II soit une nuit trop sombre

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Ils étaient quatre,

Quatre jeune aux coeurs perdus,

Déambulant dans les rues.

Une clope au bec, ils fredonnaient des chansons,

Et tout en s'armant de craies,

Ils dessinaient sur les pavés.

Ils étaient beaux, c'est quatre jeunes un peu paumés.

Et à vrai dire, tout aussi laids.

Consummant leurs cigarettes,

Jouant avec les étoiles,

Ils étaient loin d'être banals.

Ils rêvaient de poésie et de Neptune,

Dansaient sous le regard d'la Lune,

Et criaient haut et fort,

Combien ils voulaient vivre encore.

Qui aurait cru, qu'au creux d'leur poitrine,

Où la fumée d'leur saloperie s'insinuait doucement,

Germait en silence la crainte du temps.

((temps qui se déverse si rapidement))

Doux ChaosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant