THE HOUSE

Ⅶ

« – Je.. Reviens. Dis-je, bégayant un peu.

– Attends ! Cria Clara en courant derrière moi.

– Hm.

– Je.. Je veux voir. Qu'est ce que tu as ?

– Je vais juste vider ma vessie, laisse moi tranquille.

– Oh, euh, d'accord.

Je la connais, elle est vexée, et honnêtement à l'instant, je n'en ai rien à faire. Il faut que j'aille voir, plus je marche, plus mes cuisses frottent entre elles et ça me fait mal.

Oh bordel de merde.

Pensai-je en voyant l'état de mon seul sous-vêtement. Il était en sang, imbibé de ce liquide rouge qui virait au noir. Je redoutais le moment où j'allais voir l'endroit concerné. C'est alors avec lenteur que j'ai baissé le tissu et ai lâché un petit hoquet de surprise, avant de porter ma main à la bouche. J'ai donc passé ma main libre sur mon bas ventre et je pus constater qu'en effet, la douleur était insupportable. En serrant les dents, je réfléchissais à comment ma verge avait pu devenir dans un état pareil.

Ces déchirures, ce sang encore frais d'il y a encore à peine quelques heures, ce symbole gravé sur ma peau..

Comment ça a pu arriver là ? Et surtout, qui a fait ça ?

Ayant une envie monstre de faire mes besoins, je ne me reteins pas et fis ce que j'avais à faire. Sauf qu'avec ma peau arrachée, j'ai lâché un cri de douleur, ce qui interpella les autres et j'entendis des bruits de pas assez rapides.

– Aaron ? Ça va ?

Clara.

– Euh.. O-oui, ça va merci !

– Hm.. On t'a entendu crié, tu veux que j'vienne voir ?

– Non ! Enfin, non, ça va.. Juste ma braguette ahah..

– D'accord.

Une fois de plus, son ton prouve que je l'ai blessée. J'essaierai de me faire pardonner plus tard.

Avec les plus grandes précautions possibles, je remontais mes vêtements et comptais rejoindre les autres quand une pensée me traversa l'esprit.

Je ne vois toujours pas comment j'aurais pu faire ça..

C'est vrai. À moins de m'être fait violer pendant mon sommeil, je.. Ne vois pas comment. Rien qu'à cette pensée, j'en ai des frissons. Il faut que j'interroge les autres, peut-être qu'ils en savent plus que moi.

J'entends les messes basses de ces imbéciles de là ou je suis, ils sont vraiment bêtes.

– Euh.. Vous croyez qu'elle.. Enfin qu'il.. A été contaminé ou un truc du genre ? Demanda Max, anxieux.

– Je ne sais pas putain ! Jane mit sa main sur la bouche de Clara et lui chuchota quelque chose à l'oreille en me lançant un regard furtif.

Je ne vois pas pourquoi il parle de contamination.

Clara se tut en me voyant et se tritura le bout des doigts.

Me grattant la nuque, je ne perdis pas de temps et ai demandé ce que je voulais savoir.

– Euh.. Les gars, pourquoi je me suis réveillé sur le sol ?

Un silence s'installa et Léo prit la parole :

– Tu t'es fait agressé..

Pitié, qu'il ne finisse pas sa phrase avec un "sexuellement".

– Tu t'es fait agressé, par la femme de tout à l'heure. Finit Jane.

– C'est à dire ?

– Elle t'a mordu. Reprit Max.

– Pardon ? Rétorquai-je.

– Elle t'a mordu le sexe. Finit par dire Léo

Cette réponse me rassura davantage que celle que je m'imaginais mais tout cela n'expliquait pas pourquoi mon jean n'était pas troué, ni mes sous-vêtements d'ailleurs.

– Arrêtez. Dit sêchement Léo.

Les autres me regardèrent avec de grands yeux tandis que je me t'attendais au pire.

– Aaron.. Tu as fait un malaise, pendant ton sommeil tu avais l'air soucieux et perturbé, on t'a allongé dans la voiture, Clara est restée avec toi aussi longtemps qu'elle le pu. Pendant que je m'occupais du corps de Raquël et elle a fini par s'endormir, comme nous tous. À notre réveil, on t'a apperçu, jonchant sur le sol, avec le bas du ventre en sang. On.. Ne sait pas ce qu'il s'est passé.

– Pourquoi m'avoir dit que c'était la femme ?

Jane s'avança.

– Je l'ai apperçu à tes côtés lorsque je me suis levée, et elle s'est enfuie à toute vitesse en courant.

– Bordel, qu'est ce qu'elle m'a fait ?

– Je..

– Attends. Où est Jake ? Demandai-je en m'appercevant qu'il n'était pas là.

– Il était là à ton réveil, il est sûrement parti faire une pause pipi. Dit Léo, avec un grand sourire.

– Les gars.. Est ce que vous vous rendez compte que ma bite est déchirée de partout ?! Dis-je, excédé de colère.

Toutes leurs bouches ne formait qu'un ‹O› et ils me dévisagèrent.

– Mec, tu veux que je regarde ? Dit Max, légèrement nerveux.

– T'es malade ?

– Non mais sincèrement, il n'est pas fou, il veut juste voir ce que tu as comme genre de coupure. Tu préfères que ce soit moi qui t'examine peut-être ? Demanda Jane.

– Et Aaron, j'ai appris à peine ça la semaine dernière à mon stage en clinique, je peux diagnostiquer quelle genre de coupure il y a.

Je finis par hocher de la tête et il me prit à part, dans un coin isolé, non loin de celui dans lequel j'étais tout à l'heure.

– Ouvre ta braguette s'il te plaît.

Je m'exécutais et il se mit à genoux, à la hauteur de mon pénis. Il commença à tripoter ce dernier.

Comme si la position dans laquelle nous étions n'était pas assez embarrassante comme ça.

– Tu as mal quand j'appuie là ?

Je serrais les dents.

– Oui, vraiment, ça brûle.

– Ok. Baisse ton caleçon.

Le moment tant attendu. Je l'ai baissé avec une lenteur extrême.

Lorsque ma verge fût sorti du tissu, Max lâcha un "oh, bordel".

– Qu'est ce qu'il y a ? »