Chapitre 4

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Il se releva.

- " À vendredi. "

- " Quel jour on est ? "

- " Je ... euh ... nous sommes mercredi."

- " Ha ... oui. Alors à dans deux jours. "

Les yeux pleins d'espoir et de tendresse, je lui tendit la main. Personne depuis si longtemps n'avait pas eu ce regard de moi.
Il serra ma main, et partit.
Lorsqu'il referma la porte, je m'éfondrai sur ma chaise. Me rendant compte que, ce qu'il venait de me dire était peut être une stratégie pour me faire parler.
J'ouvris mon carnet, dissimulé sous mon oreiller et décinai son regard intense et si beau.
Satisfaite de mon dessin, j'arrachai la page et l'a mis dans ma poche ...
Couchée sur mon lit, j'attendais le moment où on viendrait me chercher pour aller avec les autres.
Il fallait que je raconte à Mina, il fallait que je lui dise ce qu'il m'avait dit.
Mina, c'était mon amie, mon alliée, nous étions rentrée ensemble ici, enfin, en même temps, et nos histoires étaient casi similaires.
Sauf que elle, ce n'était pas une erreur juduciaire, ni un dossier truqué : Mina avait vraiment tué sa mère, lorsque celle ci c'était jetté sur elle pour lui planter un couteau dans le ventre ...
Mina était tombé enceinte très jeune, et sa mère n'avait pas supporter qu'elle veuille garder l'enfant.Elle entra alors dans une prodonde dépression, et, par peur de perdre sa fille, tenta de tuer l'enfant en lui plantant un couteau dans le ventre. Mina c'était défendu.
Mina avait ensuite accouché ici, et n'avait plus jamais vu son enfant ...
Elle m'en parlait souvent, me répétant qu'elle aurait voulut être la pour lui. Elle pleurait en voyant les jours passer, et son enfant grandir, passant bientot les 1 an, loin d'elle ...
" CLIK CLIK "
Enfin, j'allais pouvoir voire les autres.
On ne me passa pas les menottes, et la gardiennes ne me tenait même pas. Elle m'accompagna en face des escaliers et me dit : " Bon, tu connais le chemin, j'ai quelqu'un d'autre a aller chercher. Descends, il doit bien y avoir un gardien en bas."
Étonnée, je descendis doucement. Qui était cette personne que la gardienne devait aller chercher ?
Quelqu'un qui méritait plus d'attention que moi ?
Surprenant : depuis que j'étais la, on ne m'avait pas laché d'une semelle !
Et là, elle me laissait, presque libre, aller dans la salle commune.
Une fois en bas, je remarquais qu'il n'y avait personne.
J'entendais tout de même les cris qui venaient de la salle.
Je m'approchais toujours doucement.
Si il y avait un gardien au bout du couloir, il allait litéralement me tuer d'être descendu seul ! Il allait croire que je m'étais enfuit ...
Mais j'avançais quand même.

- " Oh toi ! Quesque tu fais seul la ? Viens ici ! "

J'avançais vers un gardien qui m'appelait au loin

- " Pourquoi t'es seule. "

Je ne répondais pas.

- " Ouai t'as raison de fermer ta geule. Aller rentre. "

Mina me sauta dessus en me voyant.
Elle me pris à part, et me chuchota :

- "Toi aussi t'es descendue seule ?"

- "Ouai. Je sais pas pourquoi."

- "Il y a un nouveau, je l'ai vue. Il va être mis à part. Il a l'air dangeureux."

- "Mina, tout le monde est dangeureux ici. Il a fait quoi ?"

- " Tu veux vraiment que je te dise ?"

- " Heu ba ... "

- "C'est un violeur !"

- " Et tu crois que c'est le premier ici ?"

- " C'est le seul. Les autres sont TOUS passé à la chaise dans les 48h. Le BDC ne garde JAMAIS des violeurs. Et lui, ça fait 5 jours qu'il est là ! "

- " Mais on ne l'avait jamais vu avant"

- " Moi, si, je pense qu'il est lui aussi d'une famille riche ... enfin ... connue quoi. "

Je ne fus pas ravie qu'elle force sur le " lui aussi " je savais très bien ce qu'elle voulait dire par la ....
Je ne répondis pas, il faut dire qu'elle ne m'en laissa pas le temps : elle sortit un papier de sa poche.
Les yeux pleins d'étoiles elle me le tendit :

- " Je l'ai enfin Sara. Je l'ai. "

Je regardais le papier, il y avait une adresse écrit dessus.

- " C'est ... ? "

- "Oui Sara, l'infirmière me l'a donné : c'est l'adresse des gens qui ont receuillit ma fille."

Des larmes coulaient sur ces joues. Je l'a pris dans mes bras.
Il y a quelque mois, Mina avait lié d'amitié avec une infirmière, l'infirmière qui l'avait fait accouché. Elle avait pris mon amie en pitié, et, sachant que Mina en avait surement pour plus de 15 ans, elle lui donna l'adresse.
Elle me tendit le bout de papier.

- " Tu sortiras avant moi, Sara, retrouve la, je t'en pris ... "

Je pris l'adresse et lui promis de retrouver sa fille.Elle le savait que je tenais toujours mes promesse. Elle avait confience en moi. Je l'a serra dans mes bras encore plus fort.

Cute but PsychoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant