Le destin de Jasmine [JUNGKOOK]

2.

4 ans plus tard

Ma vie, depuis quelque temps est un désert sans aucune oasis en vue. Financièrement j'arrive à m'en sortir de très peu, et mentalement je suis au bord du gouffre. Je suis seulement fière d'avoir accompli mon rêve; je suis officiellement citoyenne de Corée du Sud! C'est le plus grand combat de ma vie, car être seule, expatriée dans ce pays étranger, est une affaire très difficile. J'ai toujours fantasmé sur le journalisme, malheureusement la vie n'accorde pas tout le temps des cadeaux. Je suis donc devenue dans une agence modeste de Séoul traqueuse de potins peoples, profession qui n'enchante pas particulièrement mes parents. Mes rêves de devenir reconnue mondialement, avoir du mérite et de l'argent à gogo semblent si loin..

J'habite un petit studio sur un toit. Ça paraît très has been mais croyez moi que cet endroit résulte d'un long acharnement, c'est mon cocon chaleureux, où je rêvasse des heures et des heures.

Je suis assez nul en cuisine, mes repas se composent des ramens de la supérette du coin, ou de commandes de pizzas ou encore sushis. Par habitude, à peine rentrée du travail que je me rendis à la supérette.

- Bonjour Ahjussi.

Mr. Park, gérant de cet endroit, fait une fixation adorable sur la langue française, je passe des heures et des heures à lui apprendre certains mots dont il pourra se vanter à ses petits enfants.

- Bonjour ma beauté, comme d'habitude je présume? Répondit-il en coréen avec un grand sourire.

- Oui j'ai une faim d'ogre!

Je mangeais mes ramens tout en discutant avec Mr. Park. Il aime discuter de politique, tout comme plaisanter de tout et de rien. C'est une personne sage dont je ne refuse jamais le conseil.

- Tu sais, je parle souvent de toi à ma fille, elle voudrait te rencontrer beauté. Elle travaille dans la presse aussi.

- Je la rencontrerai bien aussi, venez quand vous voulez prendre un thé chez moi!

- Aucun besoin, demain je passe te chercher et je te déposerai chez elle, tu es conviée ma chérie. Ça te fera prendre l'air.

Je pris congé assez tard. À peine couchée sur mon lit que la fatigue retombait, je plongeait rapidement dans un sommeil sans rêves.