LET ME KNOW ; Griezmann

BE ALRIGHT

Du blond platine.

Il me lâchait les bras, avant de souffler. Assez énervé visiblement.

ANTOINE: Qu'est-ce que tu fais en plein milieu du terrain ? Bouge d'ici.

Outch. De tous les joueurs présents sur le terrain, il fallait que je tombe sur lui. Je me dépêchais de ramasser la bouteille et il se contenta de continuer le jeu.
Après avoir donné la bouteille au frère de Maia, je décidais de regarder le match sur le côté avant que Maia ne vienne me rejoindre.

MAIA: C'est lui non ? Le canon là, celui dont tu m'as parlé. dit-elle en regardant Antoine
DAISY: Peu de personne ont une couleur de cheveux pareille, alors oui c'est lui.

Je le suivais du regard, il jouait plutôt bien, il était vraiment rapide. Il n'eu pas de mal à mettre un but très facilement, sans que l'autre équipe ne puisse comprendre ce qui leur arrivait. Et puis, il souriait, de toutes ses dents avant que ses coéquipiers ne viennent sauter sur lui pour le féliciter, c'était la première fois que je le voyais comme ça et honnêtement ce n'était pas horrible à regarder.
Mon regard quittait le terrain, enfin, mon regard quittait Antoine pour remarquer que deux personnes marmonnaient des choses à côté de moi. L'un avait l'air d'être l'entraîneur et l'autre était vêtu d'un costume, lui donnant l'air d'être quelqu'un d'important. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'ils disaient, mais ils avaient l'air de parler d'Antoine.

Le match prenait rapidement fin et Maia décidait d'aller voir son frère, me laissant seule. Je m'amusais à shooter dans un caillou sur le sol, jusqu'à ce qu'il aille vers une personne pas très loin de moi. Je relevais la tête.

Décidément, ce n'est pas ma journée.

Antoine regardait le caillou qui était à présent à ses pieds, alors qu'il séchait ses cheveux humides avec une serviette. Il shootait à son tour dedans, pour qu'il arrive vers moi.
Technique d'approche ? Mhhh...
Je le regardais, avant de m'avancer vers lui d'un pas déterminé.

DAISY: Je suis désolé pour tout à l'heure. Je m'appelle Daisy.

Je tendais ma main vers lui, comme si je voulais faire la paix avec lui ou quelque chose du genre, puisque ma rencontre avec lui n'avait pas été vraiment amicale.
Il la prenait sans hésiter, serrant sa main dans la mienne.

ANTOINE: C'est pas grave, j'aurais dû regarder où j'allais. Antoine.

Il souriait, il avait l'air plus gentil que les fois précédentes, ou moins froid en tout cas.

ANTOINE: C'est toi qui a ramené Hooki la dernière fois non ?
DAISY: Euh, oui c'est moi.
ANTOINE: Théo n'arrête pas de parler de toi, il a l'air de t'apprécier.
DAISY: C'est normal, tout le monde m'apprécie !

Il fut légèrement étonné de ma réponse et lâchais un petit rire, il finissait de sécher ses cheveux, de ce fait, ils étaient complètement en pétard, il passait plusieurs fois sa main dedans.

ANTOINE: Si tu le dis. Laisse moi prendre une douche vite fait et je reviens le plus vite possible, ensuite tu pourras me le prouver.

Il avait commencé à partir avant la fin de sa phrase, marchant vers les vestiaires, il me fit un signe de la main sans se retourner.
Mon dieu, c'était quoi ça ? Il voulait que je l'attende pour lui parler ?

Maia me regardait à l'autre bout du terrain, un grand sourire aux lèvres, rahhh ne t'imagine rien idiote. Je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche.

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Cela faisait au moins bien 15 minutes que j'attendais Antoine, le soleil commençait à se coucher et j'avais décidé de m'asseoir en plein milieu du terrain, sur l'herbe. On ne s'en rend pas vraiment compte, mais un terrain de foot c'est vraiment grand vous savez. Je soupirais légèrement avant de sentir un ballon s'écraser sur l'arrière de ma tête.

ANTOINE: Dis donc, tu as la tête dure, elle a pas l'air d'être bien remplie pourtant. dit-il avant de reprendre son ballon dans sa mains et te me tendre l'autre pour m'aider à me relever.

Est-ce qu'il vient de se moquer de moi là ?

DAISY: Entre nous, j'ai l'air moins débile qu'une certaine personne aux cheveux décoloré.
ANTOINE: Mes cheveux blond platine font souvent effet, cette couleur attire les jeunes femmes.
DAISY: Un conseil; rase tout, ça vaut mieux.

Il riait de nouveau, avant de tapoter le haut de ma tête, bien qu'il ne fût pas vraiment grand, à côté de moi on aurait dit un géant. Il commençait à marcher vers les gradins et je le suivais sans dire un mot.

ANTOINE: Alors Daisy, parle-moi de toi.
DAISY: Moi ? J'ai rien à dire sur moi.
ANTOINE: Si tu deviens trop ennuyante, je vais vite me lasser. Tu ne m'avais pas dit que tout le monde t'appréciait ?
DAISY: Impossible que tu te lasses de moi, je suis beaucoup trop intéressante.
ANTOINE: J'ai pas l'habitude de parler avec les gamines de ton genre, j'ai 19 ans alors généralement, je les ignore.
DAISY: Ah, j'ai beau avoir 16 ans, je ne suis pas une gamine, tu as eu tord de m'ignorer la première fois.
ANTOINE: Alors fais moi regretter de t'avoir ignoré.

Il poussait l'énorme portail pour que l'on puisse sortir du stade, une fois à l'entrée, il me donnait son ballon avant de glisser les mains dans ses poches.

ANTOINE: Ta mère doit sûrement t'attendre, les petites filles ne doivent pas traîner trop tard le soir.

Je le regardais, il avait un petit sourire joueur sur les lèvres. Alors il me prenait vraiment pour une enfant ? 3 ans d'écart, c'est pratiquement rien.
Sans que je ne puisse dire quoique se soit, il partait dans la direction opposée de la mienne, toujours les mains dans les poches, avant de dire.

ANTOINE: J'espère qu'on se reverra. Et si ça n'est pas le cas, alors fait en sorte que nos chemins se croisent petite.

Puis il partit définitivement, sa chevelure blonde se voyant toujours autant même de loin, je la regardais. Je serrais son ballon contre moi, c'était quoi cette manière de parler ? Il voulait faire le mystérieux ou quoi ?

Antoine Griezmann, hein ? Nos chemins se recroiseront sûrement.