Les touches des souvenirs

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À chaque fois c'était la même chose. Elle m'ignorait, j'allais vers elle, lui demandait ce qu'elle faisait et elle ne me répondait que très vaguement.

Toujours la même chose, le jeudi était sa journée, elle faisait la vaisselle et aidait maman à faire à manger. Elle le faisait toujours depuis sa mort et le remplacerais même lorsque c'était sensé être ses journée. Elle avait toujours été d'une politesse surprenante, après elle allait s'installer sur le fauteuil, son fauteuil et passait le reste de sa journée à taper les touches de cet orcrinator. J'avais déjà essayé de maintes fois voir ce qu'elle faisait pour taper frénétiquement ces touches, et c'était toujours la même chose. «J'écris...pour lui» comment peut-elle écrire? Elle n'utilise pas de plume, pas de parchemin, comment pourrait-il la comprendre c'est des touches noires avec souvent des codes incompréhensibles, mais que voulait dire F1? En plus son machin truc avait un ékran, ce qui était encore plus étrange il faisait de la lumière par lui-même le soir.

Moi je la comprenais, moi aussi je me cherchais depuis ses funérailles. Comment j'étais sensé faire, comment s'y prenait-elle? Elle souriait de nouveau, respirait l'air frais profitait de la vie, elle se souvenait, mais vivait avec lui au lieu de pleurer pour lui

Papa était tellement impressionner, je lui avais posé des questions sur ce machin et il m'avait répondu que celui-ci utilisait sa nouvelle découverte, l'elektrikité je crois, quoiqu'il en soit, elle me surprenait toujours et autant après 9 années de connaissances.

La guerre avait fait ses ravages, mais avait aussi laissé de quoi pour se reconstruire et Hermione avait tout refait. Elle avait même redonne à mon cœur les battements qu'il manquait. Elle avait même refait sa vie après ça. Après sa mort, pourtant, il était son meilleur ami, son premier amour, ses premières jalousies et ses premières frustrations. Comme si elle savait qu'il lui en voudrait si elle ne faisait rien, comme si elle savait qu'il lui en voudrait de ne vivre, de ne pas reconstruire, au minimum pour lui. Au début j'avais essayé, mais c'était tellement difficile. Seul je savais que j' serais jamais arrivé. Quand j'avais mes angoisses j'allais la voir et lui posait juste comme question «qu'est-ce que tu comptes faire maintenant, t'avais des projets, des rêves avec lui, que comptes tu faire à la place?» elle me répondait un petit «j'ai encore des projets et des rêves, ils sont juste modifié» avec un petit sourire qui faisait penser qu'aucun soleil pouvait me réchauffer autant. Harry aussi avait appris à refaire surface, avec Ginny bien entendu, ils avaient été la bouée de l'autre le temps qu'ils apprennent à nager. Maintenant que Ginny avait fini Poudlard ils prévoyaient emménager ensemble au Square Grimmaurd. C'était bien pour eux, j'aurais aimé avoir leur courage, seulement pour lui demander si elle voudrait bien sortir, mais avant tout il faudrait que je sorte de ma torpeur.

À nouveau, comme tous les jeudi après-midi, je m'installai près d'elle, moi sur le divan, elle sur le fauteuil, et l'examina. Elle avait les yeux rivés sur son clavier. Elle touchait les touches avec une certaines cadences. Parfois s'rrêtant pour examiner le salon, regarder par la fenêtre, un sourire nostalgique flottant sur ses lèvres.

«Quel est ton meilleur souvenir de Ronald?» c'était la première fois que j'osais dire son nom, il m'avait brûlé les lèvres. La prononciation des ses deux seules syllabe me fit un bien fou.

« Mon meilleur souvenir... je pense que c'est le jour ou Harry a embrasser Cho Chang. Quand Harry nous en avait parlé il nous avait dit qu'elle pleurait en même temps, et j'ai alors expliqué tout ce qui se passait dans sa vie. Ron a répondu qu'il était impossible de ressentir tout ça a'la fois. Je lui avais dit «ce n'est pas parce que tu as la capacité émotive d'une petite cuillère...» avec un air réprobateur. Alors Harry est parti à rire et nous avons suivi, dans ce temps-là, la guerre était loin. On était encore adolescent. On avait pas toutes ses responsabilités.»

«Le mien, c'est lorsqu'il est revenu la première fois de Poudlard. Il parlait à maman de toutes les aventures que vous aviez vécues. Il avait des étoiles dans les yeux. C'est vraiment à ce moment là que j'ai su que vous seriez meilleurs amis. »

«À quel moment vas-tu savoir que nous sommes plus que des amis? Fred» et mon cœur manqua un battement.

et voilà premier one-shot. j'adore fremione et j'en suis fière. bonne journée

Receuil one-shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant