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Lorsque Jacquart arriva devant la porte de son bureau il croisa Salomon qui attendait. Il avait tenté de rentrer mais il s'était fait gentiment refoulé par une femme, tout de blanc vêtue, qui était en train de s'affairer autour du paquet.

En le croisant Jacquart l'interpella :

— Salomon !

— Ah, vous voila. Que se passe-t-il ici ? Y a eu un attentat ou quoi ?

— Non, non. On n'en est pas la mais c'est tout aussi grave. Le colis que vous voyez sur mon bureau, que vous entre apercevez était là lorsque je suis arrivé. En l'ouvrant j'ai découvert ceci. Jacquart lui tendit la lettre comme il avait fait avec son supérieur. Salomon la lut avec grande attention, put souffla en relâchant la lettre, dépité.

— Vous voulez dire que dans le colis...

— C'est effectivement bien ce que je crains... Mais le labo que j'ai fait venir et que vous voyez la, va nous le confirmer ou pas. J'espère sérieusement qu'on fait fausse route. ET alors vous, qu'avez-vous pu obtenir comme infos à la banque ?

— Euh... déjà si vous permettez, je pense qu'on devrait aller dans mon propre bureau, on sera plus tranquille que discuter dans le couloir.

Ils se dirigèrent ensemble vers le bureau de Salomon. Jacquart remarque tout de suite que le bureau était plus petit que le sien. Mais après tout, se dit-il, c'est pas parce qu'il est plus petit qu'il travaille moins bien. Tans qu'on a un endroit pour travailler et le matériel qui va bien, l'essentiel est la.

— Venez, approchez, soyez pas timide, dit Salomon en voyant Jacquart avancer à reculons.

— Oui, oui, j'arrive.

Chacun prit place d'un côté du bureau. Salomon ressorti ses notes ainsi que le dossier sur le braquage.

— Alors, j'ai pu rencontrer le directeur de la banque, mais j'ai bien peur de ne pas avoir grand-chose à vous dire car celui-ci m'a dit occuper ce poste que depuis environ 15 ans, époque à laquelle le braquage avait déjà eu lieu.

— Mince, ça ne nous arrange pas ça !

— Attendez, je n'ai pas fini. Le directeur m'a précisé que tout est archivé et il a pu me donner une copie du rapport établie en interne. Il m'a aussi assuré qu'il pourrait peut-être être en mesure de nous fournir la vidéo si jamais il la retrouve.

— Ah ok, c'est une bonne chose pour nous, tout ça. Et pour la fille ? Une piste ?

— La fille ?

— Oui, Rosa Mendès ? La fille qu'on a retrouvée décapité et éviscérée dans la forêt. Est-elle en lien avec ce braquage ?

— Ah ! cette fille-là. Le directeur n'a pas été catégorique, mais il n'a pas souvenir qu'il y avait une fille. Du moins qui y ressemblait, car les braqueurs étaient masqués je vous rappelle.

— Bon, du coup, ce que je pensais éviter absolument est remis en question.

— Que voulez-vous dire ?

— Qu'il va nous falloir retourner voir le père. Enfin, pour vous ça sera une première, mais moi je l'ai déjà croisé à la morgue et ça à pas été la joie, c'est moi qui vous le dis. Bon, ce que je vous propose, c'est qu'on aille voir tout de suite si le labo a terminé dans mon bureau, je prends mes affaires et on file chez le père. Qu'en dites-vous ?

— Moi, ça me va.

— Parfait. Alors en route.

Ils retournèrent vers le bureau de Jacquart ou les laborantins semblaient être en train de ranger leurs mallettes. Jacquart prit la décision d'entrer tandis que Salomon restait dans le couloir.

Et le couperet tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant