Our Musical Murmur [BxB] (Terminé)

7. Run away

Hello !

Voici le nouveau chapitre ! Je sais que j'avais promis des chapitres plus réguliers mais je me consacre à deux nouveaux projets dont un pour les Wattys alors, je mets plus de temps à poster et je m'en excuse. Ce chapitre de 2180 mots est assez important car des événements importants ont lieu et le gros de l'histoire se met en place. J'espère, comme toujours, que ce chapitre va vous plaire !

Bonne lecture !

Joshua

Quand nous sommes arrivés, Cathalina nous attendait sur le pas de la porte. Après avoir remercié son ami, elle nous a regardés en souriant.

- Vous avez passé une bonne journée ?

- C'était génial ! m'exclamé-je.

Je vois du coin de l'œil, Andrew qui sourit. Après nous avoir souhaité une bonne nuit, l'Italienne est rentrée. Après hésitation, je me tourne vers le faux blond.

-Tu viens faire un tour avec moi dans les jardins ? demandé-je timidement.

- Bien sûr.

Nous prenons donc la direction du parc. Nous marchons quelques minutes en silence avant de nous installer au bord de la fontaine.

- Andy, c'est comment la vie à Washington ?

- C'est génial. Chaque rue est une nouvelle découverte et il faut très longtemps pour connaître cette ville sur le bout des doigts. J'aime beaucoup le lycée où j'était inscris, c'est là où j'ai rencontré mes meilleurs amis et où j'ai compris que nos rêves peuvent devenir réalité.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à son air rêveur et nostalgique vraiment adorable.

- D'ailleurs, j'y retourne bientôt.

- C-Comment ça ?

- Mon père a désormais une situation stable et il gagne très bien ça vie, je vais pouvoir retourner chez lui. Dans maximums deux mois, je suis de retour chez moi.

J'écarquille les yeux. Je devrais être content pour lui mais je n'y arrive pas. Je pense déjà à la vie que je vais vivre quand il ne sera plus là. Un vent de liberté souffle ici depuis qu'il est arrivé et je ne veux pas que la vie redevienne aussi terne qu'avant.

- Joshua, il y a un problème ?

Je sursaute et le regarde avant de secouer la tête.

- Je suis juste un peu fatigué. Bonne nuit Andrew.

Je me lève et lui tourne le dos, prenant la direction du manoir.

- Joshua !

Je l'ignore et cours m'enfermer dans ma chambre. Je retire à la hâte mes vêtements et me précipite sous la douche, nettoyant plusieurs fois mes cheveux jusqu'à ce qu'ils redeviennent aussi bruns qu'avant. Je retire aussi le crayon noir avant de cacher mes achats au fond du coffre où je range mes vêtements. J'enfile ensuite un vieux pantalon et mon tee-shirt pour finalement me coucher. Pendant près de dix minutes, j'entends quelqu'un passer et repasser devant ma porte puis les pas s'éloignent. Sûrement Andrew. Je sais que c'est idiot mais je lui en veux de partir comme ça alors qu'il m'a fait découvrir un monde libre et tellement meilleur que le mien. Un monde que je n'ai côtoyé que quelques heures mais dont je suis déjà devenu accro. C'est sûr ces pensées que je m'endors.

~ 2 mois plus tard ~

Depuis ma discussion nocturne avec Andy, j'ai tout fait pour m'éloigner de lui. Je ne voulais pas plus m'attacher en sachant qu'il allait partir. Ce qui va d'ailleurs arriver en fin de semaine. Il ne lui reste que 5 jours ici. Samedi matin, il ira à Paris et prendra l'avion en début de soirée, direction Washington. Je suis triste car malgré tout, je tiens à lui.J'ai passé peu de temps en sa compagnie mais il fait partie des rares personnes auquel on s'attache très vite. Malheureusement, Andrew est aussi éphémère qu'un papillon . J'arrête de divaguer et me lève. Depuis quelques semaines, tout le monde est fébrile. Mes parents semblent même un peu plus contents de moi et ils sont légèrement moins stricts. Je suis même dispensé de cours car il semblerait que je doive me reposer avant un événement important dont j'ignore tout. Quand je croise Cathalina, elle me semble encore plus triste qu'à l'accoutumée mais je ne comprends pas pourquoi. Quant à Andrew, il est toujours égal à lui-même, rebelle et provocateur. Il essaye par tous les moyens d'entamer la discussion et s'acharne, même après deux mois de quasi-silence. Je ne sais pas si je dois en être content ou agacé. Je soupire et vais m'habiller avant de gagner la salle à manger qui est vide. Je mange donc seul.