Avant tout je tenais à vous présenter mes excuses pour mon absence.
Mais je reviens plus que motivée avec deux nouveaux chapitres publiés (XII & XIII) et tous mes précédents chapitres réécrits et enrichis , sympa non ?~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Je ne me sentais plus capable de me rendre en cours... alors je choisi la solution la plus facile, la plus lâche peut-être, mais la plus simple.J'appelais mon père et prétextai un mal de tête pour pouvoir rentrer.
Pourquoi mon père ?
Parce que c'était lui qui habitait le plus près du collège.
Il m'autorisa à rentrer à la maison et me demanda s'il était nécessaire qu'il prenne rendez-vous avec le médecin. Je lui répondis que non car une bonne journée de repos, du doliprane et du silence suffiraient à ma guérison.
Pour sortir de l'établissement je passai par un petit endroit dont les surveillants n'avaient point connaissance, cet endroit était appelé « l'étendoir ».
Je pense qu'une explication va être nécessaire. On appelait cet endroit l'étendoir car c'était à cet endroit que les élèves allaient pour sécher les cours ; donc les élèves séchaient, comme les vêtements, et les vêtements sèchent sur un étendoir. Ce nom de code nous servait pour demander un pote s'il comptait sécher les cours devant un adulte sans qu'il ne se doute de rien.
L'étendoir se trouvai derrière le self et il y avait, juste à côté, un trou dans le mur qui permettait de quitter discrètement le collège.
C'est donc par là que je décidai de passer pour quitter le collège incognito.
Me voilà en dehors du collège et à 20 minutes à pieds de chez moi.
Je sortis mes écouteurs et lançai ma playlist, ma musique était ma seule échappatoire à ce monde devenu trop dur et sombre.
La musique « feeling good » de Nina Simone touchait à sa fin quand ma maison fut dans mon champ de vision. Alors je mis ma main dans ma poche de veste et attrapai le gros porte clé en forme de donuts qui, en sortant de ma poche, fit tomber un petit papier.
Je le dépliai, en espérant que ce ne soit pas un mot de Lily, de peur qu'une vague d'émotion me submerge et m'emporte.
Je le dépliai et vis inscrit « fromage, jambon, lait... ».
Ouf ! C'était la liste de courses.
Ma mère avait dû m'emprunter mon manteau et mettre la liste des courses à l'intérieur de celui-ci.
Mes épaules qui s'étaient crispées se détendirent peu à peu.
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Lily et moi ©
Ficção AdolescenteLa phrase qu'il prononça me glaça le sang... cette phrase était si dure à entendre... © tous droits d'auteurs réservés. Toute copie entraînera des poursuites judiciaires.