Prologue

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N'oubliez pas de mettre la musique pour la lecture.


Je connaissais les risque du métier. Il m'avait prévenu. Il m'avait mis en garde. J'étais au courant de tout. Sans aucune exception. Il pensait qu'en me mettant au courant, il me dissuaderait de faire ce job de merde. Il était si sur de lui, pourtant têtue comme je suis, j'ai quand même postuler pour ce poste.

Je voulais être près de lui. Avoir les mêmes centres d'intérêts que lui. Peu importe son métier, son passé ou ses cicatrices, je le voulais lui, ses défauts et je voulais son job.

Comme on dit, l'amour fait tout pour nous. On ne peut pas choisir, car malgré tout ce sont les sentiments qui donnent réponse à tout. C'est eux qui choisissent à la place de notre conscience.

Ce boulot je le connaissais. J'étais prête à tout même au pire pour qu'il me regarde fièrement après nos ventes. Et vu que j'étais une fille, c'était plus facile d'avoir une bonne somme d'argent à la fin.

Je voulais arrondir mes fins de mois.
Mes parents ne pouvaient plus m'aider. Manque d'argents.
Je voulais avoir un peu d'argent.
Ça m'a rendu accros.
J'étais accros à lui, à l'argent, au job.

Il me mettait en garde. Mais je suis tombée amoureuse de l'argent. C'était devenue mon seul et unique but. L'argent. J'étais prête à vendre mon corps pour en avoir encore un peu plus chaque fin de mois. Tous ce qui rapportait de l'argent à la fin, je le ferais sans me soucis du bien ou du mal.

Tous les soirs il essayait de me remettre dans le droit chemin. Mais c'était trop tard.
J'avais ce que je voulais, lui, l'argent, le job.

Même si ça le faisait chier, il était heureux que je décide de le suivre. On a vendu des milliers de choses ensemble, des gros, des petits, des produits en poudre, en liquide, en comprimé.

On était les meilleurs du service. Notre patron nous donnait des pourboires, des augmentations. Dans le job on était les meilleurs.

Mon addiction aux sous a fini par l'avoir lui aussi. On enchaînait n'importe quel job sal pour ne serait-ce qu'un peu de pognon.

On jouait avec la mort, avec les flics, avec la vie.

On faisait des missions de plus en plus dur, jusqu'au jour ou notre client était un flic. Un piège pour nous ramasser à la pelle.

Et c'est la que j'ai compris que j'avais merdé...

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Je suis triste, j'avais mis la musique de Rihanna en complément de lecture et ils vont retirer l'option...

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Ma Maison Est Une PrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant