the dark revenge [Pause]

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Je me réveilla en sursaut encore une fois je rêve de mes peurs . Toujours ce même rêve qui revient , dans cette maison dans cette chambre qui semble être la mienne . Malgré de mure réflection je n'ai jamais vue cet endroit mis à part dans mes songeries . Cette fois-ci c'était le vide parfois il m'arrive de rêver de mes parents mais là c'était bel et bien le vide pourtant  je n'ai absolument  pas le vertige . Je ne sais même pas pourquoi j'ai peur du vide. C'est peut-être à cause de mon coeur qui est lui même vide de l'absence de mes parents  que cela se transforme en peur et me hante même dans mes rêves ? Cela peut être possible mais je ne sais pas .

Je regarda l'heure qui était affichée sur l'horloge blanche  accrochée à la cloison qui sépare la chambre de mon frère et la mienne . La petite aiguille pointait presque sur le sept et la grande sur le six ce qui signifiait qu'il était 7h30 .C'est l'heure de me préparer pour aller en cours rien que dans parler je m'ennuie déjà entre le régime totalitaire en histoire et le système d'équation en mathématiques . Mais le pire dans tous ça , c'est de voir les visages de mes camarades de classe .Tous des hypocrites , entre les filles qui s'embrouillent pour un mascara volé et les gars pour celui qui à la plus belle fille pour petite copine . Je m'efforce de survivre à cette stupide société . Le seul poing positif au sujet de l'école c'est que j'ai une place qui me permet de finir mes nuits.

Je me prépara comme tous les matins . Je ne suis pas le genre  de fille à rester trois plombes dans la salle de bain . Le maquillage , le fer à lisser et tout le reste ne m'intéresse pas . Je ne vois aucun interêt à toute ces choses superficielles que tant de personnes ont pour priorités . C'est vraiment pitoyable c'est tout ce que j'ai à dire . Je termina rapidement par peigner  ma longue crinière de cheveux châtains clairs et sortit enfiler mes baskets noires habituelles .

"Je sors !criai-je
- Attend Emeraude tu ne manges pas ton petit dej' j'ai fais des pancakes pour toi ,me répondit ma mère.
-Non merci 'man , je n'ai pas faim de toute façon je n'ai pas le temps je vais être en retard bisous à ce soir "

Je termina cette phrase en claquant la porte de ma maison qui ressemble plutôt a un wagon en effet je vis dans une station de métro appelée Marisma .Cette station souterraine n'est pas la meilleure de la ville même l'une des pires . Je me demande si elle a été nettoyée  ne serait-ce qu'une fois . À l'intérieur , des fils d'électricité s'échappent des fissures des murs de briques rouges assez noircies  par la poussière .

Je longea comme d'habitude le marais avec ma planche à roulettes , le soleil venait de se lever on pouvait voir un voile léger de nuages bas avec un camaïeu de couleurs orangées qui s'affichaient dans le ciel tel une toile exposée dans une galerie d'art .Un fin brouillard m'aveugla l'espace d'un instant et en quelques secondes les rayons de soleil faisaient leur  apparition assez timidement .Il faisait très froid ce matin je pouvais voir les marches des escaliers de l'immense bâtisse de verre recouverts de givre . C'était surement dû à la fraiche brume de la dernière nuit . Je souffla quelques instants afin de reprendre mon souffle suite à mon petit effort physique . Je descendis de ma planche assez usée par le temps et la cala entre le bas de mon dos et mon sac à dos blanc . Mes mains rongées par le froid violent resserraient avec difficulté l'épais tissu vermillon et or qui me sert d'écharpe . Tout en marchand les quelques mètres qui me séparaient du portail de l'établissement , je regardais d'un air observateur les petits groupes d'amis qui se formaient un peu plus au loin et écoutais d'une oreille attentive les discutions et les rires aux éclats des filles après l'annonce des blagues débiles des garçons de leur bande.

Je ne me suis jamais habituée à être avec des gens depuis mon enfance . J'ai toujours été la fille seule discrète au fond de la classe qui ne parle jamais ou alors presque . De toute manière , je ne pense pas être faite pour avoir des amis . Mes parents disent que je ne fais sans doute pas suffisamment d'efforts et que parfois je devrais être un peu plus ouverte ou alors parler un peu plus souvent et encore j'en passe . Ils ont beau me faire la remarque et me comparer à mon débile de frère je ne veux pas changer je suis comme ça et je suis sans doute faite pour être seule . Je n'ai pas choisie la solitude c'est elle qui m'a choisie .

La sonnerie annonça l'ouverture de l'immense grille de fer qui parait minuscule comparée aux grands immeubles d'affaires qui se trouvent juste en face . Tout les étudiants commencèrent à se bousculer dans la même direction . J'essaya tant bien que mal de rejoindre l'amas de masse humaine se former progressivement . Tout en essayant de ne pas me faire écraser les pieds de ces nombreuses paires de jambes , je me dirigea comme à mon habitude au bâtiment principal dans lequel mon premier cours de la matinée allé commencer. J'avais déjà repris mes marques même après ces quelques semaines de vacances . Une nouvelle sonnerie tinta de nouveau .

Oh non pas encore j'étais pourtant sortie en avance , dis-je en soupirant

Mon carnet à la main , mon sac aux épaules j'accouru à vive allure dans l'enceinte du bâtiment tout de verre vitré. Je me précipita dans les escaliers bouscula quelques personnes tout en me prenant des insultes gratuites . Je ne suis pas du genre à me laisser faire loin de là mais je ne veux pas montrer ce que je suis réellement . J'ai l'air d'une folle furieuse en le disant mais je suis très méfiante une fois qu'une personne te connais elle a ta confiance et a accès à toutes tes faiblesses et toutes tes forces . Pour moi je vis dans un monde où on ne doit faire confiance à personnes . Il y aura dans tout les cas toujours quelqu'un qui vous souhaitera du mal . Je ne veux pas perde mon temps à créer une amitié avec des personnes qui pourront me trahir . Je ne peux pas prendre ce risque je dois vivre  pour les tuer c'est tous ce que je veux .

Je serra  mes poings si fort que mes ongles s'enfoncèrent de rage dans ma chair . L'envie de tuer commençait à me submerger . Il fallait que je me ressaisisse , des personnes commençaient a me dévisagées du regard j'accéléra rapidement le pas et trouva enfin la salle comme mon emploi du temps me l'indiquait .

Comme à mon habitude j'étais en retard . Je toqua et m'excusa rapidement tout en me dirigeant à ma place celle du fond collée à la fenêtre et au radiateur. Je sortis mes affaires d'histoire et jeta un coup d'oeil par la fenêtre qui donnait sur la cour de récréation . Elle était recouverte d'un fin verglas et reflétait merveilleusement le ciel orangé . Nous attendons patiemment le signal du professeur pour que nous puissions nous assoir et une fois chose faite , ma tête se laissa contre le mur bercée par le brouhaha . Tout en fermant les yeux je termina ma pauvre nuit de sommeil et attendis éperdument que cette longue journée passe.