Chapitre 11

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- Nikolaï : Demain n'est pas loin, soit patiente ma belle

- Candice : Donc ce soir je n'ai pas droit à un câlin ?

- Nikolaï : Si tu veux en savoir plus sur moi tu devras t'armer de patience

- Candice : Je suis prête à attendre, je veux te connaitre

- Nikolaï : Alors allons nous coucher ma belle

- Candice : Cela va être dur de rester sage, j'ai envie de toi

- Nikolaï : Ne crois pas que je sois insensible à ton charme

- Candice : Cela me rassures, allez au lit beau brun

Nous nous calons dans les bras l'un de l'autre et malgré notre envie nous ne faisons rien et pensons à demain chacun à sa façon.

Le lendemain matin je me réveille heureuse et me tourne vers Nikolaï qui me souris, je l'embrasse tendrement puis me lève faire le café, tandis qu'il passe je remonte prendre une douche et m'habiller pour aller à la ville la plus proche où je peux avoir du réseau afin de joindre Julie par téléphone pour lui dire que je ne viendrais pas travailler de la semaine. Nikolaï m'attendra à la maison.

Une fois cette tâche effectuée je reviens à la maison le cœur léger, j'ai l'impression d'être en vacances. Je me demande ce que veut me montrer Nikolaï, je suis curieuse mais aussi craintive de ce qu'il va me montrer, s'il fait bien ce qu'il a dit.

Lorsque je suis de retour à la maison, Nikolaï est torse nu dehors, je me délecte du spectacle tout en me garant, il vient vers moi d'une démarche que je qualifierai de prédateur, cela m'effraie et m'attire en même temps. Je sors de la voiture, il me prend dans ses bras

- Nikolaï : Tu as réussi à passer ton coup de téléphone ?

- Candice : Oui sans aucun problème, j'ai ma semaine de libre

- Nikolaï : Parfait ! Dit-il en me regardant de haut en bas

- Candice : Qu'est-ce qu'il y a ?

- Nikolaï : Je te trouve magnifique, dit-il en me prenant en poids sur son épaule

Nous rentrons ainsi dans la maison, ce qui me fait rire, il monte à l'étage et me dépose sur le lit

- Nikolaï : Maintenant tu es à moi dit-il en se couchant près de moi et me caressant du bout des doigts le long de mon flanc

- Candice : Et que va-t-il m'arriver ? demandais-je curieuse et excitée

- Nikolaï : Des choses que tu ne soupçonnais pas

- Candice : Je suis prête aux nouvelles découvertes

- Nikolaï : Ne soit pas pressée, nous avons le temps dit-il en se levant

- Candice : Que devais-tu me dire sur toi, insistais-je

- Nikolaï : Descendons au salon et parlons-en

Nous allons donc nous installer au salon, je me mets près de lui, les pieds relevés sous moi et je le regarde intensément attendant qu'il commence à parler

- Nikolaï : Si je te dis que je ne suis pas entièrement humain me croirais-tu ?

- Candice : Bien sûr que non, tu dis ça pour m'effrayer

- Nikolaï : Pas le moins du monde, mais il est vrai que tu risques de l'être

- Candice : Pourquoi ? Qu'es-tu ?

- Nikolaï : Je ne veux pas te faire peur alors allons-y par étape

- Candice : Et la première étape c'est quoi ?

- Nikolaï : As-tu déjà remarqué quelque chose de « pas normal » chez moi ?

- Candice : Euh non pas vraiment, j'ai eu des impressions mais pas de certitude

- Nikolaï : Et c'était quoi ?

- Candice : Tes yeux, j'ai déjà eu l'impression qu'ils changeaient de couleur

Il se met alors à m'embrasser intensément avec une certaine fougue, puis descend à mon cou qu'il lèche et mordille doucement puis relève sa tête vers moi

- Nikolaï : Comme ça ? dit-il alors que ces yeux sont passés au bleu

Par réflexe je me recule en posant une main sur son torse et avec la peur dans les yeux

- Candice : Mon dieu, c'est quoi ? Comment cela se fait ? dis-je la voix tremblante

- Nikolaï : Ce n'est que moi, n'ai pas peur dit-il d'une voix rassurante

- Candice : J'ai déjà vu ces yeux il me semble, dis-je toujours sur mes gardes

- Nikolaï : Où ça belle Candice ?

- Candice : Dehors un soir où je me sentais épiée et où j'ai entendu... non ce n'est pas possible dis-je en me mordant la lèvre inférieur

- Nikolaï : N'est pas peur de le dire, tu as entendu quoi ?

- Candice : Hurler un loup, finis-je dire dans un murmure

- Nikolaï : Et tu en penses quoi si tu analyses tout ?

- Candice : Que ce n'est pas possible, tu vas me faire croire que les loups-garous existent ?

- Nikolaï : Moi je ne dis rien, c'est toi qui parles dit-il d'une voix roque

- Candice : Non ! Non je ne veux pas y croire, dis-moi que rien de tout ça n'est réel

- Nikolaï : Je ne le dirais pas belle Candice, veux-tu boire quelque chose pour te remonter ? Tu es livide

- Candice : Oui je veux bien, quelque chose de fort, j'en ai besoin

Il se lève et se permet d'ouvrir mon bar pour prendre une bouteille de rakia, un alcool fort bulgare et il nous en sert un verre chacun, puis me le tend.

- Nikolaï : Voilà pour toi

- Candice : Merci beaucoup, vient près de moi

- Nikolaï : Je ne te fais pas peur ?

- Candice : Je devrais avoir peur ?

- Nikolaï : Non tu ne crains rien je te l'ai dit

- Candice : Tu ne m'as pas dit franchement.... Es-tu un loup-garou ?

- Nikolaï : Oui j'en suis un, c'est pour cela que j'ai besoin de solitude

- Candice : Pourquoi t'être rapproché de moi ? Je ne comprends pas

- Nikolaï : Tu m'intrigues ou plutôt tu m'obsèdes

- Candice : Pourtant je n'ai rien fait pour

- Nikolaï : Cela ne commande pas, je pourrais t'en dire plus mais tu risques de prendre peur

- Candice : Vas-y dit, puisque nous sommes là pour ça dis-je en avalant difficilement ma salive

- Nikolaï : Comme tu veux.... J'aime ton odeur... Ton odeur me rend fou

- Candice : Oh !! En effet je ne suis pas rassurée sis-je en buvant un grosse gorgée de raki a

- Nikolaï : (rire) Si tu voyais ta tête !

- Candice : Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant, mets-toi à ma place

- Nikolaï : Pas question j'aime trop la mienne !

La MorsureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant