Après ce coup de téléphone j'ai voulue comprendre le sens de la vie, de ma vie et celle de ma mère. Qu'est-ce qu'y nous liés ensemble et pourquoi devrai-je subir tout cela pour elle? J'ai voulue comprendre pourquoi mon père avait rencontré ma mère? Pourquoi m'avaient-ils eut? Une certaine certitude me faisait dire que je n'étais pas désirée mais tant pis car aujourd'hui je suis bien obligée de tracer mon petit bonhomme de chemin.
-Gaïa? S'écrit Claire surprise.
Je me retourne et fait face à cette belle blonde d'1m72, ses yeux bleus remplis d'étoiles m'arrachent un sourire, elle se jette dans mes bras, ses cheveux retenus dans un chignons me chatouillent la joue. Son parfum m'enivre. Elle se détache de notre étreinte et me regarde droit dans les yeux, un frisson me parcours. J'ai l'impression qu'elle y lis quelque chose.
-Je suis vraiment désolé Gaïa. Dit-elle en faisant une triste mine.
-Merci. Répondis-je en baissant les yeux sur mon portable encore dans mes mains.
Nous nous sourions et nous asseyons sur le canapé lit. Elle me raconte que des clients sont venus pour moi, qu'ils avaient vu mes dessins sur internet et qu'ils les trouvaient géniaux. Ça me fait chaud au cœur. Elle entrelace ses doigts dans les miens et regarde mes ongles rongés.
-C'était comment l'enterrement?
-Bha... t'es déjà allée à un enterrement?
-Oui.
-Bha voilà...
Décelant une pointe de gêne dans ma voix, Claire fond ses yeux dans les miens, puis descend le regard sur ma bouche. Je sens que je rougie. Délicatement elle pose ses lèvres sur les miennes et furtivement y dépose un baiser. Mon cœur bat la chamade.
* *
*
Dans le train je regarde le paysage défiler. Ni musique ni bouquin, seule avec moi même. C'est comme ça que j'aime penser. retracer le film de mes pensées, me retrouver au beau milieu d'un souvenir et surtout imaginer le futur.
Mon portable sonne, je sort de la cabine;
-Allô?
-Ma puce? Tu es dans le train?
-Oui.
-Je voulais juste savoir si tu étais arrivée.
-J'arrive dans 1h à Lyon, plus une autre heure de car.
-D'accord, je voulais te dire que Stan Michel m'a appelé il il nous invite chez lui à Nice. Tu seras rentrée?
-Stan Michel? Qui s'est lui?
-Souviens toi, nous étions aller chez lui à Nice l'été dernier.
-Oh oui je vois. Je pense que je serais là.
-Très bien, tiens moi au courant. Je t'aime ma puce.
-Moi aussi. Bisous.
Stanislas Michel, un homme d'une cinquantaine d'années, riche comme pas permis, avocat à Nice il avait fait la connaissance de mon père lors d'un procès qui avait défrayé la chronique. Il nous avait donc invité, mon père et moi, chez lui en vacance pendant une semaine dans une somptueuse villa à Nice. Cependant j'ai très vite remarquée ses regards sur moi au bord de sa grande piscine.
* *
*
-Je vous en pris prenez place.
Je m'assoie en face de mettre Joulet, se petit homme d'1m65, dégarnie, le teint jaune et des lunettes démodés sur le nez. Un vrai stéréotype. Il feuillette des documents avant de prendre la parole d'une voix bien affirmée cependant.
-Comme je vous l'ai déjà dis lors de notre entretien téléphonique, votre mère Marianne Pascale, avait laissée son testament en FCDDV (Fichier Central des Dispositions des Dernières Volontés) par mes soins. Alors...
Il cherche un autre dossier sur le bureau mais visiblement il n'y est pas. Il s'excuse avant de se lever jusqu'à une armoire et en sort un classeur rouge.
-Voilà. Donc... Dit-il en s'éclaircissant la voix et retournant à son bureau.
-Voici toute la vie de votre mère. Alors, hum... Je voix qu'il n'y a pas de frais pour les funérailles, un certain... Gallimard s'en est occupée en 1995.
-Pardon?
-Oui, à ce que je lis, M. Gallimard avait souscrit à une "garantie protection avenir". Alors voici donc le testament que je vais vous lire: "Je soussignée, Marianne Christine Phillipine Pascale, née le 3 novembre 1971 à Annonay, demeurant au 30 demeure de La lune 07100 Annonay, déclare établir le présent testament en vue d'exprimer mes dernières volontés.
Je possède des actifs financiers gérés à la Banque Populaire Loire et Lyonnais dont je lègue l'entière totalité à ma fille Gaïa Gallimard.
De plus je lègue la totalité de mes biens à ma fille qui pourra en faire l'usage qu'elle voudra.
Je souhaite qu'après mon décès, ces biens soient attribués à mon héritière: Gaïa Gallimard.
Fait à Annonay le 05/09/2012
Marianne Pascale."
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Les parapluies noirs
General FictionJ'ai pris connaissance des lettres dans le bureau de papa, j'ai de suite compris. J'ai conduit toute la nuit pour te retrouver et tu n'es même pas là. A quelle moment la vie est devenue si compliquée? Il pleut, les parapluies sont noirs et sur...