Examen Médical

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La solitude est un sentiment ressenti par tellement de gens qu'il serait égoïste de le ressentir tout seul.

Les frères Scott.

Je suis restée endormie plus d'une matinée. À mon réveil, l'homme de cuisine avait déjà posé le repas. Je pris le pain qu'il y avait et m'assois dans le coin de ma cellule. Le sol est dur, froid, sale.

L'homme de cuisine me salut et reprend le plateau.

« Tu manges rien ?

- Pas faim. »

Il demande l'autorisation de rentrer dans ma cellule. Ce qui lui a été accordée.

« Tu n'aimes pas mon steak ?

- Trop cuit. » répondis-je froidement.

« J'en tiendrais compte. Et mes petits pois ?

- J'aime pas »

Il me sourit poliment et s'assoit sur mon lit.

« C'est mon lit, vous avez demandé la permission ? Vous n'avez pas à vous assoir dessus.»

À ma plus grande surprise, il se lève et me demande :

« Ai-je le droit de m'asseoir ?»

Je hoche la tête. Et il se rassoit au même endroit.

« Tu dois manger. Sinon ils vont te mettre dans de mauvaises cellules, près de l'infirmerie pour veiller à ce que tu manges. Et ce ne sera pas mon steak trop cuit. Mais une sorte de vomi pleins de protéines. Rien de très beau et ni de très bon mais c'est très nutritif.

- Cuisez-le saignant et je le mangerais.

- Pas de traitement de faveur Éloïse.

-Donnez en à tout le monde alors. »

Il sorti de ma cellule en me saluant et récupérant son plateau. Un peu de compagnie même si c'est un cuisiner n'est pas de refus.

Je mange mon pain. Un homme avec un ruban mètre arrive avec un garde. Il me salut d'une main levée. Le garde ouvre ma porte et la referme après l'entrée de l'autre.

« Je viens prendre tes mesures. Après tu auras le droit à un joli costume. Et demain, visite à l'infirmerie.» Un costume... Ce n'est pas un costume...

Il prit les mesures en veillant à bien me toucher le cul et ma poitrine.

« Vous gênez pas»

Il sourit.

« Si j'ai choisi de faire ce métier c'est pas pour rien »

Il sort avec les mesures dans son carnet. Encore seule. C'est fou comme j'aime pas la solitude. Mais je n'ai pas non plus envie d'avoir des compagnons de cellules.

Je passe la fin d'après midi à ne rien faire. En même temps je suis dans une prison.
Je passe mon temps à ruminer cette scène d'arrestation, à réfléchir ce qu'il n'allait pas dans le plan, pourquoi avions nous échoués. Et je me rends compte que nous n'avions pas échoués par rapport au plan mais ils étaient plus malin cette fois.

Je fini par m'endormir, la tête pleine de rage contre ceux qui nous ont arrêté.

Un coup sur les barreaux en guise de réveille. Pas un "bonjour", pas un "bien dormi" mais un "debout l'infirmière t'attends" je me lève, le gardien me menotte et je le suis. Toujours ma tête haute. Ma bouche clause et me regard froid.

On arrive devant l'infirmerie, un jeune homme ouvre la porte. Il a un vêtement de prison. Il me sourit en me regardant de haut en bas et continue son chemin. Je rentre avant que la porte ne se referme. Arrivé dans la salle d'attente, il me détache et sort avec ces quelques mots :

« Reste assise, ne bouge pas. L'infirmière va s'occuper de toi. Je reviendrais plus tard. »

J'attends sagement, je regarde les murs blancs. Un homme en sort en reboutonant sa chemise. L'infirmière m'ouvre. Elle avait les cheveux en pagaille, un suçon et son maquillage avait coulé.

« Vous avez bien baisé ?» demandai-je.

« Je ne baisais pas »

Je sentais qu'elle mentait. Et pourquoi mentir quand on le voit ? Je lève un sourcil.

« Je ne vous crois pas »

Elle regarde autour d'elle et dit :

« Ne dites rien. »

Je hoche la tête. Après tout c'est pas mon problème.

« Merci ! Alors vous êtes là pourquoi ?

- Visite médicale de bien venue »

Elle hoche la tête et me demande de m'asseoir sur la table d'oscultation.

« je vais te poser des questions avant. Il faut absolument que tu réponde. Mais ne t'en fais pas, c'est gardé au secret professionnel. »

Je hoche la tête puis elle continue.

« Bien, tes mensurations sont elles réglées et quand tu les as eu la dernière fois ?»

- C'est quoi ces questions sérieusement ?

- c'est pour qu'on puisse te donner des protections.

- Oh. Et bien je suis réglées et je les ai eu la semaine dernière.

- Bien. À tu des enfants ?

- à 21 ans ?

- tu es bien en prison.»

Pas faux. Je secoue donc la tête.

Elle note mes réponses et continue avec des questions du genre qui sont vos parents, la relations qu'on entretiens, mes relations et avec qui. Même si j'ai refusé de lui donner son nom.

À la fin des questions elle me fait des examens de révisions et appelle un garde pour me ramener. C'etait Miles. Il arrive en me souriant.

Il me ramène et essaie de discuter avec moi mais je refuse de répondre. Il me remet dans ma cage.

Demain je rejoindrai mes "colocataires". J'ai pas envie. D'ailleurs aujourd'hui c' était la première fois que je quittais ma cellule depuis mon arrivée.

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Nouveau chapitre ! Elle va se rendre dans sa nouvelle cellule "demain", vous pensez qu'elle va tomber sur des gens comment ?

Voilà le dernier chapitre qui sera publié avant la fin des vacances d'été, déjà parce que je n'aurai pas internet et que l'année dernière j'ai gâché mes vacances à chercher du wifi pour discuter avec un ancien ami donc je ne reproduirais pas cet erreur même si c'est pour publier des histoires. Merci pour votre compréhension.

#118 dans Aventure le 05/07/16.
Merci !!

Ne me laisse pas est toujours en concours merci pour ceux qui irons voté. Plus d'infos sur débarras. JanelleConcours je suis le roman pour adolescents #8.

Ma Maison Est Une PrisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant