Ardmore, petit village de pêcheurs sur la côte irlandaise. Entre le pub Gallagher où l'on danse et chante, les maisons fleuries et la campagne alentour, ce coin typique du pays attire de nombreux touristes. Mais c'est surtout la légende de lady Gwen et de son chevalier Carrick qui attise la curiosité des visiteurs... Victimes d'une malédiction, les amants sont devenus des fantômes qui hantent parfois la lande, pleurant sur leur triste sort. Pour les réunir et briser le sortilège à tout jamais, trois couples devront s'unir à Ardmore. Aidan et Shaw Gallagher, ainsi que leur sœur Darcy, trouveront-ils l'amour en ce lieu plein de magie ?
Que dire et par où commencer ?
Nora Roberts est une auteure réputée pour écrire des romans à l'eau de rose. Catégorie que je ne supporte pas (notamment la série Harlequin avec ses couvertures super niaises, mais cela reste juste mon avis), sauf qu'une fois, en errant les rayons de la bibliothèque de chez moi, je suis tombée sur une série de cette auteure, qui m'a donnée envie de lire ses livres. J'avais adoré. Alors, quand ma mère m'a emmenée chez France Loisirs, pour choisir un livre parce que rien ne lui plaisait, à elle, et que je suis tombée sur ce livre, je l'ai pris. Sans même lire le résumé parce que rien que le titre m'a séduit (eh oui, moi en mon Irlande alors !).
Cela fait des mois que je traîne ce pavé dans ma bibliothèque, mais c'est la semaine dernière que j'ai décidé de m'y mettre. Et je regrette vraiment, de ne l'avoir lu que maintenant. J'aurai du le lire dès que je l'ai eu.
Ce livre regroupe les trois tomes de la saga. Les titres des tomes sont :
1- Les joyaux du soleil
2- Les larmes de la lune
3- Le coeur de la mer
Avant toute chose, je vous explique un peu le concept des sagas de Nora Roberts.
Chaque fois, l'histoire générale tourne autour de trois/quatre (cela dépend du nombre de tomes que contiendra la série) personnages principaux qui sont soit des amis soit une fratrie. Chaque tome est centré sur un de ces personnages, cependant elle installe déjà l'intrigue du tome suivant, et continue de parler des personnages précédents. Et c'est ce que j'aime aussi, dans ces livres (même si je n'en ai même pas lu un dixième).
Magie irlandaise ne déroge pas à ce concept. Dans le premier tome, c'est l'histoire de Jude et Aidan, l'aîné de la fratrie Gallagher qui est racontée. Dans le second, c'est au tour de Brenna et Shawn, le deuxième Gallagher. Et dans le dernier, c'est Trevor et Darcy, la petite dernière de la famille qui en sont les protagonistes. Mais dans chacun des trois tomes, nous retrouvons ces personnages (sauf Trevor qui n'apparaît que dans le dernier. Ce qui permet au lecteur, de pouvoir continuer à suivre l'histoire des deux premiers couples au cours des tomes.
Je vous avoue, honteusement, que j'ai dévoré ce livre de 1043 pages en une semaine (tout en bossant au moins six heures par semaine, non-stop). Je n'ai pas savouré pleinement a lecture, je me suis juste laissée absorbée par ce livre. Et comme je ne vous cache jamais rien, il m'arrivait de me réveiller naturellement, à six heures du mat' et de me lever pour le lire, alors que mon réveil est réglé sur sept heures trente.
Je n'ai jamais été aussi droguée à un livre que depuis le dernier tome de Harry Potter. Jour et nuit je pensais à Magie irlandaise, à Jude, à Aidan, à Shawn, à Brenna, à Darcy, à Trevor et bien sûr à l'Irlande. Je me suis vue abandonner mon ordinateur, mon portable pour ne vivre que de ce livre.
Il ne m'a fallu que la première phrase du premier tome, pour me faire entrer dans l'histoire. Un premier tome que j'ai terminé, deux jours après l'avoir commencé. Ensuite, j'ai continué avec le second tome (l'avantage d'avoir l'intégral, c'est qu'on peut lire les tomes à la suite des autres sans devoir attendre d'acheter le prochain et je suis certaine que le prix de l'intégrale revient au même que si j'avais acheté un tome en grand format), et je me suis dit que les histoires montaient crescendo parce que j'avais adoré Les joyaux du soleil et je me demandais comment cela allait être possible de quitter Jude et Aidan que j'ai adoré. Sauf que l'histoire de Brenna et Shawn est pour moi encore mieux que la précédente. Et exactement comme le premier, j'ai lu ce tome en deux jours. Ensuite, je suis passée au troisième tome. Et là, je suis redescendue un peu, au niveau des émotions.
Le coeur de la mer, n'a pas réussi à me faire vibrer comme l'ont fait Les joyaux du soleil et Les larmes de la lune. Mais je m'en doutais, parce que même si j'ai beaucoup aimé Darcy dans les deux premiers tomes, je l'adorais en tant que personnage secondaire. Et la crainte que j'avais de ne pas réussir à ressentir ce qu'elle ressentait, était bien réelle. Parce qu'il faut savoir que Nora Roberts écrit d'un point de vue omniscient, mais elle arrive incroyablement bien à centrer ses points de vues sur les personnages centraux, donc pour le premier tome je voyais Jude et Aidan d'une certaine manière puisque je connaissais toutes les pensées, leurs intentions... et dans le second et troisième tome, ma façon de les voir a changé, parce qu'ils passaient de personnages principaux à personnages secondaires (je ne sais vraiment pas si je suis bien claire dans ce que je dis). Du coup, dans les tomes un et deux, Darcy ne me dérangeait vraiment pas, puisqu'on ne s'attardait pas vraiment sur elle, et puis elle amenait du peps, de la fraîcheur, de la bonne humeur, de l'énergie... à l'histoire. Mais je l'aimais de loin, parce que son côté 'j'ai tous les hommes à mes pieds et je compte bien user de mes charmes pour me marier avec un homme riche qui cédera à tous mes caprices' m'énervait un peu. Or dans le troisième tome, ce côté-là est au centre de l'histoire, et je n'ai pas réussi à éprouver beaucoup d'affection pour elle, ni pour Trevor, malgré le fait que je les aime bien tous les deux. Mais moins que Shawn et Brenna.
Oui parce que mon gros coup de coeur, c'est le deuxième tome. Parce que je me retrouve un peu en Brenna. Et que j'aime ce couple.
Quant au livre lui-même, j'ai adoré me retrouver en Irlande. Nora Roberts décrit avec précision les moindres détails qui font le charme de l'Irlande. J'ai souvent pleuré au fil des descriptions, parce que cela me rappelait mon séjour là-bas, et que j'en suis nostalgique.
Et je dois vous avouer, que jamais, un livre ne m'avait fait autant cogité, que celui-là. Il m'a fait douter, réfléchir, rêver... Mais ces conséquences, je ne pense pas que vous les ressentiriez, si vous lisiez cette saga. Je pense que tout ça est très personnel. Tellement personnel, que je ne pouvais en parler à personne de tout ce que m'inspirait ce livre, si bien que j'ai dû me résoudre à écrire ce que j'avais en tête, pour que mon cerveau n'explose pas. Et c'est comme ça qu'en quelques minutes, grâce à ce livre, j'ai pondu Un ticket pour nulle part.
Pour finir, si je ne vous ai toujours pas convaincu de lire cette saga, je tiens à vous dire que je lutte violemment contre l'envie de relire ce livre. Rien que pour re-sentir ce que j'ai éprouvé pendant ma lecture. Car je n'ai jamais ressenti de telles émotions, une telle ambiance qu'en lisant Magie irlandaise. Et je pourrais encore vous parler de cette saga pendant des heures, mais je crains que cela ne vous ennuie.
Et toi, qu'as-tu pensé de ce livre ?
VOUS LISEZ
Parlons culture
Non-FictionUn livre pour parler de cinéma, de musique, de livres, de télévision... Je parlerai aussi de mes voyages, des villes, des pays que j'ai pu visiter et partager mes aventures avec vous.