Partie IV

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Il était 4 heures du matin, Tsù et les autres étaient au vestiaire pour se préparer avant une autre journée fatigante, le repas qu'ils venaient d'avaler avait été réduit et ils se demandaient pourquoi. Au même moment le responsable du groupe entra et réclama le silence, « bien ! »déclara t-il avant de monter sur un banc « messieurs comme vous l'avez constaté ce matin la portion de riz a été réduit de moitié et désormais vous finirez à 21h et commencerez à 3 h ! » Quand il eu finis de parler un des hommes du groupe l'interpela et lui dit « et pourquoi ? » il le regarda et lui dit « silence ! » puis il s'avança devant lui et le gifla mais celui-ci ne fit rien de peur des agents de sécurité, le responsable de section le regarda de nouveau et lui dit « vous ne parlez pas, vous obéissez ! » puis il lui cracha dessus et ajouta « si vous n'êtes pas content dégagez ! » puis il partit en claquant la porte. Tout le monde fut choqué par cette intervention mais ils savaient pourquoi il faisait ça, pour que les adeptes d'Apple puissent en profiter avant noël mais jusque là il n'avait jamais été aussi dur. Ils savaient qu'ils pouvaient partir mais pas qui allaient nourrir leur famille ? C'est face à cet acte que Tsù cria intérieurement à l'injustice. Il fallait que ça change pour eux et tous les autres ouvriers chinois maltraités par leur patron. Un brouhaha envahit la pièce, les ouvriers commencèrent à pestiférer, Les uns insultaient les patrons, les autres le gouvernement qui permettait ça. Sans qu'il y ait de meneur, le groupe se mit en marche, manifestant pour une liberté qu'ils ne connaissaient pas. En route d'autre se joignirent à eux, les agents de sécurité ne pouvaient rien contre ces ouvriers révoltés. Ils étaient poussés sur les cotés et en quelques minutes, les travailleurs se retrouvèrent devant leur lieu de travail. Ils manifestaient toujours, écartant les quelques personne qui tentaient de les en empêcher, cependant, les agents de sécurité avaient appelés des renforts, l'émeute fut rapidement maté, et les ouvriers, battus.

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