Prologue

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Catherine était attablée en train de prendre son petit déjeuner, lorsqu'elle entendit du bruit à l'étage. Elle se doutait que Moriarty venait sûrement de se réveiller.

— oh !!! Bon dieu d'armoire !!! Entendit-elle à travers la pièce. Là c'est sur, ça ne pouvait être que lui en train de rouspéter, il avait du se cogner le pied, en marchant encore au radar.

Elle entendit le commissaire descendre l'escalier puis entrer dans la cuisine,

— Bonjour Catherine.

— Bonjour ! Pas trop mal au pied ? répondit-elle.

— Ah, je vois que tu m'as entendu.

— J'aurais eu du mal à ne pas entendre ta voix de grognon. Un café ?

— Oui, ça ne sera pas de refus.

Elle alla faire chauffer le café et en profita pour sortir des toasts du grille-pain.

— Tiens, voila des tartines grillées, si ça te dit. Le beurre et la confiture sont la. T'as du boulot ce matin ?

— Merci. Euh, en ce moment c'est assez calme, je dois donner un coup de main aux gars sur une histoire de cambriolage concernant des œuvres d'art. Pour ce soir, je comptais te faire le rôti qu'on a acheté a carrefour la semaine dernière, qu'en dis-tu ?

— Oui, ça serait parfait. Si tu peux le sortir, il est dans le congélateur. Avec un petit chablis ?

— Bonne idée. D'ailleurs, je crois qu'il doit en rester un dans la cave à vin.

Pendant que Moriarty partait récupérer ce qui allait faire le repas du soir, sa femme était en train de préparer le matériel nécessaire à la pratique de sa profession : Infirmière.

— Bon, là je suis en train de finir de me préparer. Je vais pas trop tarder, je dois voir mon premier client pour 8 heures.

— Très bien, eh bien je te souhaite bon courage.

Moriarty embrassa sa femme avant que celle-ci franchisse le pas de la porte. Celle-ci lui fit un clin d'œil, histoire de dire « ne t'inquiète pas, tout ira bien ». Il referma la porte et retourna dans la cuisine. Il déposa le rôti dans une assiette qui entreposa au réfrigérateur pour le laisser décongeler. Quant à la bouteille de vin, il la laissa sur le plan de travail, à température ambiante. Il retourna finir son petit déjeuner, qu'il voulait simple ce matin : un grand bol de café accompagné de 2-3 tranche de pain grillés. Tout en tournant sa cuillère dans son café, Moriarty se demandait ce qu'allait être sa journée d'aujourd'hui au bureau. Il termina son café et ses tartines et fila vite prendre une douche, même s'il avait encore du temps il se faisait déjà presque 8h15. Quand bien même il fut responsable d'une équipe, c'est quand même a lui de montrer l'exemple.

Une fois sorti de la douche, Moriarty se dirigea vers la chambre. Il lui fallait trouver un costume propre et repassé, une chemise et une cravate. Catherine lui préparait toujours une tenue d'avance. Il la trouva protégée dans une housse accrochée sur le montant a coté de la commode.

Un petit mot avait été gentiment écrit sur un post-it : Passe une bonne journée, je t'aime. Il resta scotché en admiration devant cette gentille attention, en se disant que cette maison serait bien vide sans elle a ses côtés. Il s'habilla, passa sa montre Festina, que sa femme lui avait offert il y a 2 ans, à noël puis redescendit à la cuisine. Il mit son bol dans l'évier et rangea dans le réfrigérateur ce qui avait besoin de l'être. Il épongea la table puis remis le bouquet de fleur au milieu de la table.

Il regarda sa montre puis se dit qu'il était désormais temps d'y aller. Il enfila ses Richelieu à bout golf fleuri puis suivi le même chemin qu'avait emprunté sa femme une heure avant. Tandis que sa femme utilisait la 406 lui utilisait la 308 pour se rendre au travail. Il se dirigea vers sa voiture, mit le contact puis ouvrit le garage à l'aide de sa télécommande, qu'il gardait toujours dans sa voiture. Il sortit puis se dirigea vers le périphérique tandis que toutes les portes de son domicile se refermèrent, grâce à la centralisation qu'il avait faite installer lors de son emménagement.

Et le couperet tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant