Chapitre 5

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- Nikolaï : Oui je crois que tu as raison, merci pour cette soirée

- Candice : Je te remercie aussi, rentre bien

- Nikolaï : Passe une bonne nuit

- Candice : Merci toi aussi, veux-tu venir manger demain soir ?

- Nikolaï : Avec grand plaisir, douce nuit belle Candice

- Candice : Bonne nuit Nikolaï

Je le raccompagne jusqu'à la porte et ferme derrière lui, je m'adosse à celle-ci et reste ainsi sans pouvoir bouger pendant un moment, puis je me secoue et monte à l'étage pour me préparer pour la nuit, je me déshabille et rentre dans la douche, je laisse couler l'eau sur mon corps afin de délasser tous mes muscles tendus, puis je me sèche et enfile mon pyjama. Je me mets devant la baie vitrée de ma chambre et comme la première fois je me sens épiée, je recule pour ne pas qu'on me voit et continue de scruter la forêt mais je n'aperçois rien. Je décide alors de me mettre dans mon lit et de dormir mais le sommeil n'est pas au rendez-vous, je pense à Nikolaï ou plutôt à son baiser si doux, il m'a bouleversé, j'en ai frissonné de plaisir, jamais un baiser ne m'avait procuré autant de plaisir et finalement c'est en revivant ce baiser mentalement et avec le sourire aux lèvres que je finis par glisser dans les bras de Morphée.

PDV NIKOLAÏ

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, lorsque je suis près d'elle j'ai envie de faire des folies, elle me plait tant et à tel point que j'en ai perd le contrôle, je veux qu'elle devienne mienne, je la veux à moi. Comment faire pour ne pas l'effrayer ? Je ne peux m'empêcher de l'espionner le soir, j'ai besoin de la voir, son odeur m'enivre. Moi qui ai toujours voulu être un solitaire aujourd'hui j'aspire à avoir une compagne.

PDV CANDICE

Ce matin c'est un soleil haut et très rayonnant qui me réveille, il baigne littéralement dans ma chambre. J'enfouis mon visage dans mon coussin, je n'ai pas envie de me lever puis je repense que Nikolaï doit venir manger ce soir à la maison, cela me suffit pour me donner le courage de sortir de mon lit. Je descends pour me faire un café bien fort, j'en ai besoin pour démarrer la machine, lorsque j'aperçois les tasses que nous avons laissées hier soir, je les prends puis les mets au lave-vaisselle. Je prends mon mug de café et vais à l'extérieur, je m'éloigne un peu de la maison pour voir qu'est-ce qui est visible de l'extérieur et m'aperçois que l'on voit presque tout, le salon, la cuisine mais aussi ma chambre et mon lit, donc personne n'aurait du mal à m'espionner s'il le voulait. Puis je me ressaisis, qui voudrait me voir dormir franchement ? Je ris de moi-même et retourne à l'intérieur me servir un deuxième café.

Je monte ensuite m'habiller d'une jupe crayon et d'un chemisier puis je redescends pour travailler un peu. J'étudie le dossier de potentiel candidates mais je n'ai toujours pas de coup de foudre, puis mes pensées vont vers Nikolaï, je me demande ce qu'il fait de ses journées, il m'a l'air bien solitaire mais cela aussi l'air de lui convenir, il est toujours un vrai mystère pour moi.

Je commence à préparer le repas pour ce soir, je vais lui faire de la cuisine française, un gratin dauphinois avec un poulet rôti et en dessert des crêpes. Une fois que tout est prêt je fais même quelques amuses gueules pour l'apéritif.

J'ai pratiquement fini quand j'entends toquer à la porte, cela doit être lui, comment dois-je l'accueillir ? Je ne sais pas, finalement j'opte pour la solution la plus simple, je lui dis bonsoir tout simplement, j'oublie que nous nous sommes embrassés la veille au soir. Je vais ouvrir et il est là, splendide dans son costume, il a fait l'effort de s'habiller avec goût.

- Candice : Bonsoir Nikolaï entre je te prie

- Nikolaï : Merci douce Candice dit-il suavement

- Candice : Allons dans le salon j'ai préparé l'apéritif, tu en prendras bien un ?

- Nikolaï : Bien sûr, toi aussi ? Je fais le service

- Candice : Volontiers, j'arrive je vais éteindre le four

- Nikolaï : En tout cas ça sent très bon, cela donne faim

Nous prenons l'apéritif tranquillement puis je l'invite à passer à table où il fait honneur au plat en le trouvant très bon et c'est pareil pour le dessert. Nous repassons ensuite dans le salon afin de prendre un café et un digestif.

- Nikolaï : Cela faisait longtemps que je ne mangeai pas ainsi, merci

- Candice : Cela m'a fait plaisir de te faire découvrir la cuisine française

- Nikolaï : Tu n'aurais pas dû te donner autant de mal, le fait d'être en compagnie me suffisait

- Candice : C'est très gentil de ta part, cela me touche beaucoup

- Nikolaï : J'aimerai te toucher autrement dit-il tout bas

- Candice : Et comment ? demandais-je en me rapprochant de lui

- Nikolaï : Comme ça par exemple dit-il en m'embrassant

Son baiser est aussi doux que la veille, comme s'il n'osait pas, je réponds alors à son baiser avec un peu plus de fougue, j'ai envie qu'il me secoue, me trouble encore, j'ai aimé ce sentiment hier et je voudrais le retrouver encore, il répond avidement en passant sa main derrière ma nuque et en m'attirant contre lui je plaque mon corps contre le sien, en demandant plus.

- Nikolaï : J'aime ton odeur, j'ai envie de faire des folies

- Candice : Allons dans ma chambre, nous y serons mieux

Je passe devant lui mais je le tiens par sa cravate pour être sûr qu'il ne va pas s'enfuir, il ne fuit pas au contraire dès que nous sommes arrivés il me plaque contre la baie vitrée et entreprends de me déshabillé tout en m'embrassant dans le cou, je défais sa cravate et déboutonne sa chemise dévoilant une musculature impressionnante, je caresse son torse alors qu'il dégrafe mon soutien-gorge, sa respiration devient plus rapide, comme la mienne, il fais glisser ma jupe au sol avec ma culotte tout en râlant, il me porte alors et me dépose délicatement sur le lit où il s'allonge près de moi, ses mains caressent mes seins doucement tandis que je défais son pantalon et me débarrasse de son boxer, lorsque je pose les yeux sur son sexe je me dis que le pauvre Matt est un petit joueur à côté, je ferme les yeux et suis à l'écoute de ses caresses qui descendent le long de mon flanc, s'attardent sur mes hanches puis arrivent à mon intimité, il s'y attardent et y pose ses lèvres et me donne énormément de plaisir puis il monte sur moi et me pénètre en douceur, il effectue alors des mouvements de va et vient de plus en plus rapide, je pose mes mains sur ses fesses et passe mes jambes autour de lui afin de mieux le sentir, il accélère encore le mouvement jusqu'à ce que je crie ma jouissance déclenchant la sienne dans un gémissement qu'il étouffe en me mordant l'épaule légèrement, j'ai même cru voir ces yeux changer de couleur mais je crois que ce n'était qu'une illusion.

- Nikolaï : Tu me fais perdre la tête

- Candice : Alors nous sommes deux, tu passes la nuit avec moi ?

- Nikolaï : Je ne devrais pas mais j'en ai envie

- Candice : Je ne mords pas moi

- Nikolaï : Désolé, c'était trop puissant, je t'ai fait mal ?

- Candice : Non j'y survivrai, t'inquiète pas

- Nikolaï : Alors je crois que je vais rester, je n'ai pas envie de te laisser

- Candice : Ça tombe bien je ne veux pas que tu partes

Je me cale dans le creux de son épaule, une main sur le torse et nous nous endormons tous les deux jusqu'au petit matin.

La MorsureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant