Un bip raisonne dans ma tête mais ce n'est pas celui de mon réveil. En ouvrant les yeux je me rend directement compte que je suis sous perfusion. Mon cœur s'accélère, il n'y a personne autour de moi, je commence à paniquer.
J'ai du mal à me souvenir pourquoi je suis ici, dans cette état. J'ai la vague impression qu'il met arrivé malheur mais je ne sais plus quoi. Soudain comme un flash éblouissant je me souviens de l'appel de mon cousin Max et encore une fois je commence à paniquer. Une crise d'angoisse, je suffoque et le bip de la machine s'emballe. Une infirmière entre dans la chambre et me prend la main, elle me rassure me dit que tout va bien que je n'ai rien à craindre.
Je ferme les yeux ma tête tourne lorsque je les gardent ouvert, l'infirmière est partie et j'ai comme l'impression que je ne m'en sortirai jamais. J'ai envie de pleurer, de me frapper la tête contre les murs. Comme si ma vie n'était qu'une vaste étendue d'emmerdes d'où jamais je ne trouverais une issue de secoure. Je ne sais même pas l'heure qu'il est ni même le jour.
Quelqu'un frappe trois petits coups sur la porte et entre à pas de loup.
-Oh tu es réveillée. Dit papa l'ai rassurée.
-Oui ça fait une petite heure. Qu'est-ce que j'ai?
-Tu as attrapée une grosse grippe. C'est la saison et en plus ce n'étais pas bien malin d'aller se baigner par ce temps.
J'acquiesce me rendant à l'évidence. Les mots me brûlent les lèvres, il faut lui dire ce que Max m'a appris.
-Papa... il... est-ce que tu savais que... putain... j'arriverai pas.
Je me met à sangloter comme une enfant. Les secousses de mes pleures me secoue comme un pantin désarticulé. Mon père se précipite pour me prendre dans ses bras, ses mains me caressent le dos pour m'apaiser mais je suis bouleversée. Cette nouvelle à eu l'effet d'une bombe en moi, ma rendue malade et me hantera à jamais.
-Chuuut Gaïa, je suis là.
Je n'arrive plus à me calmer, prendre le dessus sur moi-même, c'est une lutte permanente maintenant. Essayer de tenir debout par la force des choses, grâce à l'amour de mon père et mes amis. Un mal de tête m'assaille à cause de la grippe mais aussi de mon flot de larme.
-Qu'est-ce qu'il se pas Gaïa? Pourquoi es-tu si bouleversée?
Aucun mot ne sort de ma bouche, à part des gémissements de douleur. La fièvre me reprend même si je suis sous perfusion. Mon père appuie sur le bouton pour alarmer les infirmières. Il touche mon front brûlant et me chuchote des mots doux me promettant que demain sera un autre jour et que pour l'instant je devais m'endormir.
-Elle n'est vraiment pas bien. Dit mon père inquiet à l'infirmière.
-Je vais lui donner un calmant pour la faire dormir. Elle est très chaude. Il faut qu'elle se repose.
Même les yeux fermés des larmes aussi chaudes qu'une coulée de lave coulent sur mes joues. Quelqu'un les essuient en me touchant le front. Le médicament fait effet, je m'endors.
* *
*
-Je te présente Angel. C'est ton frère.
-Je n'ai pas de frère.
-Maintenant tu en a un. Il faut en prendre soin.
-Je te répète, je n'ai pas de frère.
-Gaia, tu as un frère maintenant, à toi de faire avec.
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Les parapluies noirs
Ficción GeneralJ'ai pris connaissance des lettres dans le bureau de papa, j'ai de suite compris. J'ai conduit toute la nuit pour te retrouver et tu n'es même pas là. A quelle moment la vie est devenue si compliquée? Il pleut, les parapluies sont noirs et sur...