Pov Easter
Arwyn Bulter. Acte commis : vandalisme. Remise en liberté : il y a huit ans.
Je toquai fermement contre la porte et vis le suspect m'ouvrir : c'était un homme à l'apparence banal et sympathique qui m'interrogea du regard.
- Bonjour, Monsieur Bulter. Puis-je vous parler ? C'est au sujet de votre séjour en prison.
Il hocha la tête et m'invita à entrer, nous dirigeons vers le salon avant de prendre place sur le canapé, m'invitant à en faire de même.
- Que voulez vous savoir ? -me demanda t-il d'un ton calme.
Je commença par de simple questions comme la raison de son acte de vandalisme, puis d'autre, plus personnelles.
J'appris qu'Arwyn était homosexuel et, qu'à l'époque, il s'était dit que pour se construire une nouvelle vie ici, il lui fallait de l'argent. Beaucoup d'argent.
Ce n'est pas lui.
Je le quitta rapidement et veillant à le remercier, le raillant de ma liste.
Au suivant.
Galton Henderson. Acte commis : braquage. Remise en liberté : il y a huit ans.
Lorsque je sonna à la porte, une femme d'une trentaine d'année m'ouvrit, une main posée sur son ventre rond.
- Bonjour ? Je peux vous aider ?
- Bonjour. Je cherche Monsieur Henderson...
- Galton est partit rendre visite à son père... C'est au sujet de son travail ?
- C'est au sujet de son arrestation, il y a huit ans.
- Oh... -s'exclama t-elle, surprise. Entrez, vous voulez quelque chose à boire ?
- Non merci. -dis-je en la suivant.
Nous nous installâmes et je commença mon interrogatoire.
- Savez vous pourquoi Monsieur Henderson à commit son braquage ?
Elle hocha la tête, caressant distraitement la petite bosse qui pointait derrière son T-Shirt.
- La mère de Galton était en phase terminale et sa famille n'était pas riche. Le père de Galton voulait offrir à sa femme une fin de vie confortable... son fils à fait l'impossible pour que cela se réalise et à décidé sous un coup de tête, de braquer cette bijouterie, prêt à tout pour sa mère. Son arme ne contenait pas de balle... Le plan de Galton n'a pas marché et sa mère est morte lorsqu'il était en prison.
Je fus émeus par ce discours et mon instinct me confirma que Glaton n'était pas le coupable.
Plus que deux suspects.
Terence Graham. Acte commis : violence aggravé. Remise en liberté : il y a neuf ans.
Je toquai à la porte depuis vingt bonnes minutes lorsque la voisine, qui sortait prendre son courrier, me regarda et me demanda la raison de ma venue.
- Oh... Vous n'êtes pas au courant ? Monsieur Terence est mort juste après sa remise en liberté. Il a eut un arrêt cardiaque.
Je la remercia et partit, jetant un coup d'œil au dernier nom.
Suspect suivant....oh mon dieu !
De la sueur froide coula le long de mon dos.
Reace Ross.
Je n'arrivais pas à y croire : je savais pourtant qu'il avait un casier judiciaire.
Je n'aurais pas du être surprise, pourtant je l'étais.
Il faut que je prévienne Killer....et Quent.
Je marchai jusqu'à mon appartement, continuant quelques rues plus loin, trouvant ma voiture.
J'allais incerée ma clef lorsqu'une main s'enroula autour de mon poignet et qu'un corps se pressa contre le mien, me tirant en arrière.
- Alors comme ça, on me cherche ?
Je resta parfaitement immobile : de là où nous étions, cela pouvait ressembler à un couple s'enlaçant.
Sauf que ce n'était bien sur pas le cas.
- Je suis au courant. Je sais que tu as tué Amelia.
- Tu ne sais que dalle. -me répondit-il d'un ton agressif. Elle s'est jeter entre nous, Quent aurait du mourir à sa place.
- Comme moi j'aurais du mourir ?
Il se pencha jusqu'à mon oreille et me susurra.
- Ouais. Absolument. J'aurais du m'assurer que le sachet plastique ne soit pas trouer...
- Tu seras enfermé avant, Reace. Et tu ne sortiras plus jamais. Tu crèveras comme tu le mérite, dans l'indifférence la plus totale.
Furieux, celui-ci me gifla si fort que ma lèvre se fondit. Il m'attrapa alors par la gorge lorsque des passants arrivèrent et parvint à le maîtriser.
Je grimpai dans ma voiture et démarra aussi vite que je le pu, la peur au ventre.
J'ouvris la porte et regarda Quent.
Dès qu'il me vit, celui-ci bondit, si hors de lui que je pu voir une veine battre furieusement sur son front, et prit mon visage en coupe, les mains tremblotant violemment.
Il toucha précautionneusement ma lèvre en sang et enleva vivement sa main lorsque je grimaça.
Il me prit par la main et me fit m'asseoir sur une chaise, écrivant sur ma paume.
Qui t'as fait ça ? Donne moi un nom.
- Mon ex. Reace Ross.
Le corps entier de Quent se figea.
Ross, tu dis ?
Je hocha la tête.
Le salopard...Le salopard...
Le visage de Quent n'était plus qu'un masque effrayant : déformer par la rage, les yeux aussi froid qu'un glacier.
- Hey... -murmurais-je avant de toucher son visage.
Il ne semblait pas me voir, perdu dans sa souffrance et je l'embrassa pour le faire revenir.
Au bout de quelques secondes, ses lèvres se mouvèrent enfin et il se détendit légèrement.
Je t'aime.
Je m'emparai de sa main et lui répondit de la même manière.
Moi aussi, Quent. Si tu savais à quel point.
Il m'embrassa une seconde fois, bien plus tendre, avant de me reprendre le marqueur.
...Mais nous ne gagneront pas. Le père de Ross est le maire de la ville.
- Était. Il ne l'est plus depuis plusieurs mois. Depuis qu'une ancienne affaire d'escroquerie est ressortit de l'ombre et a casser le mandat. C'est notre chance, à nous deux et il faut qu'on s'en saisissent. -dis-je en serrant sa main contre la mienne.
Il hocha la tête et mima du bout des lèvres le mot qui changea notre histoire : "d'accord".
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C'était l'avant dernière partie ! (pardonnez moi, je vais aussi vite que mon état me le permet ^^)
Votre réactions avant la fin ?
XOXO
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Au delà des murs
Short StoryUn meurtre, une vérité... Peut-on croire à l'innocence d'un monstre ? Peut-on aimer un homme que l'on sait meurtrier ? Quent à purger une peine de quinze ans d'emprisonnement : six ans après l'assassina d'Emilia, son amante, l'homme à l'éternel reg...