ben tiens, on ne me l'avait jamais faite celle là ! Mais je ne comprend rien, de...

-Ne t'inquiète pas, tout rentrera bientôt dans l'ordre. Vient, suis moi, on va aller dans un endroit plus discret, il y a des oreilles qui traînent ici, fit-elle en regardant les portes du couloir.

On monta l'escalier principale et entrâmes dans  une pièce qui ressemblait à un grand salon ou plein de tapis ancien était disposé sur le plancher et de grands fauteuils et canapés en cuir marron étaient disposés dans toute la pièce. On s'assit sur l'un d'eux qui était devant la cheminée.

-Alors c'est quoi cette endroit ?

-Ici nous sommes une sorte de famille, nous sommes différents. Ici tout le monde à un don différents, il y a à peu près deux-cents  personnes qui habitent ici toute l'année scolaire et moins d'une centaine durant les vacances.

-De quoi tu parles quel dons ?

-Quand tu étais dans le bureau qu'est ce qui c'est passé ?

-Je ne sais pas vraiment à vrai dire, et toi ça c'est passé comment ?

-C'est que tu vois, ça ne se fais pas de demander ça à quelqu'un...

-Tu viens bien de le faire alors pourquoi ?

-Tu te rendra vite compte que chaque personne qui vit ici pourrait te tuer avec une extrême facilité et connaitre le don d'une personne c'est comme le condamner à mort car c'est ce qui fait sa force.

-Donc il ne vaut mieux ne pas le dire dans ce cas. Mais c'est impossible de garder un don secret quand on vit parmi tant de monde.

-Tu verra par toi-même d'ici peu de temps. Car tu vas avoir ta semaine de formation et crois moi tu vas en baver...


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