Chapitre 7

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Pov Easter

Ça ne marche pas... J'ai du louper quelque chose.

J'avais passée les dernières vingt-quatre heures à éplucher toutes les informations mise à disposition... en vain.

Quelque chose cloche...

Un détail m'échappait : restait à trouver lequel.

Je repris ma relecture avec plus de lenteur et tiqua en lisant la trente-troisième page.

Il y avait des autres empreintes sur le corps. Quelqu'un d'autre était présent dans la pièce ce jour là.

Mes yeux s'écarquillèrent en lisant la suite.

Amelia avait eut un rapport sexuel avant sa mort... et l'homme avait lequel elle était n'était pas Quent.

Les choses commençaient à doucement s'éclaircir même si une question demeurait : qui était l'autre homme ?

- Le rendez vous que vous me demander n'est pas prévu. -objecta fermement le garde tendis que mon impatience grandissait.

- J'ai besoin de connaître certaines informations d'une importance capitale. Faite un effort...

Pourquoi fallait-il que tout soit si compliquer ?

- J'imagine que vous ne me laisserez pas tranquille avant d'avoir obtenue ce que vous souhaitez... -soupira t-il en me laissant un regard lasse.

Je lui souriais d'un air innocent.

- Exact.

Il se mit à grogner, tournant les talons, vaincu tendis que je le suivais de près.

Je vais y arriver, Quent. Je vais te sortir de là.

Je le vis alors s'approcher, la mine insondable tendis que je m'opposais une seconde fois à ce qu'il soit attacher et, une fois la porte fermée, je ne pu m'empêcher de rougir, avant de me reprendre brusquement.

- Bonjour, Quent.

Il se muni alors d'une feuille et accepta mon sylo.

Bonjour, Easter.

- Comment allez vous, aujourd'hui ?

Il haussa ses épaules.

Je vous retourne la question.  Je suis surpris : je ne m'attendais pas à ce que vous veniez aussi tôt.

- J'ai enfin trouvée quelque chose, Quent. Une piste sérieuse qui pourrait vous aidez.

Il hocha la tête avec gravité.

- Qui était le deuxième homme présent dans la pièce le soir du meurtre ?

Ses narines se dilatèrent et ses yeux s'écarquillèrent, surpris.

Que dites-vous ?

- Je ne connais pas toute l'histoire... Toutefois, je sais qu'Amelia et vous n'étiez pas seuls. Il y avait une troisième personne, un homme avec qui Amelia a eut des relations sexuelles... Qui est-il ?

Quent resta silencieux, ce contentant de me dévisager, lèvres pincer.

J'espère que...

- Vous étiez au courant ? Pour l'infidélité d'Amelia, je veux dire...

Il acquiesça lentement.

- Est-ce lui qui a tuer Amelia ?

Quent me regarda avec calme, refusant de répondre.

Je venais d'avoir ma réponse.

- Donnez moi son nom, Quent. Je vous en pris, c'est votre chance de sortir d'ici.

Il ne cilla pas.

Non.

Quoi ?

- P-pardon ? -balbutiais-je m'agrippant sur le rebord de la table.

Non : je ne le vous dirais pas.

Je tombai des nues.

Comment est-ce possible ?

- Pourquoi le protégez vous ? Vous êtes enfermez par sa faute ! Pourquoi le défendez vous ? -m'écriais-je, à bout de souffle.

Ses sourcils se froncèrent.

Je ne protège et ne défend personne.

- À l'évidence si puisque vous refusez de me donner son identité.

Il sourire ironique releva les coins de ses lèvres.

Ce n'est pas ce que vous pensez. Il n'y a plus rien à faire pour moi. Cette histoire, ce crime est trop sombre... vous n'en sortirez pas indemne.

- Vous vous trompez, Quent. Mon histoire est déjà sombre : je côtoie les ténèbres chaque jour, à chaque heure de la journée. Je ne m'en suis jamais sortie indemne. Et cela importe peu à présent : j'ai survécu. C'est tout ce qui compte.

Une paume se posa sur le dos de ma main mais, continuée sur ma lancée, je ne m'en préoccupai pas.

- Je ne sais pas ce qui me pousse à être aussi impliquer. Je ne peux l'expliquer. Cette sensation que j'ai... ça ne m'est jamais arriver. Jamais. Vous pouvez me prendre pour une folle - peut-être que je le suis d'ailleurs -, mais je vous assure que -

Des lèvres se posèrent sur les miennes, tendre et veloutées, coupant court ma tirade.

Elle se mouvèrent avec lenteur, attentionnées et sa main se posa sur ma pommette, la caressant du pouce.

Mes paupières se fermèrent et ma main crocheta sa nuque, fébrile.

Je ne rêve pas... c'est entrain d'arriver.

Nos se confondirent et je soupira d'aise, comblée.

- Tout cela en vaut la peine, Quent. Nous en valons la peine. Je ne cesserais jamais de chercher et, lorsque je trouverais...

Tu seras enfin libre.


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GRANDE NOUVELLE ! J'ai retrouvée l'imagination ! ^^

J'essayerais d'être plus productive demain (je ne pourrais plus à partir de lundi)

Vos réactions ? 

XOXO 

Au delà des murs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant