No Hate. No Love. [TERMINÉE]

Chapitre 5

Mon kidnappeur lit un de mes messages.

- Malia te demande pourquoi tu ne lui a pas dit que Stiles était revenu chez toi. Elle s'excuse aussi mais elle s'inquiète trop. Je ne sais pas de quoi elle parle.

Il ouvre le deuxième message.

- Mon dieu c'est parfait ! Je te lit mot pour mot ma belle. ''Princesse, c'est Stiles. Malia s'inquiète de ton absence et j'avoue que je ne pense pas que ta disparition et le fait que les gars dont je te parlait m'ai vu et n'ont rien fait soit un hasard. Où es tu bon sang ?!''

Stiles s'inquiète pour moi ? C'est sûrement parce qu'il m'a foutu dans cette situation !

- Bon ''Princesse'', j'espère que tu sais te taire sinon je vais être obligé d'employer les grands moyens.

Il compose un numéro avec mon portable et le met en haut parleur.

- Lydia bon sang où es tu ?! On t'a cherchés toute la journée !

C'est Stiles. Le psychopathe a appelé Stiles.

- Désolé mon grand mais Lydia ne peut pas vraiment répondre. Je vais faire ça vite pour pouvoir continuer à torturer ta copine. On va faire un échange. La rousse contre toi. Tu viens à l'endroit où tu as cramé ma bagnole à minuit et je libère ta copine. Je la lâcherai devant chez ton père si tu te pointes, donc tu peux toujours demander à quelqu'un de venir la récupérer si tu as peur.

Il y a un long silence au bout du fil mais Stiles fini par répondre.

- On fait comme ça. Tu la laisse partir à minuit et tu m'a en échange. Et ses cheveux son blonds vénitiens abrutit !

Il a raccroché. Stiles est prés à se sacrifier pour moi ! Mon coeur s'emballe et je me met à sourire. Qu'est ce qui m'arrive ?

- T'emballe pas trop poupée, j'ai jusqu'à minuit pour te torturer.

Mon sourire retombe immédiatement.

- Mais je ne le ferai pas, si tu te déshabille.

- QUOI ?! Dans tes rêves salaud !

Il s'approche de moi et me caresse les cheveux. Je me met à hurler mais il rigole.

- Je ne vais rien te faire. Je tiens pas à être accusé de viol. Je veux juste rendre Stilinski jaloux.

- Tu n'arrivera à rien avec moi, Stiles me déteste.

- Tu es prête à te sacrifier ainsi pour les personnes que tu déteste toi ?

Je me tait. Il a raison, mais pourtant Stiles me déteste et me le montre bien. Le fou à lier prend du gros scotch gris et resserre mes poignets aux barreaux.

- Écoute ma belle, tu vas rester ici toute la journée. Je viendrai toute les trois heures jusqu'à minuit. Et ça ne sert à rien de crier il n'y a que le gérant et c'est mon père.

Sur ce il quitte la chambre en rigolant. Je cherche un moyen de me débarrasser de mes liens. Je tire sur mes poignets de toutes mes forces mais je n'arrive qu'à me faire mal. J'entends mon téléphone sonner. Je chercher partout et le trouve sur le lit, à coté de moi. Je me penche mais mes mains sont trop loin. Je donne un coup de genou et mon portable viens se loger sous mon coude parfait. C'est ma mère qui m'appelle. J'appuie sur l'écran avec mon coude mais je n'arrive à rien et loupe l'appel. J'essaie tant bien que mal d'appeler Malia et y arrive enfin au bout de sept essais.

- Lydia ?

Mon dieu ! La voix de ma meilleure amie me rassure, j'en pleurerai presque.

- C'est moi Malia, tu sais où est Stiles ?

- Avec moi, on essaie de te sortir de là.

- Je suis dans un motel, le motel de son père !

J'entends quelqu'un taper sur un clavier.

- Je sais où c'est. On est là dans une heure princesse.

C'est Stiles, je soupire.

- Stiles, ne fait pas de conneries.

- Tu me connais.

- C'est pour ça que je te dit de pas faire de conneries.

- On arrive bouge pas.

- T'inquiète pas pour ça je suis attachée.

Il rigole nerveusement et raccroche. J'essaie de repousser le téléphone, on ne sait jamais, si le psychopathe revenait, il pourrait se douter de quelque chose. Je m'acharne à nouveau sur mes poignets liés. Je commence à avoir vraiment soif et la douleur à ma tête est revenue. L'horloge indique 18h00 quand j'entends un coup de feu. Une bagarre vient d'éclater à l'extérieur, j'espère que ce n'est pas Stiles et Malia. Quelqu'un entre dans ma chambre brusquement. Je reconnais ma meilleure amie qui prends un couteau suisse et coupe mes liens. Je lui saute dans les bras.

- Mon dieu Malia, je suis tellement contente de te voir !

- Moi aussi ! Et je suis heureuse que tu n'est rien. Mais il faut partir. Stiles est dehors, il m'a demandé de t'emmener chez son père.

- Il ne va pas rester là quand même !

- Il nous rejoint vite.

Elle me prend par la main et m'emmène jusqu'à la jeep de Stiles.

- Comment va t-il rentrer ?

- J'irai le chercher après t'avoir déposé.

On monte dans la voiture et Malia démarre en trombe. Je trouve une bouteille d'eau à moitié pleine et la vide entièrement.

- Merde Lydia, depuis quand t'as pas bu ? Et mangé ?

- Depuis... J'en sais rien. J'avais déjà pas mangé ce matin.

Elle me regarde avec un air paniqué et appuie sur l'accélérateur. Nous arrivons chez Stiles quarante minutes plus tard. Malia ouvre sans gène le frigo et étale toute la nourriture qu'elle a trouvé sur la table.

- Mange. Et raconte moi ce que t'ont fait ces salauds.

Je m'assois face à elle et raconte tout.

- C'est de la faute de Stiles, Mal'. C'est à cause de lui qu'ils m'ont pris.

- Je sais. Mais il est quand même venu te sauver.

- Il n'avait pas vraiment le choix.

- Tu lui en veux ?

- Oui.

- Alors qu'il vient de se battre pour toi ?

- C'est lui qui a déclaré cette guerre. Il fallait qu'il la finisse un jour. Je lui est juste donné l'occasion de les prendre par surprise. Et pourquoi tu le défends ? Il y a deux jours tu été complètement ''Anti-Stiles'' !

- Lydia, il s'inquiétait vraiment pour toi. Et tu as le droit de lui en vouloir et de continuer à le détester mais il vient quand même de te sauver. Il faut le prendre en compte.

- Après m'avoir mise en danger ! Il savait très bien à quoi il m'exposait, il me l'avait dit ! Alors je vais continuer à le détester même si j'admire qu'il soit partit se battre pour se racheter. Et peut être un jour je lui pardonnerai.

Elle soupire et se lève.

- Je vais le chercher. Et j'ai dit à ta mère que tu étais chez moi pour ne pas l'inquiéter.

Elle sortit dans la rue, me laissant seule.