Chapitre 8

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Pov Quent

Il s'appelait Ross.

Amelia et lui s'étaient rencontrer bien avant que je ne la vois pour la première fois : "un hasard" -m'avait-elle dit.

Il ne fallut que quelques jours, moins d'une semaine, pour deviner à qui j'avais affaire et moins de trois pour comprendre à quel point sa présence était nocive.

Ross corrompait tout et ses aires de rebelle finirent par charmer Amelia qui jouait avec l'interdit : j'étais devenue la cinquième roue du carrosse, invisible. Lorsque Ross fut inculper, j'y avais vue ma chance et, à force de persuasion, Amelia avait finit par ouvrir les yeux.

Nous avions coulés de long jours heureux... jusqu'à ce que ce salopard revienne de prison.

Amelia avait recommencée à sortir, rentrant ivre sur le pas de porte : je savais qu'il était le responsable. Je savais également que Ross avait quelqu'un, une pauvre femme qu'il laissait seule avant d'en fréquenter d'autres... Mais Amelia me jurait être fidèle et, prêt à tout pour y croire, je fermai les yeux, me persuadant que ce n'était qu'une passe, qu'elle me reviendrait un jour.

Le 28 juin, je venais de quitter mon travail, exténué, le cerveau embrouiller par la fatigue. Ce fut en ouvrant la porte que les choses se dégénères : des chaussures d'homme était sur le perron.

Des chaussures qui ne m'étaient pas inconnu.

"- Amelia ! -m'écriais en fonçant vers notre chambre.

Je cru entendre des chuchotements avant de découvrir celle que je considérais comme la femme de ma vie, allonger sur les draps de satin, remettant ses vêtements avec de grands gestes paniqués. Je vis Ross me sourire, remontant lentement ma braguette comme pour me défier.

Je perdis mon sang froid.

- ESPÈCE DE SALOPARD ! -hurlais-je avant de lui bourrer le torse de coups, l'entraînant vivement dans le salon.

- Non, je t'en supplie, non !  -s'écria Amelia en s'élançant en notre direction.

 Nous nous déchaînâmes, saignant nos jointures, marquant nos peau de bleus... jusqu'à ce qu'un éclat argent ne sorte de sa poche arrière.

 Je m'attendais à recevoir le coup fatal et ferma les paupières.

- NON ! 

La voix d'Amelia devant moi me fit rouvrir les yeux : elle me regardait, les iris écarquillées, presque brumeux... une tache pourpre empreignant son T-Shirt blanc.

Ross, choqué, retira le couteau et Amelia s'effaça sur le sol, hoquetant.

- AMELIA ! AMELIA ! -hurlais-je en me jetant à sa hauteur. 

Celle-ci, lèvres entrouvertes, inspirait difficilement, le visage livide.

- AMELIA !

Je m'empara de sa main, comprenant en soulevant son haut que la blessure avait touché un organe vital que les secondes d'Amelia étaient comptées.

- Ça va aller, chérie. Respire calmement, ça va aller...

Des larmes coulèrent le long de ses joues et je posa sa tête sur mes genoux, caressant ses cheveux avec tendresse.

- Pourquoi t'es-tu interposée ? Pourquoi chérie ? -murmurais-je en retenant un sanglot.

Ses inspirations se transformèrent en râle de souffrance et je serra les dents, ivre de douleur.

- Ferme les yeux, chérie... ça va aller, tu vas bientôt te sentir mieux.

Elle s'exécuta, haletant de plus en plus fort tendis que je lui fredonnais des paroles de réconfort à l'oreille. 

Au bout de plusieurs secondes, je sentis le cœur d'Amelia cesser de battre.... et mon humanité avec lui."

Au delà des murs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant